Titre : Le Crime de l’Orient-Express
Auteur : Agatha Christie
Édition: Livre de Poche / Le Masque
Résumé :
Alors qu’il rentre de mission et compte s’arrêter quelques jours à Istanbul, Hercule Poirot est rappelé d’urgence à Londres.
On est en hiver et à cette époque de l’année, l’Orient Express roule habituellement quasiment à vide.
Pourtant, sans l’aide du directeur de la compagnie, Hercule Poirot n’aurait pas trouvé de place à bord, comme si tous les voyageurs s’étaient donné rendez-vous dans ce train !
Dès la première nuit, un homme est assassiné. Le train est immobilisé par la neige qui empêche l’assassin de s’enfuir.
Dans les wagons isolés du reste du monde, Hercule Poirot, au sommet de son art, mène l’enquête. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent !
Petit plus : Chef-d’œuvre incontesté de la littérature policière « Le Crime de l’Orient Express » présente une intrigue bouleversante, admirablement conçue et orchestrée.
Pas un détail n’est laissé au hasard. Du sur mesure pour les petites cellules grises du précieux détective Hercule Poirot qui vit ici l’une de ses plus célèbres enquêtes.
Critique :
Poursuivant ma petite collection des romans d’Agatha Christie, privilégiant ceux avec le petit détective belge, j’avais opté pour ce roman avec la couverture exotique.
Un bon point pour ces vieux romans de la collection du Club des Masques (Librairie des Champs Élysées) qui avaient un petit quelque chose de plus comparé à certaines couvertures contemporaines et bien tristounette.
Voici le petit détective belge, moustachu, qui s’apprête à passer plusieurs jours dans ce fameux train qu’est l’Orient Express pour rentrer sur Londres et dans lequel il pourra apprécier les plaisirs et le luxe des voyages ferroviaires, tout comme subir les inconvénients qui en découlent. Comme quoi, par exemple ?
Comme les neiges yougoslaves qui ont contraint l’Orient-Express à s’arrêter au milieu de nulle part et, cerise sur le gâteau, le lendemain matin, on découvre le cadavre d’un Américain lardé de douze coups de couteau.
Pas un de moins, pas un de plus. Quel carnage !
L’intrigue est tout simplement passionnante pour le détective belge et pour les lecteurs puisque l’assassin n’a pas pu intervenir de l’extérieur : voilà donc un véritable huis clos…
Poirot, grâce à des indices trouvés dans la couchette de la victime, découvre rapidement la véritable identité de Ratchett : ce n’est autre que…
Non, je ne vous dis rien. Si vous l’avez lu, vous le savez, et si vous ne l’avez pas encore lu, il serait temps d’y remédier au plus vite !
Encore un final qui l’a laissé sur le cul. Soupçonnant tout le monde et personne, je n’avais pas trouvé la solution.
Pourtant, une fois que l’on avait éliminé l’impossible, ce qui restait, aussi improbable que ce soit, était la vérité ! Je n’ai pas mis les préceptes du Maître de Baker Street en exergue. Poirot oui.
Ce ne pouvait être que ça l’explication à ce meurtre… bien joué, madame la Reine du Crime !