Titre : Hanna était seule à la maison
Auteur : Carin Gerhardsen
Édition : 10/18 (2013)
Résumé :
Les policiers du commissariat d’Hammarby doivent agir vite.
En très peu de temps, deux affaires de meurtre échouent sur le bureau du commissaire Conny Sjöberg. Une jeune fille, issue d’une famille à problèmes, est étranglée sur un ferry qui fait la liaison entre Stockholm et la Finlande.
Sa petite sœur de 14 ans se retrouve seule, confrontée à une situation qu’aucune adolescente ne devrait connaître. En faisant son jogging, l’inspectrice criminelle Petra Westman découvre au milieu des buissons un nourrisson dans un état d’épuisement avancé, à proximité du cadavre d’une femme sans aucun papier d’identité.
Au même moment, une petite fille de 3 ans se réveille et découvre qu’elle est seule chez elle. Son papa est en voyage à l’étranger et sa maman est sortie avec son petit frère. Hanna se retrouve sans personne, enfermée à clé dans l’appartement familial.
Et le temps s’écoule…
Critique :
Non mais allo quoi ? C’était donc si difficile de trouver un polar suédois qui m’enchante enfin ?? Apparemment, oui. Heureusement qu’il y a eu ce polar pour me réconcilier tout à fait avec les grands blonds aux yeux bleus (pax suédoise avait commencée avec le polar précédent « Du sang sur la Baltique).
Le livre commence par une scène d’inceste entre un père et son fils. Nous sommes en 1964 et nous n’en saurons pas plus lorsque le chapitre premier s’ouvre sur 2007 pour nous présenter toute une brochette de personnages.
On passe d’une famille où la mère se la joue « alcoolo cool », laissant ses filles vivre comme elles le veulent à une mère qui ne sait plus à quel « sein » (le gauche ou le droit) se vouer pour que son bébé, qui a une angine, cesse enfin de pleurer. Nous avons aussi un grand garçon de 24 ans qui se fait tabasser par son père, deux flics qui boivent une bière et la famille du commissaire Conny Sjöberg.
C’est assez touffu au début et ce n’est qu’au fil de la lecture que tout s’imbriquera parfaitement, nous démontrant qu’une connerie d’ado peut avoir des conséquences fâcheuses et entrainer tout le monde dans un sacré Tsunami.
L’écriture, au présent, est passée toute seule, les personnages étaient agréables et l’intrigue bien ficelée. Oui, je me suis laissé surprendre et j’aime ça.
Les pages se tournaient toutes seules et des 75 pages lues au début, les 275 autres le furent d’une traite (c’était un marathon lecture, mais le bouquin était un vrai page turner).
Une vraie lecture plaisir, avec du suspense, deux enquêtes dont on veut en savoir plus, et leur alternance fait que l’on ne s’ennuie jamais, même lorsque que des parties de chapitres sont consacrées à la vie des personnages. Sans oublier les passages avec la petite Hanna, seule à la maison… Angoissant !
Bon, une petite réclamation au sujet de la petite Hanna, justement, qui a presque 4 ans : elle avait plus de chance de se faire mordre par une chauve-souris enragée que de tomber, en appuyant au hasard sur les touches du téléphone, sur une gentille personne telle que Barbro, prête à la croire à retourner toute la ville de Stockholm pour la retrouver à l’aide de maigres indications.
Autre point négatif : le roman se termine un peu en queue de poisson, sans que l’on sache ce qui va arriver à certains personnages. La suite au prochain épisode ? Sans doute. Et je serai là.
Bref, une lecture vraiment super, sans pour autant transcender le genre. Plaisant et addictif.
Challenge « Thrillers et polars » de Liliba (2013-2014) et « Un hiver en Suède » de Mes chroniques Littéraires (plus au Marathon Lecture organisé par elle-même le 22 & 23 mars 2014).
Je ne cherche pas un livre transcendant quand je lis un polar, ça c’est sûr mais il arrive parfois de belles surprises, dont la littérature scandinave fait partie ! Il y en a de pas mal, tu vois ???? 😆 Je le note celui-ci, pour beaucoup plus tard mais sait-on jamais ?
