Jurassic World : Quand le Dino est sans Shirley [FILMS]

Fiche technique

  • Titre original et français : Jurassic World
  • Titre québécois : Monde jurassique
  • Réalisation : Colin Trevorrow
  • Scénario : Colin Trevorrow, Derek Connolly, Rick Jaffa et Amanda Silver, d’après certains personnages créés par Michael Crichton
  • Direction artistique : Page Buckner, Christa Munro et David Scott
  • Décors : Ed Verreaux
  • Musique : Michael Giacchino
  • Production :PatrickCrowley,FrankMarshall et ThomasTull
    • Production déléguée : Jon Jashni et Steven Spielberg
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur − 35 mm − 2,00:1 − son Dolby Digital / DTS
  • Genre : aventure, science-fiction, action
  • Durée : 124 minutes
  • Dates de sortie :
    • États-Unis et Québec12 juin 2015
    • France et Belgique : 10 juin 2015

Distribution

  • Chris Pratt (VF : David Krüger) : Owen Grady
  • Bryce Dallas Howard (VF : Barbara Beretta) : Claire Dearing
  • Vincent D’Onofrio (VF : Stefan Godin) : Vic Hoskins
  • Ty Simpkins (VF : Victor Biavan) : Gray Mitchell
  • Nick Robinson (VF : Leonard Hamet) : Zach Mitchell
  • Jake Johnson (VF : Stéphane Roux) : Lowery Cruthers
  • Omar Sy (VF : lui-même) : Barry
  • B. D. Wong (VF : Daniel Lafourcade) : Dr Henry Wu
  • Judy Greer (VF : Anne Massoteau) : Karen Mitchell
  • Irrfan Khan (VF : Asil Rais) : Simon Masrani
  • Katie McGrath (VF : Élisa Bourreau) : Zara Young
  • Lauren Lapkus (VF : Maïa Michaud) : Vivian Krill
  • Brian Tee (VF : Alexandre Guansé) : Katashi Hamada
  • Andy Buckley (VF : Emmanuel Lemire) : Scott Mitchell
  • Eric Edelstein : Nick, le superviseur de la salle de contrôle de l’Indominus Rex
  • Colby Boothman-Shepard : Luke, le jeune dresseur

Synopsis

Avec le rachat de la société de biotechnologie InGen, le jeune milliardaire Simon Masrani a rendu possible le rêve de John Hammond : l’ouverture d’un gigantesque parc d’attractions centré sur le clonage et l’exposition de dinosaures vivants à partir de leur ADN fossilisé dans de lʼambre.

Vingt-deux ans après l’ouverture de Jurassic Park, le « plus grand parc à thèmes jamais construit dans l’histoire humaine« , les scientifiques aux ordres de Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) tentent de trouver une nouvelle attraction pour captiver les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour par bateau depuis le Costa Rica. Deux spécimens d’une nouvelle espèce de dinosaure façonnée par la main de l’Homme, Indominus rex, voient ainsi le jour.

Ce que j’en ai pensé :
Voilà, j’ai enfin vu le nouveau Jurassic Park… World ! Bourré de sales bestioles remplies de dents (avec des dents creuses, ces sales bêtes ne pensent qu’à bouffer), ou d’autres paisibles herbivores, pâturant agréablement dans la verte vallée.

Le début plante le décor, les personnages, ça commence doucement, puis on ajoute quelques pulsions d’adrénaline et des senteurs de sueurs froides. Avant que, bien entendu, tout ne dégénère parce que vous le savez « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

Mais, malgré toute la débauche d’effets spéciaux, le nouveau T-Rex (Indominus Rex), plus méchant, plus dangereux, plus fourni en dents, plus sadique, plus intelligent que l’ancien Rex du Park, ben ça marche pas !

Ça bouge, c’est bourré d’adrénaline et de testostérones, mais je n’ai pas retrouvé la magie du premier Jurassic Park, celui qui m’avait secoué.

