Titre : Contrée indienne
Auteur : Dorothy Marie Johnson
Édition : Gallmeister (2013)
Résumé :
Dans l’intimité de loges indiennes ou celle de ranches à peine construits, à travers les plaines, derrière les murs des forts militaires ou dans les rues de villes nouvelles, pionniers, Indiens et cow-boys sont confrontés à la dure loi de l’Ouest.
Dotés d’un formidable instinct de survie, ces hommes et ces femmes résistent à la destruction de leurs foyers, de leurs croyances et de leurs rêves.
Ces onze nouvelles – dont deux restaient inédites en français – racontent les incidents devenus légendaires et les paysages encore sauvages de cette terre de frontières.
On retrouve parmi elles « L’Homme qui tua Liberty Valance » et « Un homme nommé Cheval » qui inspirèrent deux grands westerns de John Ford et Elliot Silverstein.
Avec Contrée indienne, Dorothy Johnson, grande dame de la littérature américaine, ressuscite le mythe de l’Ouest américain.
Critique :
Puisque j’étais dans l’Ouest Américain, autant y rester et faire un petit voyage dans le temps vers les années 1860, celles où les indiens avaient encore quelques territoires, quand le Visage-Pâle n’avait pas encore conquis tout l’Ouest.
Ces petites nouvelles m’ont toutes enchantés et mon seul regret sera qu’elles n’aient pas été plus longues car en peu de pages, je m’attachais aux personnages, à leur récit.
De plus, ces récits font la part belle aux Indiens et j’ai aimé me plonger dans leur vie, leur culture, avant d’en être brutalement arrachée au mot « fin ».
Les pages défilent toutes seules, on tremble, on serre les dents, les fesses, on a peur, on sue, on espère, on soupire de soulagement ou on se crispe quand une balle fauche un personnage.
Pas de chichis dans l’écriture, elle est simple mais belle comme une selle western, piquante comme la poudre à canon, âpre et dure comme la vie dans l’Ouest, sèche comme ta gorge après une traversée du désert sans eau (ou sans bière).
Lorsque tu arrives à la dernière page, tu te surprends à secouer le roman, comme tu le ferais avec une gourde, dans le but de récupérer la dernière goutte, celle qui n’est pas pour le slip.
Ma préférée ? Impossible à dire tant à chaque fois je m’émerveillais d’une nouvelle avant de recommencer à la suivante.
Des nouvelles d’une vingtaine de pages, exemptes de gras, elles aussi, l’auteure arrivant à dire tout ce qu’elle a à dire en si peu de page. Exercice périlleux que celui de la nouvelle, mais ici, c’est fait avec brio (avec qui ?).
Bon sang, moi qui voulait le grand air, j’ai été servie, moi qui voulait du calme, j’ai eu mon lot de bousculades, de cris, d’attaques, de larmiches et je pense que là, pour me reposer, je vais tâcher de trouver « Pingui chez les cow-boy ».
Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur, Challenge « La littérature fait son cinéma – 4ème année » chez Lukea Livre et « Le Mois Américain » chez Titine.
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et saches que je ne garde pas la dernière goutte pour mon slip…
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Pour le mur, alors ?? À force de le faire tourner comme un lasso… mdr
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Et y’a des bisons aussi dans ton ouest sauvage au milieu des visages-pales ?
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Hélas, très peu… cette belle bête majestueuse se fait décimer par l’Homme Blanc, le Visage Pâle… et les seuls Bisons que j’ai rencontré était à l’état de steak ou de viande fumée.
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tu ne manques pas d’air ! 😉
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Heureusement, sinon, je mourrais de suite sans air !! 😀
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Ah tu vois, ca m’intéresse!!!Les indiens, j’adooooore…….
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Tu les aimerais moins si tu étais leur prisonnière… :((
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