City Hall – Tome 4 : Guérin & Lapeyre

Titre : City Hall, Tome 4                                                  big_3-5

Scénariste : Rémi Guérin
Dessinateur : Guillaume Lapeyre

Édition : Ankama Editions (2013)

Résumé :
Alors que Jules Verne s’enferme dans un mutisme inquiétant et sombre dans la dépression, anéanti par la révélation de sa véritable nature, Amelia prépare son retour aux Etats-Unis malgré les supplications d’Arthur, estimant sa mission terminée.

Mais l’annonce de l’exécution de Black Fowl vient brusquement tirer Jules de son isolement : devant l’incapacité des geôliers de la Tour de Londres à distinguer Verne père du véritable Corbeau malgré plusieurs semaines d’interrogatoires stériles, la Reine annonce subitement la condamnation des deux prisonniers…

Une seule solution s’offre alors à nos héros : trouver la lettre sur laquelle figure la description de leur ennemi et confondre le corbeau afin de sauver Pierre, et ce avant que le bourreau ne fasse son œuvre.

Le compte à rebours commence maintenant…

NOTE : La chronique du tome 3 avait été faite en juillet 2013 et se trouve ICI !

Critique : 
Mon appréhension pour la suite du manga après les « révélations d’enfer » de la fin du tome 3 étaient vaines. Je m’étais demandé ce qu’il pourrait se passer maintenant que le méchant Black Fowl croupissait derrière les barreaux en attendant son procès.

Les auteurs ont réussi à rebondir et à nous entrainer à nouveau dans une course endiablée aux côtés de Jules Verne, Conan Doyle et la jolie Amélia.

Sans rien dire sur les révélations « coups de tonnerre » du tome 3 et sans entrer trop dans les détails d’un rebondissement énorme du tome 4, je vous dirai juste que le rythme de ce manga steampunk est soutenu et que nous n’en sommes pas à la fin de notre découverte sur certains personnages qui jouent double jeu.

Si découvrir Londres de l’époque victorienne sans fiacres, sans belles robes, sans un seul papier, bref, sans tout ce qui fait l’époque, ne vous fait pas peur…

Si découvrir des engins motorisés à cette époque, des e-book, des tablettes ou des armes futuristes ne vous fait pas hurler à l’anachronisme, alors je vous dis « Bienvenue dans l’univers steampuk de City Hall, univers dépourvu de papier et dans lequel l’écriture manuscrite est interdite depuis des siècles.

Oui, écrire est dangereux parce que tout ce que vous écrivez prend vie et les papercuts sont responsables d’une guerre sans précédent.

N’oubliez pas aussi de mettre de côté tout ce que vous savez de Jules Verne, d’Arthur Conan Doyle, de Joseph Bell et autres personnages réels ayant existé. Ne vous frappez pas non plus de découvrir Arsène Lupin en chair et en os aux côtés d’un Victor Hugo !

Les personnages sont jeunes et dynamiques, le méchant est un vrai méchant machiavélique, et les possibilités de jouer avec le papier sont plus nombreuses qu’on le croit. Les possibilités de jouer avec les pieds du lecteur et de la balader sont multiples aussi et j’ai aimé me faire balader.

Un seul défaut : pages surchargées d’onomatopées. C’est un défaut récurent dans tous les volumes.

Là, j’ai hâte de connaître la suite de leurs aventures de ce second cycle !

Challenge « Thrillers et polars » de Liliba (2013-2014), au Challenge « Polar Historique » de Samlor (repris par Sharon), au Challenge « I Love London II » de Maggie et Titine, au « Mois anglais III » chez Titine et Lou et au Lire « À Tous Prix » chez Asphodèle (Prix Délire Canal BD Meilleurs Manga 2012 et Meilleur BD style Manga 2012).

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City Hall – Tome 2 : Guérin & Lapeyre

Titre : City Hall, Tome 2                                                        big_3-5

Scénariste : Rémi Guérin
Dessinateur : Guillaume Lapeyre
Édition : Ankama Editions (2012)

Résumé :
Les dernières heures que viennent de vivre Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amélia Earhart ne sont que les prémices d’un avenir qui va s’avérer riche en rebondissements.

Alors que l’enquête conjointe de nos amis et des forces de l’ordre de City Hall avance doucement, le grand Harry Houdini décide de se joindre à eux.

Mais si l’illusionniste pense leur donner l’avantage, il ignore que Black Fowl a, lui aussi, fait la rencontre d’un nouvel allié. Un écrivain redoutable, capable de créer des papercuts comme personne d’autre n’en a le pouvoir… pas même Jules Verne !

