Que ta volonté soit faite : Maxime Chattam

Titre : Que ta volonté soit faite [NUM]                                            big_5

Auteur : Maxime Chattam
Édition : Albin Michel (2015)

Résumé :
« Les enfants de toute l’Amérique avaient le Croquemitaine pour se raconter des histoires qui font peur, à Carson Mills, ils avaient Jon Petersen. »

Pour son vingtième roman, Maxime Chattam dresse le portrait d’une petite ville du Midwest américain des années 60 jusqu’au début des années 80, avec pour fil rouge l’évolution de Jon Petersen – pervers psychopathe – de son enfance jusqu’au point culminant de sa sinistre carrière criminelle.

Petit Plus : Un roman noir à l’écriture et à l’atmosphère uniques dans la carrière de l’auteur, où tout converge vers un final aussi étonnant qu’imprévisible. Que ta volonté soit faite est non seulement un voyage à Carson Mills, mais aussi dans ce qui constitue l’essence même du roman policier, la vérité et le crime.

Nourri de ses lectures de Stephen King, Maxime Chattam s’inscrit ici dans la filiation de Jim Thompson et de D.R. Pollock dont Le diable tout le temps ne laissait pas indemne.

Critique : 
Si on m’avait fait lire ce livre à l’aveugle, j’aurais parié ma chemise et tout le reste que l’auteur était américain et auteur de polars noirs.

C’est toute nue que j’aurais terminé puisque Maxime Chattam est français et que le polar noir n’est pas son créneau habituel.

Pourtant, ce n’est pas la première fois que je lis cet auteur, sa trilogie du Mal m’avait déjà happé, ses autres œuvres aussi, mais je fus bien incapable de reconnaître sa patte.

Direction Ploucville… Enfin, Carson Mills, plutôt, mais c’est du pareil au même. Nous sommes dans les années 50-60, dans une petite bourgade un peu retirée avec des gens simples, frustres, une famille riche qui domine le tout et une division religieuse entre les luthériens et les méthodistes.

Et le Mal rôde en la personne d’un homme qui fera preuve d’une extrême violence envers les autres, avec sa femme, son fils et envers tout le monde.

Le premier chapitre est sans concession et je l’ai terminé en fermant les yeux, avalant difficilement ma salive. Le ton était donné : âmes sensibles, dégagez !

Sombre, violent, dérangeant, angoissant, avec un contexte social d’une petite ville en toile de fond. Bref, un p’tit roman noir serré comme je les aime.

Ce que j’ai apprécié, c’est que le premier chapitre donne le ton tout en nous présentant deux personnages clés – Jon Petersen et son fils, Riley – avant de faire un retour de plus de 30 ans en arrière pour nous expliquer l’histoire de Jon.

L’écriture est âpre et elle vous imprégnè, telle de la fumée qui se fixerait dans vos vêtements et sur votre peau. Nous sommes face à un roman cérébral qui, même refermé, nous fera encore cogiter longtemps.

Si la violence transpire à toutes les pages, elle n’est pas gratuite et bien souvent larvée, cachée, en attente. On la sent naître, on suspecte ce qu’il va se passer (ou ce qu’il s’est passé) et la sueur froide dégouline dans le dos. Bref, c’est pire qu’une explosion de violence. C’est sournois, même.

Les personnages sont typés, mais sans être stéréo (typés), ils sont travaillés avec peu de détails et, malgré tout, ils arrivent  à être tellement présent qu’ils vous hanteront longtemps après la fin (et vous mettrez des années à regarder les coquelicots sans frissonner). Il y a une dualité du Bien contre le Mal, au travers de deux personnages, qui ajoute de la pression durant la lecture.

La psychologie des différents personnages est très fine et bien mise en œuvre, notamment avec les deux communautés religieuses. Là, on est dans le très fin et on touche à l’excellence à tous les points de vue.

Chattam a dû biberonner aux grands auteurs noirs, les trempant dans sa soupe du midi et en reprendre dans ses biscuits de 16h. D’ailleurs, il en cite quelques uns – le shérif est un lecteur – et c’est pas de la gnognotte.

L’auteur a dû suivre aussi un stage de foot parce qu’il m’a taclé assez violemment alors que je soufflais après une accalmie et que l’enquête était en place.

Paf, dans ma gueule. L’équivalent du choc que le joueur Battiston a dû ressentir en se faisant percuter par Schumacher lors de la fameuse finale à Séville en 1982.