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Je ne cherche pas le transcendant à tout prix, mais quand ça me colle un coup de pied au cul, j’apprécie, surtout si ce n’est pas attendu.
Ici, lecture agréable, du suspense, tout ce qu’il fallait et un bon moment de lecture, mais pas de coup le coeur du mois. Mais au moins, lui, de tous les suédois que j’ai lu, c’est mon préféré.
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Ping : Bilan Livresque : Mars | The Cannibal Lecteur
Tu m’as fait marrer avec ta référence à Jean-Marie Bigard ! Plus sérieusement, il me tente bien celui-là. Je note.
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J’avais envie ! Le truc était fort gros, tomber assez vite sur une personne qui la croit et qui la cherche… mais bon, le livre bien que n’étant pas le polar du siècle m’a fait passer un très bon moment de suspense 😉
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Alors là je note même si le sujet me fait un peu peur, dès que ça touche aux enfants je tremble toujours !
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Je peux te donner le happy end en MP, si tu veux. J’avais regardé discrètement la fin avant de commencer, afin de savoir si oui ou non…
J’ai pas de gosses, j’en ai jamais voulu, mais je n’aime pas quand dans un livre, ils sont des victimes 😦
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Je l’ai bien aimé , faut dire que je suis fan de polars nordiques
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Il était bien, pour une fois que je tombe sur du suédois qui me plaît, faut le souligner ! Mais je n’ai pas lu les autres livres de cette auteur.
Les nordiques, j’adore, mais les islandais, surtout !!
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Ping : Hiver suédois, le billet récap | Chroniques litteraires
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Ping : Le marathon lecture suédois c’est parti ! (suivi) | The Cannibal Lecteur
Je ne connaissais pas du tout celui ci mais je pense que ça peut etre pas mal. Merci pour la découverte !
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De rien, je suis comme ça moi, j’offre mes découvertes gratuitement… 😉 Ok, faut les acheter ensuite… sorry ! 😀
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tiens, un que je ne connais pas !
(à propos, je « tiens » un challenge nordique, si cela t’intéresse…)
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Merci de me prévenir pour ton challenge, mais Chroniques Littéraires poursuit le sien « un hiver en Suède » qui devient « challenge nordique » et qui me permettra de lui fourguer du Norvégien ou de l’Islandais ! Sans compter quelques danois qui passaient par mes étagères… 😉
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ça finit en queue de poisson, c’est ptet logique pour un livre scandinave, ok je sors…
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Oooh, joli !!! 😀
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Il n’empêche, j’aime assez les ambiances nordiques, on dirait quand même bien que tu n’es pas tombée sur les bons filons
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Pas toujours les bons filons (Fillon ?) avec les suédois, en effet, mais celui-là, ça allait bien, ça bougeait et j’ai passé un bon moment, dommage que la fin soit un peu en ballotage et que l’on sente que la suite sera au prochain épisode…
Pour le moment, je suis « sur » un islandais « Je sais qui tu es » de Machinskofdottir et jusqu’à présent, ça va !
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mais qu’est ce que tu fais sur un islandais ?? Et chouchou ne dit rien ?
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Non, il ne dit rien… mais là, je ne suis pas dessus, mais je vais lâcher le PC et retourner sur mon islandais, il me plait bien, il y a du mystère et des frissons partout !!
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c’est dégoûtant !
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mais non, mais non !
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Son roman précédent (La Maison En Pain D’Epices) qui reprend le personnage de Conny Sojberg m’avait laissé une impression plus que mitigée. J’vais peut être lui donner une seconde chance du coup.
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Comme je disais à Arieste, ce n’est pas le polar de l’année, pas de souvenirs impérissables, on l’oubliera un jour, pas de coup de coeur, mais un chouette moment de lecture 😉
Maintenant, ne pas le lire ne changera pas ta vie, il n’a pas changé la mienne, j’en ai lu des plus super que ça, qui marquent à vie, eux 😉
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Sans être le polar de l’année, j’avais beaucoup apprécié ma lecture 🙂
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Oui, le résumé que tu en fait est exact : c’est pas le polar de l’année, on l’oubliera un jour, ce n’était pas du coup de coeur, mais on passe un très bon moment de lecture 😉
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