[Série] Grantchester – Saison 1 : Une série qui te propose du cu… ré !

Quoi t’est-ce ?
Grantchester est une série policière se déroulant au cours des années 1950, dans le village de Grantchester, voisin de Cambridge, dans le Cambridgeshire où le Révérend Sidney Chambers (pasteur anglican interprété par James Norton) développe une activité secondaire d’investigation — avec l’aide initialement réticente de l’inspecteur Geordie Keating (interprété par Robson Green).

Douçavient ? La série est tirée de la suite littéraire anglaise « Les mystères de Grantchester » (The Grantchester Mysteries) écrite par James Runcie.

La première saison de la série est fondée sur les histoires du premier livre, « Sidney Chambers et l’Ombre de la Mor »t (Sydney Chambers and the Shadow of Death).

Synopsis :
En 1953, un jeune curé anglican, pasteur du village, fait équipe avec un inspecteur de police afin de résoudre une suite de crimes survenant dans la localité de Grantchester, située dans le comté de Cambridgeshire en Angleterre. Petit à petit, les deux hommes se lient d’amitié, constituent un duo inattendu, s’apportant mutuellement aide dans ce travail d’enquêteur.

Une télé modèle 1953…

Personnages :

  • Sidney Chambers est un prêtre anglican – et ancien combattant de la Seconde guerre mondiale où il servit comme officier au sein des Scots Guards – qui se retrouve lui-même impliqué dans la résolution de crimes, assistant le surmené inspecteur Keating. Ensemble, ils forgent un improbable partenariat, l’approche méthodique et bourrue de Keating complétant les techniques plus intuitives de récupération d’informations, parmi témoins ou suspects, du Clergyman.
  • Geordie Keating, l’inspecteur de police, a également combattu durant la seconde guerre mondiale et ne supporte pas les imbéciles. Il ne comprend pas ce qui motive les gens à tuer. Il est marié à Cathy avec laquelle il a quatre enfants, trois filles et un fils, le dernier né.
  • Amanda Kendall est la fille de Sir Edward Kendall, un homme riche. Sa mère est morte quelques années auparavant et elle a deux jeunes frères. Elle connait Sydney Chambers depuis longtemps, étant allée à l’école avec Jennifer, la sœur de celui-ci. Toujours très complices, Sidney et Amanda n’osent pas s’avouer qu’ils sont amoureux l’un de l’autre, mais quand le père de la jeune fille lui arrange son mariage avec Guy Hopkins – venant d’un parti qu’il juge digne de son rang – elle ne peut refuser. Elle travaille à la National Gallery de Londres.
  • Mrs. Maguire – plutôt versée dans la Bible et ses Commandements – est la gouvernante du pasteur de Grantchester. Elle reste fort affectée de la perte de ses trois frères au cours de la Première guerre mondiale et de la disparition de son époux au cours du conflit mondial suivant. Elle ne cherche pas à masquer son aigreur, ses sautes d’humeur et parfois sa colère.
  • Leonard Finch – que certains soupçonnent d’homosexualité – est le vicaire de Chambers. Naïf, il fut professeur dans une école de jeunes filles et étudia la théologie avant de rejoindre le service de l’Église.
  • Hildegard Staunton est une jeune Allemande, veuve d’un avocat anglais. Elle semble éprouver un sentiment amoureux pour Sidney, perturbant quelque peu ce dernier et déplaisant fort à Mrs Maguire.
  • Guy Hopkins est l’aristocratique fiancé d’Amanda, attentif et méfiant de la fort amicale relation subsistant entre celle-ci et Sidney.

Sexy en diable !

