Comme une ombre dans la ville : Nicolas Zeimet

Titre : Comme une ombre dans la ville                                        big_4

Auteur : Nicolas Zeimet
Édition : Éditions du Toucan (2015)

Résumé :
À San Francisco, le Tueur des collines assassine des femmes blanches d’environ 35 ans et les marque d’une entaille au poignet. Jérôme Dubois, auteur français de bandes dessinées vivant en Californie, se lance à la poursuite du serial killer pour pimenter sa vie. Mais, rapidement, il devient la cible du tueur.

Critique : 
Si un jour ma route croise celle de l’auteur, je lui mettrai un grand coup de pied dans le derrière afin de lui faire subir ce que j’ai ressenti à la fin de son roman.

D’ailleurs, il n’est pas le premier auteur à m’en coller un grand coup dans le fondement, j’ai une liste…

Quel uppercut mes amis ! Pourtant, le départ ressemblait à un truc tout simple, avec un brin de fantastique, un soupçon même… et là, je suis KO.

Ayant archi-méga adoré son roman précédent Seuls les vautours, j’attendais l’auteur au tournant, me demandant s’il arriverait à réitérer l’exploit.

La réponse est « oui » et « non ». « Non » parce que ce roman-ci est totalement différent du premier en tout point : autre lieu (San-Francisco), autre milieu, autre histoire.

Pourtant, je suis entrée dans le livre facilement, à mon aise, en prenant le temps de me faire au personnage principal : Jérôme, français d’origine, dessinateur de comics qui a une vie sociale proche du zéro.

Soupirant, j’ai même pensé à un moment que l’histoire était pliée, conventionnelle au possible avec la recherche du Tueur des Collines… Bref, ça puait le schéma tout tracé.

Loupé ! Et c’est là qu’intervient mon « Oui » parce que l’auteur nous fait un tête-à-queue nous foutant une claque dans notre tête et nous laissant tout bête sur le chemin. J’ai ouvert grand mes yeux. Oui, il a su se renouveler !

Peu de personnages mais de la profondeur, un suspense lent, sans course-poursuites dans les rues si vallonnées de San-Francisco (Michael Douglas et Karl Malden sont absents), pas de remue-ménage mais du remue-méninges pour le lecteur.

Faut juste ouvrir ce roman et se laisse porter par l’histoire, sans se poser de questions et faire confiance à l’auteur. J’avais douté, shame on me !

Mon coup de cœur restera pour « Seuls les vautours », mais le coup de pied sera pour « Comme une ombre ». Bref, Nicolas Zeimet est un auteur qui ne veut pas que du bien à mon petit cœur ou à mon adorable fessier.

Si je me mettais à lire des Harlequin, cela m’éviterait des tacles violents à la fin de certains romans…

Je vous rassure de suite, j’aime trop quand un auteur m’en colle une pareille dans son histoire ! Surtout lorsque je ne m’y attend pas. Bravo et merci pour ce moment (oups).

Challenge « Thrillers et polars » de Canel (2014-2015) et Le « Challenge US » chez Noctembule.

CHALLENGE - US CHALLENGE - Thrillers polars 2014-2015 (1)

53 réflexions au sujet de « Comme une ombre dans la ville : Nicolas Zeimet »

  1. Ping : Bilan Livresque : Mai 2015 | The Cannibal Lecteur

  2. Je le note. Bon, pas pour tout de suite vu la hauteur de ma PAL du moment mais tu m’as convaincue.

    (PS : ai lu et beaucoup aimé ‘Un fond de vérité’ et ‘Six fourmis blanches’. Merci pour tes recommandations !)

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  3. Vu le nombre de polars que tu lis et le nombre d’étoiles que tu y associes, ton fondement a du en voir et en recevoir ! Quoi… Tu disais ? La fin t’avait troué le cul…

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    • Mon cul a tout vu ! Oui, maintenant, à cause de l’auteur, j’ai un second trou du cul ! Bon, j’en avais déjà des dizaines au parlement et an sénat, mais ici, ça fait bizarre ! mdr

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  4. Imagine Un Harlequin où le président de là république serait divorcé, se mettrait à la colle avec une meuf pour la tromper derechef avec une actrice. … Impossible voyons, bien trop capillotracté….
    Plus sérieusement, faut absolument que je lise Seul les vautours. Je sens comme une grosse lacune là. ..

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  5. Ping : Le challenge USA revient | 22h05 rue des Dames

    • Oui, me faudrait une couturière, tiens, pas b^te !! tu imagines un peu ma phrase d’introduction, une fois devant l’auteur « bonjour monsieur, c’est vous qui m’avez troué le c** avec votre roman »… bigre, quelle dédicace me ferait-il ??

      Je suis contente de te faire rire (et de faire rire aussi les autres). J’aime ça !

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