J’étais par terre, groggy, sonnée. Pas de gong pour sonner le glas, on se relève et on continue jusqu’à ce que je me reprenne un uppercut qui m’a envoyé au tapis.

Brillant ! Faudra d’ailleurs un jour que j’embrasse l’auteur – si j’ai le bonheur de le croiser – pour le remercier de m’avoir offert ça !

C’est un roman noir très fort, prenant et un coup de cœur, aussi fort que les coups de poings que j’ai pris. Chattam, il shoote et ça fait mal, mais c’est bon.

Avec ce livre, t’es sur un ring, tu te prends les coups, tu voudrais les rendre mais… t’en redemande !

Que ta volonté soit faite… et elle le fut ! Oh que oui !

Challenge « Thrillers et polars » de Canel (2014-2015) et Le « Challenge US » chez Noctembule.

BILAN - Coup de coeur

58 réflexions au sujet de « Que ta volonté soit faite : Maxime Chattam »

  1. En effet, on retrouve ici le Chattam que j’avais découvert avec sa très noire trilogie du mal… et qu’on avait perdu par la suite tant il péchait par quelques travers que j’ai hélas retrouves dans tout ce qui a suivi, me conduisant à le lâcher déçue que j’étais après tous ceux qui ont suivi et que je n’avais pas manqués jusqu’à la deuxième partie de Léviathan… le style devenant insipide passé les premiers chapitres… dénouements le plus souvent bâclés après une perte de rythme…

    Non! Là le style reste homogène et soigné jusqu’au bout… le sens de l’intrigue de Chattam est toujours là…

    Gros point noir cela étant : pendant longtemps Chattam a prétendu toujours avoir fait un groooos travail de préparation, de documentation etc… sauf que souvent il suffisait d’être un peu au point si certains sujets pour se rendre compte que… ben il était pas au niveau. Et là rebelote !

    Nous dire dès le début que les débats entre luthériens et méthodistes sont des débats qui restent des débats de « catholiques entre eux » est une erreur tellement grossière qu’on se demande si les correcteurs et l’éditeur ne sont pas devenus de fieffés incultes! Ben oui! Luthériens et méthodistes sont PROTESTANTS! Ben oui Luther c’est le fondateur de la reforme protestante… et chez les protestants on ne dit pas la « messe » (on parlera de « service religieux » ou de « culte ») la confession individuelle n’existe pas (tout au plus elle est publique et relève plus d’un acte d’humiliation et de repentance à l’égard de la communauté puisque seul Dieu peut accorder son pardon et c’est une affaire qui se passe d’intermédiaire pour les protestants) pas plus que le confessionnal… et on invoquera pas l’erreur de traduction! Chattam est un auteur français!!!🤓

    Je pinaille? Ben… pas tant que ça… dans la mesure où la thématique religieuse est une composante importante de l’histoire (et pour des raisons qui ne deviennent évidentes qu’au dénouement final et que je ne spolierai pas). De fait l’auteur en manquant de rigueur écorne la cohérence de son œuvre.🙄

    Merde alors! Maxime! T’as du talent c’est certain! Mais ne gâche pas tout par ton manque de rigueur et la paresse qui te conduit à te contenter d’à peu près !😩

    Quand il parle de génétique ou de comportements pathologiques dans d’autres livres c’est pareil! Il suffit de connaître un peu le sujet pour voir que Maxou ne maîtrise rien de son sujet… c’est franchement dommage!

    On ne passe pas à la postérité et on ne fidélise pas le lecteur en attendant de lui qu’il se contente en toute confiance du « potentiel » de l’auteur quand livre après livre il renonce à soigner tellement son travail.😔

    Bref vous l’aurez compris Chattam reste ma plus grande déception littéraire car il ne faudrait pas grand chose pour qu’il soit vraiment génial. Mais il ne se bouge pas le cul! 😤

    Aimé par 1 personne

    • Merde, ma culture religieuse étant ce qu’elle est, elle n’avait pas remarqué ces fautes, toute absorbée que j’étais pas ce roman noir qui me réconciliait avec l’auteur. Il est un fait que depuis sa première trilogie, le reste était en demi-teinte et j’avais laissé tomber depuis longtemps.

      Mais tu fais bien de souligner les erreurs grossières, même s’il n’y aura que nous deux pour lire ton commentaire.