Casting :

  • James Norton : le révérend Sidney Chambers
  • Robson Green : l’inspecteur Geordie Keating
  • Morven Christie : Amanda Kendall
  • Tessa Peake-Jones : Mrs Maguire
  • Al Weaver : Leonard Finch
  • Pheline Roggan : Hildegard Staunton
  • Tom Austen : Guy Hopkins
  • Fiona Button : Jennifer Chambers
  • Kacey Ainsworth : Cathy Keating
  • Pip Torrens : Sir Edward Kendall
  • Camilla Marie Beeput : Gloria Dee

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19554927&cserie=18218.html

Épisodes : Première saison (2014)

  1. La Lettre D’adieu (Épisode 1)
  2. Macabres Fiançailles (Épisode 2)
  3. La Mort En Face (Épisode 3)
  4. Le Cœur À Ses Raisons (Épisode 4)
  5. Rien d’une opérette (Épisode 5)
  6. Les Ombres de la Guerre (Épisode 6)

Ce que j’en ai pensé :
C’est un peu par hasard que j’ai entendu parler de cette série… Mon homme zappait et j’ai vu le lancement de cette série sur un des France (FR3, je pense).

Je me suis dis « oui, tiens, pourquoi pas » et puis j’ai fait autre chose. Il a fallu que plusieurs en parle sur le Net (en autre, Syl) pour que je me penche sur cette série so british.

Dans l’impossibilité de la pomper (ça ferait descendre mon ratio et l’autre site de pompage ne la propose pas encore), je tournais en rond quand un message de Syl m’a fait tilter. Elle me demandait un tuyau pour le visionnage en différé…

Bon sang, mais c’est bien sûr : le streaming ! Là-dessus, je me suis faite les deux premiers épisodes. La qualité du streaming n’est pas top, mais la série oui !

Tout d’abord, Sydney Chambers… On le découvre facétieux, s’amusant avec une jeune fille à la balançoire, devant une rivière… Ils finiront d’ailleurs tout deux dans l’eau.

Sidney… Le genre de pasteur qui, tel Ralph de Bricassart, donne des envies soudaines de se confesser de suite et de profiter de cet endroit exigu qu’est le confessionnal pour le violer sauvagement.

Ses cheveux tirant sur le roux, coiffé à la diable tel un Sherlock (BBC), il a le sourire charmeur d’un Patrick Jane (Mentalist), les yeux qui pétillent d’un Sherlock Holmes (série Granada) lorsqu’on le tire de son sacerdoce pour enquêter, il pédale plus vite qu’un inspecteur Murdoch de la police de Toronto et bois autant qu’un Milo Milodragovitch (roman de James Crumley) ou qu’un Jack Taylor (roman de Ken Bruen).

Viens que je te console, mon joli !

Ce pasteur joli comme un cœur va enquêter à la demande de la maîtresse d’un homme qui s’est suicidé. Mais la gueuze n’y croit pas, pour elle, on l’a refroidi. C’est donc un peu par hasard qu’il va se muer en Consulting Detective pour cette affaire.

Un peu à la manière d’un Dr House, c’est quand il pense que la piste est froide comme un cadavre à la morgue et que la messe est dite (ite, missa est) qu’un petit détail vient titiller ses petites cellules grises.

Dans Soeur Thérèse.Com, c’était une femme de Dieu qui enquêtait, ici, c’est un pasteur, mais on reste toujours dans la maison du Seigneur. Bien qu’il soit plus porté sur le whisky ou la bière, faisant de lui un addict.

On les croquerait bien tous les deux !

Nous sommes dans la campagne anglaise, la campagne délicieuse, en 1953, et pas de problèmes de réseau ou de télé poubelle, ici, on entend les oiseaux qui chantent et on regarde où on met les pieds lorsqu’on traverse un pré, de peur de marcher dans une bouse fraiche.

Notre pasteur n’est pas exempt de pêchés : il boit, il fume, et a des sentiments pour une jeune fille, amie de longue date. La solitude ronge notre beau gosse et il gère comme il peut ses démons intérieurs.

Ce que j’ai aimé, ce sont les personnages, tout d’abord : agréables, joli à regarder, avec un passé, des souvenirs… Notamment ceux de la Seconde Guerre Mondiale qui sont dur à oublier pour Sidney. Il les oublie en écoutant du jazz mais aussi en buvant plus que de raison.

Sa gouvernante n’est pas un cadeau, le vicaire Leonard Finche a des casseroles au cul (on le soupçonne d’être homo), sa soeur aime un homme de couleur (nous sommes en 1953 !!), bref, les personnages secondaires sont bien campés, ajoutent de la vie à la série et mettent de l’ambiance.

