Il était une fois dans l’Ouest – Once Upon A Time In The West [FILMS]

Pour moi, ce film reste un film culte avec « Le bon, la brute et le truand » ou « Et pour quelques dollars de plus ». Ce sont des films que je ne me lasse pas de regarder, dont certaines scènes sont gravées dans ma mémoire jusqu’à ce qu’Alzheimer nous sépare…

La musique joue aussi un rôle important dans ces films et le talent d’Enio Morricone n’y est pas étranger. La bande originale resta très longtemps en tête des hit-parades. Dans ma tête, l’Homme à l’harmonica joue souvent et me donne toujours des frissons.

La musique était jouée sur le plateau pendant le tournage durant le tournage afin de mieux imprégner les acteurs. Cette partition légendaire a obtenu un succès discographique de la même ampleur que le film qu’elle accompagnait, demeurant classée dans les hit-parades français pendant plus de trois ans.

Pour le Challenge du Mois Américain 2015, je vais vous parler de « Il était une fois dans l’Ouest » (C’era una volta il West en italien dans le texte) qui est un film de Sergio Leone sorti en 1968.

Comme je vous le disais (et je le pensais), ce film est considéré comme le chef-d’œuvre du western spaghetti avec « Le Bon, la Brute et le Truand ». Il a permis aussi un renouveau du western. Ce qui n’est pas rien, avouez !

En 2009, le film est entré dans le National Film Registry pour conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis.

Il était une fois dans l’Ouest est un film dont l’action se passe lors de la conquête de l’Ouest américain. Il évoque l’âpre rivalité des intérêts pour l’appropriation des terres que traverse la construction du chemin de fer et met en scène différents personnages représentatifs des westerns classiques pour mieux les détourner.

Ainsi, le film se trouve être le pont au départ improbable entre western américain et western spaghetti.

Sergio Leone en fait une œuvre imposante et personnelle, ce qui serait la raison de son échec commercial aux États-Unis (où le film fut amputé de plusieurs scènes à sa sortie), contrairement à l‘Europe qui lui a fait un triomphe.

Certains spécialistes du cinéma ont également avancé que ce rejet du public américain était dû au refus de voir Henry Fonda dans un rôle de tueur d’enfant. Henry joue une crapule embauchée par le patron du chemin de fer pour hâter sa construction, à n’importe quel prix, même celui de morts innocents.

J’avoue que voir les beaux yeux bleus de Fonda, dans lesquels je me noierais bien, avoir un rôle aussi immonde, peut traumatiser l’Américain. Moi, je m’en suis remise, ce n’est qu’un rôle.

C’est la belle Claudia Cardinale qui hérita du rôle d’une jeune veuve au grand cœur, seul personnage féminin du film (et que tous les hommes aimeraient se faire) Jason Robards celui de l’aventurier sans scrupule qui trouvera la rédemption.

Charles Bronson interprète un vengeur silencieux… Bronson n’est pas un loquace dans ce film, ses regards parlant mieux que tout le reste.

Ce film, le premier volet de la trilogie Il était une fois…, permet à Leone de revisiter le mythe de l’Ouest américain et, au nom d’un plus grand souci de réalisme, de lui rendre une vérité altérée par les conventions du cinéma américain.

Leone s’est toujours étonné, entre autres reproches qu’il adressait aux westerns classiques, qu’on ne montre pas, par exemple, la réalité de l’impact d’une balle qui faisait un trou énorme dans le corps de la victime.

Ou encore qu’on atténue la violence extrême de cette époque qui voyait pourtant un tueur exhiber les oreilles coupées de ses ennemis pour imposer le respect (voir William Quantrill).

C’est cependant dans un cercle final, l’arène de la vie, que Leone réunit et enferme ses personnages essentiels et exprime le moment de vérité du film qui se conclut, de façon la plus classique, par le duel inhérent à tout western.

Mais bon, je vous dirai ce que j’en ai pensé un peu plus bas, après la fiche technique et la distribution.

Sans oublier des petites anecdotes du tournage et les quelques petits anachronisme du film.

