Auteur : Joe Hill
Édition : J.-C. Lattès (2014)
Résumé :
Il suffit que Victoria monte sur son vélo et passe sur le vieux pont derrière chez elle pour ressortir là où elle le souhaite. Elle sait que personne ne la croira. Elle-même n’est pas vraiment sûre de comprendre ce qui lui arrive.
Charles possède lui aussi un don particulier. Il aime emmener des enfants dans sa Rolls-Royce de 1938. Un véhicule immatriculé NOSFERA2.
Grâce à cette voiture, Charles et ses innocentes victimes échappent à la réalité et parcourent les routes cachées qui mènent à un étonnant parc d’attractions appelé Christmasland, où l’on fête Noël tous les jours ; la tristesse hors la loi mais à quel prix…
Victoria et Charles vont finir par se confronter. Les mondes dans lesquels ils s’affrontent sont peuplés d’images qui semblent sortir de nos plus terribles cauchemars.
Critique :
Le Fils vaut-il le Père ? Le Père a-t-il passé au Fils une partie de son talent de conteur ? Le Saint-Esprit créatif du King est-il aussi présent chez le Fils ?
Tel Saint-Thomas, par un beau matin, je voulais aussi voir de mes yeux lus que le Fils avait profité de l’Encre Merveilleuse, le Saint-Graal du Père.
Sûr que je ne ferai pas comme Pierre en reniant le Fils avant le chant du nosferatu, le soir au fond d’une Rolls !
En vérité je vous le dis, le Fils a exhaussé mes vœux en m’offrant une lecture aussi jouissive qu’un Châteauneuf-du-pape grand cru. Alléluia !
Des personnages bien travaillés, forts, pouvant changer de caractère en prenant de l’âge ou au fil des pages, selon les épreuves qu’ils ou elles auront traversé.
Un scénario recherché et plus qu’intéressant car nous sommes à cent lieues d’une banale histoire de vampire suceur de sang. Ici, c’est bien pire qu’un Dracula, plus glaçant, plus terrifiant. Du fantastique comme je l’aime.
La plume du King Jr a roulé sur le papier aussi bien que le vélo Raleigh de Vic lorsqu’elle s’élançait, debout sur les pédales, dans le pont couvert (ceux qui l’ont lu comprendront, les autres imagineront) et tout le récit a carburé aussi bien que les pistons de la vieille Rolls de Charlie Manx.
On ne s’embête pas durant la lecture, les moments plus calmes seront entrecoupés de quelques essorage de la poignée de gaz de la Triumph parce que de temps en temps, faut envoyer du plus lourd lorsqu’on chevauche une moto. Ce sera 620 pages qui fileront à la vitesse du vent.
Du suspense, de l’angoisse et une visite glaçante dans les allées du parc de Christmasland qui m’a collé des sueurs froides, le Fils jouant, comme son Père, avec nos peurs primales et enfantines.
Tous les feux de l’enfer seraient encore trop cléments envers un homme, ou une femme, qui torture ses propres enfants.
Sans oublier un Méchant réussi, aidé d’un acolyte aussi sadique que bête et qui n’arrête pas de causer. Vous n’aimeriez pas que ces deux là vous prennent en stop ou que Charlie vous emmène dans son extrospection personnelle. Les introspection de Sherlock Holmes ne fichent pas la trouille, elles.
— Si je n’ai pas très faim, c’est sans doute parce que tes bavardages incessants m’ont plus que rassasié. Un sacret paquet de calories inutiles.
Mes bien chers Frères, mes biens chères Soeurs, Lisez-le tous ! Lisez le NOS-PÈRE-À-TOUS du Fils car, par l’entremise de sa tante Artémise (*), vous boirez l’encre du Père. Et si y’a le téléphon qui son, vaut mieux pas y répondre ici ! Ceux qui l’ont lu comprendront…
Ainsi soit-il pour le roman de Joe Hill…Le Père a bien eu un Fils. Ite missa est.
(*) Référence à la chanson de Nino Ferrer « Le Telefon »
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2015-2016) et Le « Challenge US » chez Noctembule.