      Moi, entre nous, je suis plus pour « sans intermédiaire » dans la religion. Merde, enrichir l’église avec de l’argent pour accéder au paradis ?? Qu’ils se foutent leurs indulgences au cul et je suis contente que de nos jours, cela ne se pratique plus (ou moins). Mais avec leurs conneries, leurs cupidités, leurs péchés, le fait de nous avoir pris pour des cons et spolié, et toussa toussa, ils ont foutu en l’air la religion et les gens maintenant se raccrochent à des idoles de papier ou numérique….

      Bon, je te laisse, j’ai un appel à passer à Dieu ! Parce que j’ai péché…. la chair est faible 😉

      J’aime

      • Mouais… c’est vrai que l’Eglise de l’époque de Luther était particulièrement corrompue… parce que dès que le spirituel se mêle au pouvoir ça attise les convoitises et ça pue quoi qu’il arrive… au point même qu’on avait des évêques ou des cardinaux nommés dès 4 ou 5 ans… voire certains qui ne croyaient même pas vraiment en Dieu.

        Cela étant… les curés de la base bien que mal dirigés étaient souvent sincères et… théologiquement l’Eglise ça n’est pas que le clergé mais le peuple entier des baptisés… et on a l’Eglise qu’on mérite… si on veut pouvoir s’en plaindre il faut encore essayer de faire quelque chose pour que ça change ou que ça évolue.

        Cette Eglise corrompue était le reflet d’une période où le pouvoir était exercé d’une façon perverse et toute aussi corrompue! Et le manque de transparence qu’on reproche à l’église d’aujourd’hui c’est le symptôme d’un monde où le pouvoir s’exerce toujours de façon opaque et on préfère le reprocher à grand bruit à l’Eglise qui sert ainsi de contre feu et de bouc émissaire afin de cacher à quel point tous les états fonctionnent dans la manipulation et la duplicité !

        Et Dieu dans tout ça? Ben oui… je crois qu’il doit s’arracher les cheveux le pauvre!

        Aimé par 1 personne

        • Le clergé à bien magouillé, il magouille encore, mais maintenant, on n’a plus peur de lui.

          Mais en effet, des tas d’autres choses se passent dans l’opacité et on ne dit rien ! Tu savais comment les labos pharmaceutique fixaient le prix de certains produits ? On pourrait penser selon un calcul basique de coût de revient, genre il nous coûte autant, on ajoute notre marge et boum; c’est fixé. Ben non ! Ils fixent le prix en se basant sur le montant que les gens sont prêt à mettre sans trop faire de révolution… et tu as des médocs aux states, pour soigner des cancer ou des hépatites, qui coûte la peau des couilles ! Mais on ne dit rien.

          On en veut à l’église parce qu’on ne la craint plus comme avant, elle ne fait plus peur, l’homme est sorti des ténèbres dans lesquelles l’église aimait le maintenir plongé, lui faisant croire des tas de trucs sur l’enfer et le paradis. Là, ça marche plus chez nous, et on se venge parce que les autres sont inatteignables pour le moment (grosses sociétés, gros lobby, gros labos, et j’en passe).

          Dieu n’a plus de cheveux, je parie !

          J’aime

            • Alors la conclusion c’est que oui l’enfer c’est les Autres parce qu’ils font rien que de m’emmerder à pas vouloir
              être comme
              MÔA-M’AIME… mais… comme
              Jacques Lacan disait qu’à la fin d’une psychanalyse on se rend compte que l’Autre n’existe pas… et ben donc… l’enfer n’existe pas… et Pierro le physio du Paradize Disco sera bien obligé de me laisser entrer même si ma jupe est longue!😜

              Aimé par 1 personne

  2. Ping : Portrait d’une Cannibale Lectrice | 22h05 rue des Dames

  3. Ping : Le challenge USA revient | 22h05 rue des Dames

  4. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Janvier 2015 | The Cannibal Lecteur

  5. j’ai prévu de le lire, j’ai prévu de le lire, mais vin diou j’en ai bien deux ou trois à lire avant ! mais je vais le lire dédiou !!! tout le monde n’en dit que du bien !!! Un moment que je n’avais pas lu un Chattam car j’étais moins convaincu par ses derniers romans, mais si je retrouve le Chattam du début qui me faisait tant vibrer, c’est à pieds joints que je sauterai dans son livre !!!! ( et ca sera aussi un peu de ta faute aussi après ta chronique ! ). bisou

    J’aime

    • Si tu savais le nombre de livres que je dois lire aussi, bon dieu, mais je vais les lire, hein, mais j’en ai tellement de super qui sont en stand by que je vais jamais y arriver. Et tout ça à cause de qui ?? Vous, messieurs (et si peu de mesdames). 😀

      Le Chattam m’a fait vibrer avec ce roman, vibrer comme jamais et j’en redemande !!