Résumé : Alors qu’il prépare une fête pour sa femme, Bet McBain est tué avec ses trois enfants. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer). Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne…

Fiche technique :

  • Titre : Il était une fois dans l’Ouest
  • Titre original : C’era una volta il West
  • Titre anglais : Once Upon a Time in the West
  • Réalisation : Sergio Leone
  • Scénario : Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati, Sergio Leone
  • Photographie : Tonino Delli Colli
  • Musique : Ennio Morricone, bande originale du film
  • Production : Fulvio Morsella
  • Distribution : Paramount C.I.C.
  • Pays d’origine :  Italie et  États-Unis
  • Langue originale : tourné en anglais, post-synchronisé en italien.
  • Format : Couleurs Technicolor – 2,35:1 (Techniscope) – 35 mm
  • Budget : $5 000 000 (estimation)
  • Genre : drame, western
  • Durée : 180 minutes
  • Film interdit aux moins de 13 ans à sa sortie en France, en accord parental de nos jours.
  • Dates de sortie :
    •  Italie : 21 décembre 1968
    •  États-Unis : 28 mai 1969
    •  Royaume-Uni : 6 juin 1969
    •  France : 27 août 1969

Distribution :

  • Charles Bronson (VF : Claude Bertrand) : L’homme à l’Harmonica
  • Claudia Cardinale (VF : Michelle Bardollet) : Jill McBain
  • Henry Fonda (VF : Raymond Loyer) : Frank
  • Jason Robards (VF : René Arrieu) : Manuel Gutierrez dit « le Cheyenne »
  • Gabriele Ferzetti (VF : Jean-Henri Chambois) : Morton (patron du chemin de fer)
  • Frank Wolff (VF : Henri Poirier) : Peter McBain
  • Lionel Stander (VF : Gérard Darrieu) : Le barman
  • Keenan Wynn (VF : Louis Arbessier) : Le shérif de Flagstone
  • Paolo Stoppa (VF : Jean Clarieux) : Sam, le cocher
  • Jack Elam (VF : Pierre Collet) : Snaky (membre du gang de Frank)
  • Woody Strode : Stony (membre du gang de Frank)
  • Al Mulloch : Knuckles (membre du gang de Frank)
  • John Frederick : Jim (membre du gang de Frank)
  • Aldo Berti (VF : André Valmy) : Un joueur de poker (membre du gang de Frank)
  • Benito Stefanelli : Un joueur de poker (membre du gang de Frank)
  • Michael Harvey : Le lieutenant de Frank jouant au poker
  • Aldo Sambrell (VF : Gérard Hernandez) : Le lieutenant de Cheyenne
  • Enzo Santaniello : Timmy McBain (l’enfant assassiné par Frank)
  • Gaetano Santaniello (VF : Patrick Dewaere) : Patrick McBain
  • Simonetta Santaniello : Maureen McBain

Ce que j’en pense : Mais que du bien ! Ce film est révolutionnaire pour des tas de petits trucs qui sont toujours ancrés dans ma mémoire.

Ne parlons que de l’intro du film… Une gare perdue au fin fond d’une ville qui a tout du trou du cul de l’Amérique. Un quai branlant et dessus, trois tueurs qui attendent le train…

Tous trois sont vêtus de longs manteaux poussiéreux (« long dusty coats«  en amerloque dans le texte).

Qu’attendent-ils ? Le train ? Oui… le train qui amène un mystérieux joueur d’harmonica.

Nos trois tueurs sont envoyés par Frank (Henry Fonda) et ils attendent à la gare sous la chaleur.

Là où la scène devient culte c’est qu’elle fait 11 minutes et que le seul dialogue est le chef de gare dans la 1ère minute. Le reste ne sera que des gros plans sur des regards, des craquements de doigts entendus, la mouche tournant autour de Snaky (Jack Elam, dont le strabisme sert magnifiquement la scène), les gouttes d’eau tombant sur le chapeau ou encore la roue grinçante de l’éolienne.

Voilà une des plus longues scènes de silence du cinéma. Cette séquence constituera aussi le plus long générique de l’histoire du cinéma. Magnifique !

Anecdote : Leone aurait aimé la faire jouer, cette scène, pas les trois protagonistes de « Le bon, la brute et le truand » (à savoir : Lee Van Cleef, Eli Wallach et Clint Eastwood). Je vous en dis plus en bas, dans les anecdotes sur les acteurs.

