John Chapman est un ancien soldat souffrant de syndromes post-traumatiques. Lorsque sa sœur, volontaire dans une organisation humanitaire est agressée au Brésil, il part sur place pour traquer les criminels. Il va alors plonger dans l’univers interlope des favelas…
Genre : Action
Réalisateur : Ernie Barbarash
Avec à l’affiche : Michael Jai White, Neal McDonough, Laila Ali, Lateef Crowder, Hazuki Kato, Masashi Odate, Millie Ruperto
Date de sortie : 05 Septembre 2014
Ce que j’en ai pensé :
Est-ce que ça vaut vraiment la peine de faire une critique de ce film d’action ? Oui et non.
Non parce que le scénario est téléphoné et j’avais déjà compris ce qui allait se passer après quelques minutes sans en avoir vu le résumé.
Oui parce que c’est un film d’action « correct » qui m’a fait passer le temps et dont j’ai aimé les scènes de combats.
L’intrigue est pourrie de lieux communs, comme je vous le signalais et la fin « happy end » est pressentie directement.
Mais bon, si on a un moment à perdre et rien à faire d’autre (Chouchou regardait le film et je n’arrivais pas à ma concentrer sur ma lecture, donc…).
L’acteur Michael Jai White n’est pas un grand bavard, mais plutôt un homme d’action avec des silences qui en disent longs. La faute à son personnage qui n’est pas un modèle d’expressivité.
Niveau coupables, j’avais trouvé de suite qui était dedans et j’ai eu des soupçons pour un troisième durant tout le film. Raté pour le dernier… Comme quoi, il y avait un truc dedans qui n’était pas téléphoné, tiens.
Neal McDonough, acteur que je connaissais pour son rôle dans « Desperate Housewives » est parfait ici, toujours à jouer les ambigus...
Le début démarre doucement, on place les personnages, la trame et de ce fait, peu de combats. Eux, ils auront la part belle sur la fin du film. Des beaux combats…
Niveau cadavres, il y en a tellement que ça en devient risible.
Dommage, il y avait moyen de faire un film un peu plus recherché avec le dépaysement qu’offraient les favelas de Rio et tout ce qui tourne autour niveau trafics en tout genre.
Moyen de faire plus aussi avec un vétéran de l’Irak traumatisé...
Un film fait pour admirer admirer la grosse masse de muscles qu’est Michael Jai White, ça ne pas chercher bien loin dans la psychologies des personnages, ça castagne un peu trop pour être crédible (vous savez, le mec qui se relève encore et toujours ou le gars qui, seul face à trois autres, arrive pourtant à les mettre K.O), ça canarde de partout, un seul mec fout en l’air une organisation bien rodée juste parce qu’il voulait savoir qui avait cassé la gueule à sa sœur…
C’est bourrin, bourré de testostérone mais bon, au moins, ça n’essaie pas de faire autre chose que de vous détendre tout en défouraillant du yakusa à tour de bras.
Bourré de bons sentiments, quoi… À voir si on n’a rien d’autre à faire…
Le « Challenge US » chez Noctembule.
(Film visionné bien avant les attentats du 22/03/16).
Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mars 2016 | The Cannibal Lecteur
Le genre qui te fait déconnecter complet et qui te permets de ne pas réfléchir ! De temps en temps ça fait du bien 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, le résumé parfait !
J’aimeAimé par 1 personne
Alors moi c’est le genre de films qui me fait fuir parce que j’en ai peut-être trop vu dans ce genre ! Mais rien que pour tes commentaires, ça vaut le détour ! 😀
J’aimeAimé par 1 personne
C’est du déjà vu, mais parfois, ça fait du bien, tu éteins ton cerveau et tu profites, tout en riant des trucs clichés et téléphoné. Ensuite, tu te marres en me lisant ! 😀
J’aimeAimé par 1 personne
Mon cerveau est déjà souvent éteint sans que je le lui demande alors non, je ne vais pas l’éteindre !!! 😀 Je peux aussi rire avec le cerveau allumé , arf ! 😀
J’aimeAimé par 1 personne
J’éteins de temps en temps le mien, mais pas toujours facile de trouver le bouton »off »…
J’aimeJ’aime
Belette, j’aime ce genre de film… Il me faut un héros invincible, une cause à défendre…, des méchants très méchants… Alors, si un jour je vois le dvd pas cher, je le prendrai !
J’aimeAimé par 1 personne
Et bien tu auras tout ça !! J’avoue que de temps en temps, ça fait du bien et met le cerveau au repos. Mais regardé en février, trop tôt…
J’aimeJ’aime