      De ma faute ?? Innocente je suis, c’est à cause d’Yvan qui arrête pas de faire des chroniques sur des livres que je veux lire ensuite, que je lis et que je chronique ensuite… 😛

      J’aime

  6. Rhaaa, il me tentait car je ne connaissais pas Chattam (de non oui) et j’ai lu une nouvelle en décembre qui a titillé ma curiosité car elle était glaçante et bien écrite (mais pas noire noire non plus) ! Donc…celui-ci il va y passer ! Par contre, dommage pour les coquelicots ! 😆

    J’aime

    • Bravo ! Ce sera ton grand roman noir de l’année et j’espère que tu auras autant de plaisir que nous qui l’avons lu (je parle des copains/ines blogueur, hein, quand je dis « nous », va pas croire que je me prends pour Louis XVI !!) 😆

      Une nouvelle de Chattam glaçante ?? Je peux avoir le titre ?? 😛

      J’aime

      • Elle fait partie du receuil 13 à table sorti en septembre-octobre et dont les bénéfices vont aux Restos du Coeur, là tout de suite je n’ai pas le titre, je vais chercher le livre ! Mais franchement c’est une de celles qui m’a le plus plu ! Livre pas chroniqué (bien sûr, tsss)…. Sinon je sais que tu ne te prends ni pour Louis XVI ni pour Alain Delon !!! 😆

        J’aime

        • Ok, n’en dis pas plus, j’ai compris, je vois le livre et je sais ce qu’il me reste à faire… 😉

          Louis 16 a un peu perdu la tête vers la fin de sa vie, Delon la perd aussi, je pense que je vais être ni l’un ni l’autre 😛

          J’aime

      • Je l’ai retrouvé ! Le titre est « Maligne » justement… bien vu d’ailleurs !!! Je ne sais pas si tu pourras la trouver hors de ce bouquin, normalement ce sont des inédits… 😉 Mais pour avoir une idée d’un auteur c’est pas mal du tout ! Sauf pour ceux que l’on connaît et que l’on n’aime pas, ça ne change rien !!! 😆

        J’aime

        • 😀 Je vais chercher le petit recueil pour les restos et m’envoyer Chattam… 🙄

          Chattam a écrit d’une manière différente pour « que ta volonté… » et un lecteur qui ne l’aimerait pas habituellement apprécierait son nouveau roman, à coup sûr 😉

          J’aime

          • Je ne pense pas que les autres t’intéressent !!! 😀 Celle de Musso (qui se la joue polar) est à p*sser de rire tellement c’est peu crédible, Les autres c’est 50/50… Je pense que je vais aimer Chattam après ce que tu en as dit (et le peu que j’ai lu)… J’essaierai ! 😉

            J’aime

  7. Non mais tu te rends compte que je vais être obligée de courir le chercher ce livre ! J’essayais d’être raisonnable, de terminer ce que j’avais déjà dans ma PAL (je sais, je rêve), mais là plus possible de résister 😀
    Sur le style Chattam et le côté « c’est-pas-pour-les-âmes-sensibles  » je suis tout à fait d’accord avec toi. On a parfois l’estomac qui fait des loopings, mais il a ce don de nous fasciner (sommes-nous tous des psychopathes en puissance?). C’est un des rares auteurs qui a la capacité de captiver mon attention. Ca me détendrait presque (je sais, ça fait peur 😀 ).

    J’aime

    • Si tu as une liseuse, je peux t’aider à acquérir le fichier 🙄 Moi, ça fait quelques temps que j’ai arrêté d’espérer vider ma PAL… 😆

      Ici, les âmes sensibles vont grincer des dents mais pas comme d’habitude, car l’auteur a vraiment changé son style et est entré profond dans le roman noir américain. Une vraie perle qu’on s’enfile en un coup !