Un film magnifique, en effet. Pourtant, nous sommes aussi face à un film ultra violent… La pauvre Jill McBain (Caludia Cardinale) qui, descendant du train à Flagstone, ne trouve personne pour venir l’accueillir… et pour cause, l’homme qu’elle avait épousée à La Nouvelle-Orléans est mort, abattu comme un chien avec ses trois enfants par Franck et ses tueurs.

Dans le but faire accuser du meurtre un dénommé Cheyenne (Jason Robards), Franck et sa bande s’était vêtu de cache-poussière. Pour bien signer le forfait et en rajouter un peu, il en laisse un morceau sur les lieux de son quadruple meurtre.

Au début, on ne comprend pas pourquoi McBain est venu construire une ferme dans ce trou perdu. Mais au fur et à mesure de l’enquête, on comprendra pourquoi il s’est établit là et pourquoi il avait tout le matériel pour construire une gare !

McBain a construit sa maison près de la seule source d’eau du coin et vu que le chemin de fer va passer non loin, il devra faire halte pour reprendre de l’eau, d’où un potentiel bénéfice.

Intelligent, le McBain, mais il est tombé sur des margoulins sans âmes et sans conscience qui voulaient ce qu’il avait. À n’importe quel prix, même celui du sang parce que l’odeur des dollars attire les salauds comme une merde attire les mouches.

La construction de la ligne de chemin de fer symbolise en fait le passage entre les deux époques car le train va relier non seulement deux espaces, l’Est et l’Ouest, mais aussi deux époques, celui des pionniers du Far West qui s’efface peu à peu devant celui de la civilisation moderne.

Le propos de Leone se veut prophétique. L’Amérique fondée sur la conquête et la survie se transforme ainsi en une Amérique fondée sur la loi et l’égalité des droits.

Le Grand Méchant du film est Morton, l’employeur de Franck le tueur. Morton est atteint d’une tuberculose des os, infirmité qui le rend fragile face à des hommes déterminés tels que Franck. Morton se déplace dans son train spécial, que pour lui. Un méchant qui ne se salit jamais les mains puisque le sang qui coule l’est de par son homme à tout faire, Franck. Lui, il ne fait que donner les ordres. Pour moi, il est aussi salaud que Franck.

Ce que j’aime aussi dans le film, en plus de l’ambiance, des silences, des dialogues taillés au cordeau, ce sont les flash-back que Harmonica (Branson) revoit…

Nous, spectateurs, devrons attendre la fin du film pour comprendre l’origine de son harmonica et le but de sa vengeance envers Franck. la scène finale du duel et l’entièreté du flash-back vous font dresser les poils sur les bras. Franck était vraiment un homme sans foi ni loi.

L’amitié distante entre Harmonica et Cheyenne est aussi un point fort du film. Notre Charles Branson l’avait croisé, lui et sa bande, dans une auberge sur le chemin de Sweetwater.

Il l’avait même pris pour un membre de la bande de Frank à cause des cache-poussière qu’il portait, lui et ses sbires. Cheyenne avait démenti que les tueurs aient été envoyés par lui.

C’est Harmonica qui avait expliqué à Cheyenne que Jill perdrait ses droits sur Sweetwater si la gare n’est pas construite quand le train arriverait. Cheyenne mit alors ses hommes au travail pour construire les bâtiments à partir des matériaux disponibles achetés par Mc Bain.

Les dernières images sont belles aussi. Harmonica, vengé, s’éloigne de la nouvelle gare construite, emportant avec lui Cheyenne, mortellement blessé, pendant que Claudia Cardinale sert de l’eau aux ouvriers du chemin de fer.

Jill, elle, était prête à tout pour survivre. Ce sera la seule à réussir le passage entre l’ancien et le nouveau monde. Cette séquence finale, qui la montre donnant de l’eau aux ouvriers, signifie la fidélité à ses origines, car elle choisit les ouvriers exploités et humiliés comme elle. Tout en prouvant son adaptabilité puisque nous sommes face à des ouvriers construisant l’avenir. Oui, le personnage féminin de Jill est d’une importance capitale dans ce film. J’aime le côté battant de Jill.