Les enquêtes sont classiques mais bien fichues, il y a du suspense, de la drôlerie, des fausses-pistes, des petites entorses à la loi… et si l’inspecteur Geordie Keating regarde de travers notre homme d’Église lorsqu’il vient lu parler d’un meurtre alors que tous disent « suicide », il finira par se lier d’amitié avec lui et faire équipe ensuite.

Quand à la musique, elle est tip-top !

Bref, une série policière qui a tout d’une classique mais qui s’en démarque de par certains personnages.

« A year in England » chez Titine.

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37 réflexions au sujet de « [Série] Grantchester – Saison 1 : Une série qui te propose du cu… ré ! »

  1. Je prépare mon billet aussi pour cette série 🙂
    Tu oublies aussi les magnifiques paysages qui nous sont proposés.
    J’ai beaucoup aimé la saison 1, j’ai hâte de voir la saison 2.
    Ces réminiscences de la guerre m’ont fait pensé aux Peaky Blinders et deux destins différents.

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    • La saison 2, elle a un fil rouge magnifique mais tragique, j’ai eu les larmes aux yeux. Léonard est toujours aussi charmant et on aimerait qu’il… Sidney ne saura plus à quel sein se vouer et le final de la saison 2 laisse présager une saison 3 !

      Oui, les paysages sont magnifiques !!

      Aimé par 1 personne

            • Un crime, mais était-ce vraiment un crime ? Le coupable, condamné à la pendaison, fil rouge de tous les épisodes car Sidney va venir le visiter, aider sa mère, victime de l’opprobre des autres gens qui fréquentent l’église (et qui feraient de ne plus y aller si c’est pour se comporter de la sorte), victime de la haine et du chagrin des parents de la victime, puis il y aura le pardon d’un des parents, des disputes entre Sidney contre la peine de mort et Keating pour la peine de mort, pour la justice.

              Léonard va trouver quelqu’un à qui se confier, à qui parler, à aimer ?? Je ne dis plus rien…

              La logeuse, toujours aussi « aimable » va montrer qu’elle a un coeur, mais faudra du temps et des tasses de café brisée.

              Sidney va boire comme un trou, se battre, baiser une belle jeune fille qui aime ça, revoir son Amanda, qui a un polichinelle dans le tiroir et dont son mari la regarde à peine mais est jaloux comme un poux.

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  2. Entièrement d’accord avec toi, c’est une série à la facture classique mais efficace avec des acteurs parfaits (ah James Norton….soupir…) et des intrigues qui se tiennent. Il faut que je mettes aux livres en attendant la saison 2.

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    • Oui, je vais chercher le livre !! J’ai vu les 6 épisodes et j’adore, surtout le nouveau curé, celui qu’on ne sait pas vraiment s’il est de la jaquette ou pas. Je ne voyais pas son utilité au début, et maintenant, je l’adore ! Pareil pour la logeuse que je trouvais imbuvable au départ et qui au final se révèle une vraie mère poule (une chiante, mais elle me fait rire). Et puis, Poupette… elle est chou !

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    • Je préfère croire en Dieu qu’en l’homme… l’homme est capable du meilleur comme du pire… mais je garde espoir qu’avec quelques uns, le monde tourne un peu mieux.

      J’ai séparé Dieu de l’église, vu qu’il n’a rien à voir avec eux ;-)))

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        • Le sens « image » n’est pas à prendre au sens strict, mais au sens figuré : il nous a donné une partie de son intelligence, infime, certes, mais nous sommes intelligents et capables de faire des choses que les animaux non.

          Pour le reste, nous sommes LIBRES ! Libres de faire le bien, libre de faire le mal, c’est à toi de mener ta barque comme tu l’entends, et si Dieu il y a, et bien, il doit avoir les bilans de nos vies et… mais on ne pourra pas dire qu’il est intervenu dans nos affaires, nous sommes libres d’y croire ou pas, libres de tes faits et gestes… ;-))

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