La version World de 2015 manque singulièrement de profondeur dans l’histoire et les personnages.

Les deux gosses perdus dans le parc de 2015 sont deux frères, le plus jeune qui est passionné par les dinos et l’aîné plus fasciné par les créatures sorties de la côte d’Adam… les filles !

Mais j’ai ressenti moins d’atomes crochus avec eux qu’avec les gosses du premier, le gamin, le passionné et sa sœur qui se moquait de tout mais ensuite apprenait et changeait de comportement.

Les deux adultes, un homme et une femme, comme dans le 1, mais si Chris Pratt m’avait fait soupirer de plaisir dans « Les gardiens de la galaxie », ici, il me laisse de marbre. Il est trop gros bras… ça perd de son charme, je trouve.

Non, le nouveau couple me plait moins que le tout premier, qui avait plus de profondeur, plus de glamour, ce n’était pas des Indiana Jones, mais des paléontologues qui avaient dû se décarcasser avec les moyens du bord pour échapper à la grosse bêbête.

Tiens, parlons-en de la grosse bêbête : l’Indominus Rex… L’Homme ne comprenant toujours pas qu‘il ne doit pas jouer à Dieu et créer des espèces en mélangeant des ADN d’autres animaux, au risque de voir la créature se retourner contre lui.

Ok, elle est plus vicieuse que le premier T-Rex, plus intelligente, mais moi, il ne m’a pas empêché de dormir…

Sincèrement, dans le premier, lorsque tout le petit monde était rassemblé devant la cage de Rex, c’était plus flippant qu’ici !

Il pleuvait, il faisait sombre, la chèvre avait disparu, un morceau était retombé sur la vitre du la voiture et ensuite, l’eau du verre s’était mise à faire des ronds. Ça c’était foutrement plus flippant !!!

Ici, quand Indominus Rex marche, ça fait du bruit, mais rien ne bouge ! Même pas les graviers qui sautent, la voiture qui tressaute… ce monstre déplace ces je ne sais combien de tonnes et ça fait autant de vibrations qu’un chaton marchant sur la pointe des coussinets !! Manque de réalisme, là, les gars…

Idem pour les Raptors, ceux qui me faisaient flipper quand on entendait leurs griffes sur l’inox de la cuisine. Oui, je flippais… pas ici, ça manque d’un truc : le sel ! C’est fade.

Je saluerai les petits clins d’œil au premier film : le mec de la sale de contrôle avec un t-shirt « Jurassic Park », la musique qui est constituée de quelques-uns des principaux thèmes composés par John Williams (les deux premiers volets), l’ancien parc, envahit par la végétation, la banderole que le T-Rex avait faite tomber, les vieilles jeeps…

Ce qui m’avait plu aussi dans le premier, c’était le milliardaire John Hammond, vieux barbu ventripotent qui avait tout de l’image d’un Dieu, qui, tout fier de sa création, n’avait pas pensé une seule seconde qu’elle lui échapperait.

Répétant à l’envi qu’il avait dépensé sans compter, il illustrait bien le savant un peu fou, riche, qui a voulu jouer et réveiller le chat endormi pour toujours.

Ce vieillard qui répétait que tout était sous contrôle et que les dinos ne pouvaient pas se reproduire (ils ne produisaient que des femelles) avant que la caméra ne nous montre des œufs en train d’éclore.

Le message du premier était subtil, celui de 2015 est brut de décoffrage. Oui, la cupidité est aussi au rendez-vous, mais le personnage qui joue le cupide est exécrable, on le sent venir de suite, j’aimais mieux le gros du premier film (Nedry), qui n’avait pas l’air d’un méchant, celui qui glissait dans la boue, sous la pluie, avant de se faire asperger à mort par un dino qui avait l’air tout gentil.

