Le Secret de la pyramide (Young Sherlock Holmes) [FILMS]

Le Secret de la pyramide (Young Sherlock Holmes) est un film d’aventure américain de Barry Levinson, sorti en 1985.

 

1. Synopsis :

À Londres en 1870, le jeune John Watson fait son entrée dans sa nouvelle école, Brompton Academy.

Il y rencontre un adolescent à l’esprit de déduction très développé : un certain Sherlock Holmes.

Ils se lient d’amitié et Holmes lui présente son mentor, le professeur Waxflatter, un enseignant à la retraite devenu inventeur qui habite toujours dans l’école. Il lui présente également la nièce de celui-ci, Elizabeth, dont il est amoureux.

Très vite, Holmes invite Watson à participer à une enquête concernant M. Bobster et le révérend Nesbitt, tous deux décédés dans des circonstances étranges, s’apparentant à une crise de folie.

Holmes réfute la thèse du suicide, voyant un lien entre les deux meurtres, mais il ne parvient pas à convaincre l’inspecteur Lestrade, de Scotland Yard.

2. Fiche technique :

  • Titre original :  Le Secret de la pyramide
  • Titre français : Young Sherlock Holmes
  • Réalisation : Barry Levinson
  • Scénario : Chris Columbus
  • Musique : Bruce Broughton
  • Production : Henry Winkler, Mark Johnson
  • Producteurs associé : Harry Benn
  • Producteurs délégués : Steven Spielberg, Frank Marshall, Kathleen KennedySociété de production : Amblin Entertainment, Industrial Light & Magic et Paramount Pictures
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Genre : Aventures
  • Durée : 109 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 4 décembre 1985 / France : 26 mars 1986

3. Distribution :

  • Nicholas Rowe (VF : William Coryn) : Sherlock Holmes
  • Alan Cox (VF : Jackie Berger) : John Watson
  • Sophie Ward (VF : Martine Irzenski) : Elizabeth Hardy
  • Anthony Higgins (VF : Bernard Tiphaine) : James Moriarty alias le professeur Rathi / Hitar
  • Vivienne Chandler : Mme Holmes
  • Susan Fleetwood : Mme Dribb
  • Freddie Jones (VF : Jean Topart) : Chester Cragwitch
  • Nigel Stock (VF : Teddy Bilis) : Rupert Waxflatter
  • Roger Ashton-Griffiths (VF : Daniel Gall) : l’inspecteur Lestrade
  • Earl Rhodes : Dudley
  • Brian Oulton (VF : Henri Labussière) : Maître Snelgrove
  • Patrick Newell : Bentley Bobster
  • Donald Eccles (VF : René Bériard) : le révérend Duncan Nesbitt
  • Matthew Ryan : un ami de Dudley
  • Matthew Blakstad : un ami de Dudley
  • Jonathan Lacey : un ami de Dudley
  • Walter Sparrow : Ethan Engel
  • Nadim Sawalha : le propriétaire de la taverne égyptienne
  • Michael Hordern (VF : André Valmy) : Watson vieux (voix)

Voilà un autre film holmésien que j’adore ! Même s’il possède quelques petites incohérences…

Une fois de plus, on commence dans le mystère le plus total : Londres en plein hiver, ♫ tombe la neige, impassible manège ♪. Un type emmitouflé dans un gros manteau reçoit une fléchette dans le cou alors qu’il allait entrer dans un restaurant.

Prenant pour la piqûre d’un moustique particulièrement résistant à l’hiver londonien, il se frotte la nuque (et non pas l’anus) et pénètre dans son resto pour y manger une caille.

Et c’est là que le génie des effets spéciaux commence ! Bien que, avec les années, ils ne soient pas aussi bien fait que ceux de 2015.

Pour ajouter une autre louche de mystère, d’autres hommes reçoivent une fléchette et finisse de la même manière. Étrange, étrange !!

Oui, ce film possède du mystère, mais aussi un Sherlock Holmes jeune qui, alors qu’il est au collège de Brompton, rencontre le jeune James Watson qui veut devenir médecin.

L’acteur qui joue le rôle de Holmes est grand et mince et Watson est plutôt replet. Notre jeune ami est déjà très brillant, fait des déductions, et… cerise sur le gâteau, le coquinou a une petite amie nommée Elizabeth, nièce d’un ancien professeur !

Watson est un gamin peureux et Holmes un jeune homme bien affirmé. Il ne pense pas encore à devenir détective, mais le professeur Waxflatter lui sert de mentor, lui donnant déjà quelques repères.