Lors de mon premier visionnage, il y a fort fort longtemps, j’avais espéré une historie d’amour entre Jill et Harmonica, mais ces deux là ne sont pas de la même trempe du tout. Elle veut vivre dans son temps et passer à la modernité, lui ne rêve que de solitude et il devra partir loin, très loin, pour la retrouver, l’Ouest étant en train de se conquérir à vitesse grand V.

Ce qui donne aussi tout le poids au film, c’est la manière dont il est filmé : nous avons souvent de fréquentes plongées ou contre-plongées, des caméras placées sous des angles insolites qui allongent les silhouettes ou remplit l’écran d’yeux présentés en très gros plans.

Les combats sont filmés en deux temps comme autant de ballets : d’abord, une lente montée de l’attente qui accroît la tension avant que l’exaspération des nerfs n’explose dans les coups de feu.

L’un des intérêts du scénario, écrit, entre autres, par Bernardo Bertolucci et Dario Argento, est d’en montrer les répercussions sur les personnages eux-mêmes qui n’ont d’autre choix que de disparaître ou de s’adapter.

Trois d’entre eux ne s’intègrent pas et sont appelés à s’effacer.

C’est d’abord Frank, hors-la-loi, chef de bande et rebelle à toute légalité, qui représente une époque révolue car, désormais, la loi se généralise.

Le bandit généreux, Cheyenne, dont le romantisme n’a plus sa place dans une société devenue mercantile, disparaît également.

C’est enfin Harmonica dont le mode de vie fondé sur le sens de la justice et le goût pour la solitude ne peut s’accommoder d’un monde de plus en plus organisé et fondé sur la collectivité.

On songe, à son propos, au beau mouvement de caméra qui, par un travelling circulaire, donne à voir, en un plan de plus en plus général, le chantier du chemin de fer, puis les dizaines d’ouvriers au travail et le personnage d’Harmonica qui s’y fond comme s’il disparaissait en tant qu’individu, comme s’il s’agissait de la fin de l’individu.

Putain, quel grand film ! Sans en faire trop il dit tout. Le jeu des acteurs est superbe, les scènes, les décors, tout est transcendé. Mais je perds toute objectivité lorsque je parle de ce monument du cinéma western.

Acteurs :

  • Sergio Leone, qui avait essayé d’engager Charles Bronson dans les films Pour une poignée de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, obtint enfin son accord pour interpréter Harmonica, un Mexicain obnubilé par le désir de venger son frère assassiné par Frank.
  • Pour le rôle de Frank, Leone tenait absolument à Henry Fonda, en contre-emploi des rôles de braves types honnêtes, nobles et positifs qui firent sa renommée : il joue ici un tueur ignoble n’hésitant pas à massacrer des innocents et des enfants et crachant à tout bout de champ. Eli Wallach, qui interprétait Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand, persuada Fonda d’accepter le rôle. Ce dernier se fit projeter tous les films de Leone, qu’il ne connaissait pas, avant de se décider. Au tout début du tournage, Leone, voyant Fonda avec des lentilles de couleur marron et une moustache, voulut immédiatement le remplacer. Mais après avoir été maquillé et habillé, celui-ci convainquit le réalisateur sans avoir dit un seul mot. Sa performance est remarquable, car né en 1905, il avait 63 ans lors du tournage du film, dans lequel il semble beaucoup plus jeune, surtout dans le flash-back final qui révèle le motif de la vengeance d’Harmonica.
  • C’est à Robert Hossein qu’on proposa d’abord le rôle de Morton avant de le confier à Gabriele Ferzetti.
  • Le premier jour, Jason Robards jouant Cheyenne, arriva complètement ivre. Sergio Leone menaça de l’exclure du tournage s’il recommençait. Par la suite, il ne causa pas de problèmes, sauf le jour de l’annonce de l’assassinat de Robert « Bobby » Kennedy (le frère cadet de JFK). Il obligea alors Leone à arrêter le tournage pour le reste de la journée.
  • Pour la scène d’ouverture avec les trois tueurs (Stony, Snaky et Knuckles), Sergio Leone désirait, en forme de clin d’œil, les faire jouer par les trois protagonistes du Bon, la brute et le truand : Lee Van Cleef, Eli Wallach et Clint Eastwood. Mais ce dernier, dont la notoriété commençait à grandir, refusa car son personnage mourrait dès le début du film. L’un de ces gredins est joué par Jack Elam, second couteau dont le strabisme sert admirablement la scène. L’acteur noir est Woody Strode, devenu célèbre dans le monde du western pour avoir joué le Sergent noir de John Ford. Le dernier larron, Al Mulock, a interprété un chasseur de primes manchot dans Le Bon, la Brute et le Truand.