Puisqu’on parle des dinos… là aussi je trouvais plus de réalisme quand le Dr. Ellie Sattler caressait le tricératops comparé à Owen Grady (Chris Pratt) qui caresse la tête d’un diplodocus. L’émotion était présente en 1993, pas en 2015.

Bon, je ne tire pas à boulets rouges sur le Jurassic World, mais il manque singulièrement de saveur, de profondeur, d’âme, de sel, de subtilité, d’émotions…

Niveau effets spéciaux, il dépasse bien entendu son ancêtre de 1993.

En fait, le soucis vient que je l’ai comparé au premier volet… si ce film avait été le seul, il aurait réuni tout ce qu’un adepte de l’adrénaline demande. Je l’aurais super bien aimé, même.

Mais j’attendais un peu plus que de la testostérone et de l’action… je ne veux pas QUE ça, j’apprécie aussi un peu de profondeur, même au milieu de bestioles disparues depuis de millions d’années !

12 réflexions au sujet de « Jurassic World : Quand le Dino est sans Shirley [FILMS] »

  1. Je trouve qu’il était un peu fade et ne faisait pas vraiment sursauter… je ne m’attendais pas à flipper car les studios font des films pour les familles.
    J’ai détesté les enfants que j’ai trouvé insupportable et le couple s’il est pas génial et potable, sauf la partie où elle court en talon dans la jungle ^^

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    • La scène de la course dans la jungle, avec la vieille jeep, poursuivie par le premier T-Rex me fera toujours flipper (je flippe encore, oui, 20 ans après). Il y avait de la progression dans les personnages. Ici, que dalle. Le plus jeune court partout, est heureux et puis, boum, il se met à chialer… et en effet, le couple n’est pas plausible, pas génial et le tout manquait de sentiments, d’émotions…

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      • Je comprends pourquoi Gray il pleurniche ,parce qu’il se fourre dans la caboche que ses parents vont divorcer et ben je le comprends car si ça m’arrivait a moi j’te jure que j’serai dans tout mes états et j’men remettrai jamais ,pauvre môme…

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        • Oui, mais au départ, il court partout et ensuite, là, sans coup férir, il chiale ! Et je ne sais pas pourquoi mais jamais je n’ai apprécié les deux gosses de cet opus-ci… nous, quand on étaient gosses, on avait dit que si nos parents divorçaient, on irait vivre avec papa parce que ça aurait été plus cool qu’avec mamam ! PTDR

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          • Moi j’les aimes bien sourtout Zach qui matte les filles non stop.Et pour gray,je le trouve mignon et comme Tim dans le premier film il ramène sa science a tout bout de champ et pourtant il a pas de lunnettes.Et toi tu les trouves comment?

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            • Je les avais trouvé plats, banals, un peu chiant même, pas cette amitié qui était née avec les deux autres gamins. Je trouvais que les deux anciens évoluaient, la fille commençant à regarder les dinos, ici, je trouve que ça reste plat. Même les dinos, le grand qui était mort, ne me faisait rien, alors que le tricé malade du premier me faisait de la peine.

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  2. C’est clair qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil avec ce nouvel opus, aucun n’égalera le premier je pense ! j’ai été le voir avec les garçons qui ont adoré et vu les trois premiers, moi j’ai été bluffée par les effets spéciaux

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    • Le second film, moins aimé, le 3, une horreur, le 4 remonte, il est bon, mais pour moi, manque de profondeur. Les effets du 1 étaient déjà bluffant, ceux du 4 sont fantasmagoriques ! Mais le scénariste devait celui qui s’est fait bouffer par le T-rex du 1 quand il était assis sur les chiottes ! mdr

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    • Oui, m’dame, j’ai une grande gueule et je l’ouvre, même si j’ai rien d’intéressant à dire 😀

      Le film est super, il fait passer un bon moment, mais ça fait blockbuster sans corps ni couilles… et je te précise, rien qu’à toi (les autres, fermez les yeux) que je n’ai pas été le voir sur grand écran, mais sur un écran de 18″ 😉

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