      Aimé par 1 personne

  8. Franchement, je ne sais pas ! J’aime les thrillers, mais les gentils, tu sais ceux qui se terminent toujours bien, avec un inspecteur qui fait battre mon petit cœur… même s’il est alcoolique et névrosé. Là, j’ai l’impression que je tiendrais le livre avec beaucoup de recul. Et j’aime les coquelicots !!! Ton billet me fait frissonner.

    J’aime

    • Mais le poulet qui enquête fera battre ton petit coeur car entre lui et sa femme, c’est le grand amour depuis des années ! Il va t’émouvoir, cet homme. Et qui a dit que ça ne se terminait pas bien ?? Sérieusement, lis ce roman noir et frissonne de plaisir ! 😉

      J’aime

  9. Avec un nom pareil, j’étais persuadé que c’était un amerloque, et sans lecture aveugle. Faudra que j’essaye, cela me tente bien, si ‘j’oublie les longs cycles de ses premiers écrits…

    J’aime

    • Oublie tout ce que tu sais sur l’auteur, sur ses écrits, sa vie, ses amours, ses amis… il repart avec une virginité jamais vue ! Gaffe au dépucelage, ça surprend et ça fait mal, mais ensuite, qu’est-ce que c’est bon !! Le pied intégral 😉

      J’aime

  10. Là j’avoue que je suis perplexe. J’avais classé Chattam dans la liste des auteurs à succès écrivant des bouquins faciles. Et tu viens affirmer que c’est du niveau de Donald Ray Pollock? Comme tu es une chroniqueuse dont je tiens compte des avis, je m’interroge : dois-je revoir mon jugement sur Chattam ou Bellette est simplement amoureuse de l’auteur et elle fantasme sur lui? Il faudrait que je lise le bouquin pour trancher la question. Dur, dur avec le tas que j’ai devant moi.

    J’aime

    • Non, non, non, je ne fantasme pas sur l’auteur et j’avais moi-même arrêté de le lire. J’avais fait sa trilogie du Mâle… non, du Mal il y a fort fort longtemps. J’avais aimé, j’ai lu 2 autres romans de lui ensuite et puis, terminé.

      Là, je ne comptais pas le lire… sauf qu’Yvan en a parlé en bien et qu’il l’a qualifié de « roman noir », le mot qui me titille de plaisir. Donc, j’ai acheté la version numérique et j’ai lu de suite.

      Et oui, c’est différent de ses autres écrits et oui, c’est du bon ! du très bon, même… Tu dirais pas que c’est lui tellement c’est différent.

      Alors, nous devons réviser notre jugement sur cet auteur, du moins, pour cet opus-ci. 😉

      J’aime

  11. Salut Belette, j’avoue que ton avis me fait fichtrement envie, et que, a priori, je n’aurais même pas regardé la couverture sur un étalage de libraire. Maxime Chattam est, pour moi, un excellent auteur, prolifique en plus. Mais il créé des romans dans un genre qui n’est pas ma tasse de thé (enfin, de sang). En gros, je n’aime les cènes sanguinolentes, qu’elles soient gratuites ou pas. Et donc, avant d’investir, ma question est : n’y a-t-il pas trop de sang ? Les tripes ne couvrent elles pas les pages du livre ? BIZ

    J’aime

    • Niveau « cènes « , celle-là ne se trouve que dans la Bible 😆 Je pense que le « s » est resté collé dans le clavier…

      Non, pas de sang qui dégouline des pages; je te rassure, c’est un polar noir, et la violence, bien que présente, n’en est pas pour autant digne d’un film « shaw »… 😉

      Je ne le lisais plus, cet auteur, mais ici, c’est de l’excellent !!

      J’aime

  12. dire que j’attendais ton avis est un doux euphémisme § Pour moi ce livre va marquer durablement l’année 2015 et la carrière de l’auteur.
    Comme je connais bien tes goûts, il fallait que tu le lises, c’était indispensable et je savais que tu en perdrais ta chemise (je t’en achèterai une autre à Noël, va falloir se balader à poil le reste de l’année)

    J’aime

    • En effet, il va me marquer comme « le diable tout le temps » m’a marqué aussi… donc, je n’ai pas trainé une fois que je l’eus acheté en numérique… direct lecture ! 😀

      C’est gentil pour la chemise, j’en aurai besoin, je pense 😉 Mais d’ici Nowel, je vais faire les gros titres en me baladant sans chemise, sans pantalon ♫

      J’aime

C'est à votre tour d'écrire !

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.