Titre : Les loups à leur porte
Auteur : Jeremy Fel
Édition : Payot et Rivages (2015)
Résumé :
Une maison qui brûle à l’horizon ; un homme, Duane, qui se met en danger pour venir en aide à un petit garçon qu’il connaît à peine ; une femme, Mary Beth, serveuse dans un dîner perdu en plein milieu de l’Indiana, forcée de faire à nouveau face à un passé qu’elle avait tenté de fuir ; et un couple, Paul et Martha, pourtant sans histoires, qui laisseront un soir de tempête, entrer chez eux un mal bien plus dévastateur.
Qu’est-ce qui unit tous ces personnages ? Quel secret les lie ?
C’est à ce grand puzzle que nous convie ici Jérémy Fel, dans une atmosphère énigmatique et troublante entre Twin Peaks et les romans de Joyce Carol Oates.
Critique :
Ce roman est composé de nouvelles qui forment une véritable toile d’araignée pire que celle de Spiderman.
Des histoires où tout se croise, s’entrecroise, se mêle, entremêlement, se démêle et vous ensorcelle.
Tout se tient, tout se recoupe, tout est lié par un fil d’Ariane qui vous entrainera dans des méandres de ce puzzle afin de mieux vous surprendre.
Vous aviez oublié un personnage ? Vous ne pensiez plus à lui ? Pas de soucis, au fil d’une autre nouvelle, vous risquez de le retrouver, de le croiser ou d’entendre parler de lui. Que la nouvelle se déroule aux États-Unis ou en France, comme quelques unes.
Étrange comme parfois des personnes séparées par un océan peuvent avoir des connexions entre elles. Tout n’est que vieilles connaissances, ici.
Malgré la brièveté des histoires, les personnages sont détaillés et nous en apprendrons plus sur eux durant les différentes nouvelles dans lesquelles ils interagissent.
Les récits sont profonds, noirs, parfois un peu trop noirs et j’ai notamment bougonné sur les récits composés de réveils brutaux suite à des rêves car le procédé est un petit peu trop utilisé dans le livre. Ce sera ma seule critique.
Danc ce roman à la construction étonnante nous nous trouvons avec des personnes qui ont eu, un jour, les loups à leur porte, bien que parfois le prédateur devienne le prédaté…
Les paysages sont variés puisque des États-Unis on peut se retrouver ensuite en France, se trouver dans un trou du cul de la campagne et ensuite passer à une ville bruyante et parfaitement éclairée. Mais attention, la lumière des néons cache parfois des bêtes sauvages.
Un roman puzzle où l’on pourrait facilement perdre son âme sans jamais perdre le fil de l’histoire dans les nombreux tiroirs, sauf si vous mettez 6 mois à le lire.
Étonnant, bien construit, jubilatoire de noirceur et beaucoup de tension durant la lecture. Cardiaques, n’oubliez pas vos pilules pour certains passages.
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2015-2016) et « Le Mois Américain » chez Titine.
Ping : Challenge Thriller et polar – session 2015-2016, bilan final | deslivresetsharon
Je l’avais commencé sans conviction mais je me suis vite laissé prendre au jeu. Au final une très belle surprise et un sacré boulot narratif pour un premier roman. Merci vile tentatrice pour ce conseil avisé 🙂
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Mais de rien ! Lea Touch Book, c’est elle qui a commencé, la coupable de mon coup de coeur ! Je ne savais pas à quoi m’attendre, j’ai été surprise, agréablement !
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Ping : Bilan du Mois Américain : Septembre 2015 | The Cannibal Lecteur
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Septembre 2015 | The Cannibal Lecteur
Je suis assez curieuse et tentée! J’aime les nouvelles et la construction me parle tout particulièrement! ( tu comprendras )
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Et si je ne comprends pas, je prendrai deux aspirines ! PTDR
Je ne m’attendais pas du tout à cela, j’avoue ! J’avais lu les chroniques, mais j’avais fait le vide dans ma tête pour ne pas partir avec des mauvaises idées.
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bel esprit
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Il est mouru mon esprit ! 😀 Exterminé par un gros rubhe…
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ma pauvre 😦
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Mais tel le Christ, il ressuscite !! Mhouhahaha
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c’est qui celui là ?? ( je suis en train de lire le dernier King je me sens athée comme jamais! lol )
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Bah, c’est pas les hommes et l’église qui font la religion ! Eux, il la détourne pour eux, rien de plus. N’amalgamons pas les deux… si je te tire dessus avec une arme et que je te tue, qui est coupable, l’arme, ou moi ?? Moi, bien entendu… pour la religion, c’est pareil, les coupables sont les hommes…
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pas en état de débattre là dessus 🙂
c’est l’heure d’aller in bed with Stephen 😉
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Fais de beaux rêves avec Stephen !
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c’est raté j’ai quasi pas dormi boudiou !
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Mince alors…. Le King n’est pas une machine à rêves !
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ho que si! tu verras 🙂
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Une machine à cauchemars !!!! En ce moment, je me fais le fils !
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faudra que j’essaie aussi !
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Pas mal, le fiston !
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lourde hérédité!
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Oui, je peux comprendre qu’il n’ait pas voulu publier sous son véritable nom. Mais bon, être le fils de, ça ouvre les portes et qu’on ne me dise pas le contraire 😛 Ensuite, faut prouver que tu as du talent…
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c’est ça le plus dur en général
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Oui, mais la porte était déjà grande ouverte, d’autres ont du talent et la porte reste toujours close.
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alleluia
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Une très belle chanson, ça !
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mhouais… 😉
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J’adore ce livre, c’est le meilleur premier roman de cette rentrée littéraire je trouve ^^
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Ne suivant pas la rentrée littéraire, je ne pensais même pas lire un roman de cette fameuse rentrée, c’est te dire… je suis les conseils des amis bogueurs/euses ;-))
J’ai adoré aussi, cette manière de tout croiser alors qu’on ne s’y attend pas.
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Il me tente bien celui-ci, avec sa construction originale.
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Construction puzzle et à tiroirs… on ne lit pas souvent ce genre de roman.
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Ping : Le mois américain – Récapitulatif | Plaisirs à cultiver
voilà un titre qui pourrait bien m’intéresser. Il y a un tout petit peu de lumière dans la pénombre ou pas ?
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Oui, il y a de la lumière… tu veux que je le prête à ta femme ???
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pas mal 🙂 je note je note merci 😉
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Note-le bien ! ;-))
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Ouah ca e tente bien!!!!Et pourtant d’habitude les nouvelles c’est pas trop mon truc!!!;)
Bravo tu as éveillé mon intérêt!!!!;)
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Des nouvelles qui se télescopent alors que tu ne t’y attend même pas durant les trois premières… je te le prêterai ;-))
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