Ping : Challenge Thriller et polar – session 2015-2016, bilan final | deslivresetsharon
Depuis cette jouissive lecture, j’ai un peu peur d’avoir une envie irrépressible de mettre la radio dans le four thermostat 250 si elle se met à diffuser des chants de Noel en boucle ! Et je conserve un masque à gaz sous la main en cas d’effluves de pain d’épice (en plus, j’ai horreur du pain d’épice !!!)… Mais à part ça, tout roule 😀
Super chronique, porteuse de sacrés souvenirs ^^ Merci 🙂
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Et pas le téléphone dans le four ?? 😀 Fais comme moi, zappe quand ça se met à chanter Nowel, écoute ta propre zique où tu banniras les chants grégoriens, évite la téloche à cette période et fout ta tête sous la couette jusqu’au 2 janvier ! Nous survivrons à la folie de noël qui me pompe l’air à moi aussi… pas noël mais ce qu’on en a fait.
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Ping : Bilan Livresque Mensuel : Octobre 2015 | The Cannibal Lecteur
Ma mère, je ne peux que vous donner l’absolution pour cette gracieuse chronique!!! Soyez bénie, car je vais crier Alléluia et le lire!!!
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Lisez-le, ma Fille et repentez-vous de ne pas encore l’avoir lu !
Ne mettez pas le cierge là où il ne faut pas, sinon, voilà ce que ça donne :
Dans le Couvent des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, sœur Madeleine tombe enceinte.
La mère supérieure la convoque et la renvoie sans discuter.
Une semaine plus tard, c’est au tour de sœur Agnès de tomber enceinte.
De la même manière, elle est convoquée puis renvoyée par la mère supérieure.
Deux semaines encore plus tard, c’est au tour de sœur Marie (85 ans) de tomber enceinte !!!
Choquée, la sœur supérieure, à bout de nerfs, la convoque et la renvoie elle aussi…
Puis, trois semaines après… La mère supérieure tombe à son tour enceinte!!!
Là, elle convoque tout le couvent (ainsi que les sœurs Madeleine, Agnès et Marie), et leur tient ces paroles :
« Bon, les frangines, y a un petit salopard qui s’amuse à éjaculer sur les cierges, faut le débusquer et lui faire la peau!!! »
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Tu m’as convaincue, O révérende mère !
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Je le savais ! Heu, tu as une liseuse, hein ? Je dis pas de conneries ?
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Rhoooooo c’te putain de chronique !!! J’adore !
Je me note ce livre et me fixe de le lire avant la fin de l’année 🙂
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Si tu le lis pas avant la fin de l’année, je te tarte ta gueule à la récré ! mdr
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Mdddrrrr
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Punaise, de chronique alléchante ! Tu m’intrigues au plus au point, en plus j’adore le père… Bon ok, un de plus de noter, encore et toujours, pense à mes nuits d’insomnie !
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Pense à mes nuits d’insomnies à moi si je veux vider ma PAL.
Tu n’es pas encore passé à la liseuse ??
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C’est presque rassurant de savoir que le fils est un digne héritier. Bon sang ne saurait mentir 🙂
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Si son père n’est pas son père, alors, c’est que le facteur avait du talent littéraire 😉
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ou le mec qui relève les compteurs
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ça peut marcher aussi, tout dépend de la femme… et des prouesses de ces deux corps de métier 😉
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joli jeu de mots, de bon aloi ! lol
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Hihihihi
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Entre le Saint-Esprit, le Saint-Graal et le Saint-Thomas, je ne sais plus du tout à quel sein me vouer ?
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Les seins les plus proches de ta main… mdr
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Je ne savais pas qu’il écrivait. A découvrir donc. *Marie*
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Le p’tit a appris à écrire sur les genoux de papa, sans doute parce qu’il le fait bien.
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Ça fait un moment qu’il me tente celui ci et j’avais déjà adoré son roman « Cornes » et les comics « Lock&Key »… Par contre j’ai un peu peur d’avoir vraiment peur… ^-^
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Pas encore lu Cornes. Mais je compte bien le faire ;-))
Faut pas avoir peur d’avoir peur, la peur est saine et ça fait du bien.
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Je vais me laisser tenter (mais si je fais des insomnies, ce sera de ta faute ! ^-^)
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J’ai les épaules larges ;-))
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Allez l’OUIA !
Je confirmer que le fils est le digne héritier de son paternel… Laisse toi tenter par Cornes (non ce n’est pas une histoire de cocu) tu devrais prendre ton pied (ou autre chose, as you want).
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J’ai Cornes en ligne de mire, mais j’ai revival aussi. Peut-on les lire tous les deux romans en même temps ? Une page de l’un, une page de l’autre ?
Cornes, en fait, ça parle de campagne, de vaches qui broutent paisiblement l’herbe verte… Mheu !
Je prendrai ce qui passera devant moi ;-))
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Bon il faudra que je le tente!!!!!;)
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Oui, faudra !!
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