Tournage :

  • Le tournage s’est déroulé d’avril à juillet 1968.
  • Le film a été tourné à Monument Valley en Arizona, dans la région de Moab dans l’Utah ainsi qu’à La Calahorra et à Tabernas (à Western Leone) en Andalousie.
  • Les scènes d’intérieur de l’établissement de Lionel Stander, situé dans Monument Valley, ont été filmées à Rome aux studios de Cinecitta. Lorsque les hommes de Cheyenne y pénètrent, on aperçoit un nuage de poussière rouge. Celle-ci a été apportée de Monument Valley afin de donner plus de réalisme à la scène.
  • La demeure des McBain est le reste du décor d’un village médiéval construit pour le film Falstaff d’Orson Welles en 1965 dans la région d’Alméria. Leone l’a racheté puis restauré.
  • Dans ce film, Claudia Cardinale et Paolo Stoppa font la plus « longue » randonnée de buggy de l’histoire du cinéma. Elle commence en Espagne, passe par Monument Valley dans l’Utah et se termine à la ferme des McBain en Espagne.

Anachronismes ou petites erreurs :

  • Lors de la préparation de la fête du mariage, la fille de McBain chante quelques lignes de Danny Boy, une chanson écrite en 1910.
  • Le conducteur qui emmène Claudia cardinale à la ferme cite Charles E. Stenton, « La Fayette nous voilà » (1917).
  • À l’arrivée de Jill, le cadran de l’horloge de la gare est montré à deux reprises : visiblement dans un plan il est neuf, dans un autre il est abîmé.
  • Lorsqu’Harmonica rencontre Jill dans le ranch McBain, il a une estafilade à la pommette gauche. Le lendemain lorsqu’il va à la rencontre de Franck, sa pommette est intacte.
  • Dans la scène de la pendaison, Franck met un harmonica écrasé sur la tranche dans la bouche d’Harmonica. Dans les plans suivants le même harmonica est intact, pour apparaître de nouveau écrasé (par les dents qui le serrent) au moment où Harmonica tombe à terre.

Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur et « Le Mois Américain » chez Titine.

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  4. Je n’aime pas trop les westerns. Mais tu en parles avec tellement de fougue et d’anecdotes que je vais voir si je le trouve à la média ou au ciné. Il y a un ciné dans Paris qui passe de vieux films dont beaucoup beaucoup de western 🙂

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  6. Hou Hou, Magnifique Sergio Leone, la revanche Européenne sur l’hégémonie des studios Américains dans la thématique « chevauchée sauvage, armé de six-coups ». Sublimes acteurs qui ont osés tourner sous les ordres d’un réalisateur Italien. Scènes d’antilogies, répliques cultes, merci de nous avoir fait une piqure de rappel via ton blog. Mais une chose me tracasse, tu parles d’Alzheimer, qui tenait son rôle ? 🙂 @bientôt, Grybouille.

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    • Oui, magnifique western spaghetti qui a fait dans le réalisme, loin des mièvreries de certains films où quand tu tires sur un homme, il n’a même pas un trou de balle… mdr

      J’ai appris que Branson était déjà demandé sur le plateau de la trilogie du dollar mais qu’il n’avait pas voulu, faisant de ce fait le bonheur d’un certain Clint Eastwood… 😛

      Alzheimer avait le rôle de l’espion, celui qui est là, que tout le monde sait qu’il est là, mais que toi, tu ne le sais pas… une teigne, ce Al Zheimer !! ;-))

      Gros kiss

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