Critique : 
Ayant hâte d’en savoir plus sur les aventures steampunk de Jules Verne et d’Arthur Conan Doyle, j’avais acquis le deuxième tome (et je viens de le relire).

De nouveaux personnages entrent en scène, toujours à partir de personnages ayant réellement existé, et un peu détourné : Mary Shelley et Harry Houdini vont faire leur apparition dans ce tome.

Je précise que Mary est très « hot pulpeuse ». Décidément, toutes les femmes deviennent des pin-up ici !

Avantage pour Mary Shelley, auteur de « Frankenstein », c’est que grâce au papier et à l’écriture, elle aura sa « créature » sous forme de papercut.

Houdini est le cul entre deux chaises parce que le lecteur ne sait pas trop de quel côté il va pencher : les « bons » ou les « méchants » ??

Bref, ça bouge pas mal, mais une fois de plus, les onomatopées dans les dessins l’alourdissent fortement.

Challenge « Thrillers et polars » de Liliba (2013-2014), au Challenge « Polar Historique » de Samlor (repris par Sharon), au Challenge « I Love London II » de Maggie et Titine, au « Mois anglais III » chez Titine et Lou et au Lire « À Tous Prix » chez Asphodèle (Prix du meilleur manga 2012 DLire-Canal BD + Meilleure BD au style manga 2012 par les lecteurs d’Animeland).

Sherlock Holmes – Crimes Alley – T2 – Vocations forcées : Cordurié & Nespolino

Titre : Sherlock Holmes Crimes Alley – T2 : Vocations forcées

Scénariste : Sylvain Cordurié                    big_2
Dessinateur : Alessandro Nespolino
Édition : Soleil (2014)

Résumé :
À la recherche de Ron Jantscher, kidnappé sous ses yeux quelques jours auparavant, Sherlock Holmes a connu son premier face à face avec James Moriarty. Une rencontre qui n’a pas tourné à l’avantage du futur résident de Baker Street.

Enlevé à son tour, il a assisté en spectateur impuissant à la mort du jeune musicien. Son espérance de vie ne s’annonce guère plus grande.

Heureusement pour lui, les Moriarty se sont fait un ennemi en la personne de Tyron Paterson, un homme qui était à leur service jusqu’à ce que James assassine son frère…

Critique : 
Le premier tome nous avait laissé face à un suspense implacable : Holmes se trouvait dans une position plus que périlleuse et j’avais eu bien du mal à le laisser tout seul devant le danger…

Alors, quid dans ce tome qui clôt le diptyque ??

Si Sherlock Holmes a découvert l’origine des disparitions londoniennes il a échoué à sauver son ami le musicien. Première enquête, premier échec.

Il ne lui reste plus qu’à faire tomber l’organisation criminelle des Moriarty qui connaît quelques heures sombres avec un ancien élément de la bande qui voudrait bien se venger.

Si le tome 1 m’avait emballé du fait de son enquête policière sans trop d’éléments fantastiques (juste un) et parce que nous découvrions Holmes, jeune, faire ses premiers pas en tant que futur détective, je dois avouer que le second tome m’a laissé froide et déçue.

Certes, il y a sa lutte contre le clan Moriarty, régenté par Moriarty Sr tandis que son fils James se verrait bien calife à la place du calife… mais pour le reste, c’est un peu brouillon et on fini sa lecture avec un sentiment mitigé.

De plus, certains dialogues frisent le n’importe quoi et je me demande si le mot « tafiole » est victorien. Oui, les dialogues plombent le tout.

Dommage, le premier tome était prometteur.

Par contre, niveau dessin, j’ai apprécié. Les personnages sont bien dessinés, Holmes a des expressions, les décors de Londres sont bien rendu, le découpage de l’histoire est dynamique. Au moins un point positif.

Autre bon point, ce tome nous donne une hypothèse crédible au caractère asocial du futur détective de Baker Street et de sa lutte acharnée contre le  » Napoléon du crime ».

De plus, l’auteur nous offre aussi une sorte de fil d’Ariane entre ce diptyque et celui du Nécronomicon. Uniquement visible pour ceux qui l’ont lu.

Une petite leçon de morale dans tout cela : on n’est jamais aussi bien trahi que par les siens, hein, papa Moriarty !

Pour le reste, l’album ne m’a pas emballé du tout !

Challenge « Thrillers et polars » de Liliba (2013-2014), au Challenge « Polar Historique » de Samlor (repris par Sharon), au Challenge « I Love London II » de Maggie et Titine, au « Mois anglais III » chez Titine et Lou, au Challenge « Victorien » chez Arieste, au Challenge Challenge « Sherlock Holmes » de Lavinia sur Livraddict et au Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park.