Son professeur d’escrime aussi, le professeur Rathi lui sert aussi de mentor et lui sort des phrases telles que « Ne remplacez jamais la discipline par vos émotions ».

Il y a des scènes d’humour, de l’amitié, de l’action et une enquête que Holmes mènera lorsque son mentor subira un coup de fléchette lui aussi.

Le côté mystérieux du film est entretenu avec les morts brutales d’hommes qui ont l’air de n’avoir rien en commun.

Les hallucinations dont ils souffrent sont bien faites pour l’époque et le spectateur se demande quel lien il peut bien y avoir entre eux et pourquoi sont-ils la cible de ce mystérieux tireur encapuchonné.

Au fait, trois amis, deux garçons, une fille, ça ne vous rappelle rien, au fait ??

Le tout dans un collège avec de grandes salles où tous les étudiants mangent à de grandes tables, les professeurs à la leur tout devant… des salles de classes semblant tout droit sortie d’un vieux château…

Des bibliothèques énormes, des boiseries partout, des bougies, un élève qui déteste Holmes et ne manque jamais d’essayer de le mettre en faute…

Vous voulez un dessin ou un balai pour l’enfourcher ?? Mais oui, Harry Potter, bien sûr !

Non, non, ce film ne copie pas Harry Potter, il lui est antérieur, mais au scénario, nous avons Chris Columbus, celui qui réalisa les deux premiers Harry Potter.

Certes, les scènes dans la pyramide sont un peu tarabiscotées, les gamins ont une chance insolente, mais le film se laisse voir avec un grand sourire et des crispations des doigts pour celui qui le verra la première fois car le suspense est tendu.

J’ai apprécie que Watson change et que, de gamin un peu trouillard, il s’affirme de plus en plus, prenant des risques pour venir en aide à son ami, quitte à mettre sa future carrière de médecin en l’air.

Le scénariste nous a aussi donné l’explication de la deerstalker dont on affuble toujours Holmes, ainsi que de la pipe calebasse.

Là, il y a tout de même un anachronisme grave puisqu’à cette époque, elle n’existait pas en Angleterre.

Une seule chose me chagrine dans ce film : le final.

Bon, je verse ma larme à chaque fois, mais ce qui me désole le plus, c’est l’attitude de Holmes et Watson à la fin du film, lorsque Holmes s’en va en fiacre, quittant Brompton.

Putain, ils ont l’air de s’être un peu trop vite et trop bien remis de ce qu’ils ont vécu sur le fleuve gelé et la perte subie à l’air déjà lointaine, un peu comme s’ils avaient juste perdu une vieille paire de chaussettes.

La dernière image du film, après le générique, vaut son pesant de cacahuètes, mais c’est aussi une grosse incohérence, sauf si Holmes a combattu Superman.

Malgré ces petits détails incohérents, le film se regarde en famille avec plaisir.

4. Distinctions :

  • Nomination à l’Oscar des meilleurs effets visuels en 1986.
  • Nominations aux prix du meilleur film fantastique et meilleur scénario, lors des Saturn Awards 1986.
  • Prix de la meilleure musique, lors des Saturn Awards 1986.
  • Nomination au prix du meilleur film familial et fantastique, lors des Young Artist Awards 1987.

5. Réalisation :

  • Le Secret de la pyramide est le premier film à bénéficier d’un personnage entièrement en images de synthèse (le chevalier qui sort du vitrail). Cette séquence est l’œuvre du studio Industrial Light & Magic.
  • L’atmosphère empreinte de magie et de fantastique, les décors ainsi que certains personnages rappellent l’univers cinématographique de Harry Potter, dont Chris Columbus a réalisé les 2 premiers épisodes.

secret-de-la-pyramide-85-04-gChallenge « Victorien » chez Camille, Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park et Le Mois Anglais (Juin 2015) chez Titine, Lou et Cryssilda.

16 réflexions au sujet de « Le Secret de la pyramide (Young Sherlock Holmes) [FILMS] »

  1. Ping : Le Mois Anglais is death for one year… See you tomorrow – I’ll be back !! | The Cannibal Lecteur

    • J’avais vu ton article et je me suis dit « tiens, les grands esprits se rencontrent » mais à ce moment là, j’avais pas encore commencé mes revisionnages de films holmésiens.

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  2. Ping : Billet récapitulatif du mois anglais 2015 | Plaisirs à cultiver

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