State of play – Jeux de pouvoir est une mini-série britannique en six épisodes de 52 minutes, créée par Paul Abbott et diffusée entre le 18 mai et le 22 juin 2003 sur BBC One.
En France, la mini-série a été diffusée à partir du 26 mai 2005 sur Jimmy et rediffusée entre le 5 janvier 2008 et le 19 janvier 2008 sur Arte. Au Québec, c’est à partir du 15 septembre 2009 sur Télé-Québec.
1. Synopsis :
Au travers de l’enquête d’une équipe de jeunes journalistes du Herald portant sur deux morts mystérieuses liées à une possible affaire d’État, cette courte série explore les rapports tortueux qu’entretiennent le monde politique et les médias en Grande-Bretagne.
2. Distribution :
- David Morrissey : Stephen Collins
- John Simm : Cal McCaffrey
- Kelly Macdonald : Della Smith
- Bill Nighy : Cameron Foster
- Philip Glenister : William Bell
- Amelia Bullmore : Helen Preger
- James McAvoy : Dan Foster
- Polly Walker : Anne Collins
Ce que j’en ai pensé :
« Le nec plus ultra du savoir-faire british au service d’un suspense magistral, qui tient le spectateur en haleine jusqu’à l’ultime rebondissement ». (Arte)
Et ils ont raison ! Suspense, jeux de pouvoir, magouilles politiques, enquête journalistique,… et une fin étonnante.
Vous allez encore me dire que je fais dans les vieilles séries alors que j’ai des toutes nouvelles sur mon DD et qu’il déborde…
Oui, je sais, mais bon, Mois Anglais oblige, je ressors mes vieilleries des malles et je vous déniche des trésors, alors on dit merci quoi ? Merci la Belette Cannibal !
Et puis, je dois aussi cette découverte de la série à Norah, alors, hein, elle avait tout de même bon goût, ma papoteuse du forum.
Si HBO a « The wire », la BBC a « State of play » !
Ici, la Vielle Dame (BBC) nous a concocté un excellente série « thriller politique » en 6 épisodes seulement et on peut dire qu’elle n’a pas à rougir devant son homologue américaine car elle partage avec The Wire les même qualités d’écriture et d’interprétation.
Vu son succès, « State of play » a fini par intéresser Hollywood qui a confié l’adaptation au scénariste des Jason Bourne et les rôles principaux à Ben Affleck et Russell Crowe : ce fut un massacre à la tronçonneuse ! Z’auraient mieux fait de se contenter de l’excellent The Wire !
Le savoir-faire britannique reste le meilleur pour cette série car ils ont développé leur histoire sur le nombre d’épisodes nécessaires, ni plus ni moins. Dans un film, on est limité par la durée.
Anybref !
De quoi on cause, dans cette série ? Et bien, dans un shaker (et pas à la cuillère), on mélange une enquête criminelle ET journalistique, le tout sur fond de politique. Moi, je ne me sens plus !
De plus, elle ne vous prendra pas trop de votre temps puisqu’elle ne compte que 6 épisodes dont le rythme est haletant, sans temps morts, parfaitement maitrisé vous donne toujours envie d’aller plus loin.
Je n’ai pas vu passer les six épisodes. Ni à l’aller, ni au match retour.
Attention, il faut un peu s’accrocher pour tout comprendre. Nous sommes chez des journalistes qui enquêtent dans le milieu politique, donc, faut suivre et faire gaffe à pas marcher dedans.
Vous allez découvrir, sur fond de complot, les relations ambiguës entre politiciens, journalistes et grandes entreprises.
Les histoires personnelles des personnages sont comme l’ami Ricoré puisqu’elles arrivent toujours au bon moment (mais sans les tartines, les croissants) pour vous permettre de respirer entre deux révélations importantes.
Les acteurs sont bien dans leurs rôles et nous retrouvons notamment John Simm (Cal) dont je vous parlais dans « Life On Mars »; James McAvoy (Dan) qui sera un futur Professeur Xavier chez les X-Men; Philip Glenister (commissaire Bell) qui est Gene Hunt dans « Life On Mars » et bien sur Bill Nighy (Rufus Scrimgeour dans Harry Potter and the Deathly Hallows et Davy Jones dans Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit).
Pour moi, la grande force de « State of play » tient dans son intrigue.
Cette putain de série vous tiendra en haleine grâce aux jeux de faux-semblants qu’elle développe et qui maintient un suspense jusqu’au bout en jouant sur le mystère qui entoure les suspects et leurs mobiles potentiels.
Ici, pas de flics pour mener une enquête, ce sont des journalistes qui le font et les concepteurs de la série ont bien joué avec cette rivalité qu’ils ont entre eux.
Je vous le dis encore une fois, on ne voit pas le temps passer et pour peu que vous aimiez les enquêtes qui sortent de l’ordinaire, les magouilles politiques que l’on déterre, les magouilles que l’on met au grand jour et les rendez-vous secret avec des gorges-profondes, ma foi, cette série est faite pour vous !
C’est riche, prenant et toujours actuel car dans la politique, ♫ Non, non, rien n’a changé ♪ Tout, tout à continué, héhéhé ♫
Le Mois anglais 2016 (Saison 5) chez My Lou Book et Cryssilda.
Ping : The English Month Is End !! Oh Fuck ! – Bilan [Juin 2016] | The Cannibal Lecteur
Vu le casting, je vais aussi aller regarder ça de plus près !! 🙂
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Regardez bien sous la loupe de Sherlock ! 😉
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Je suis passée à côté de cette série ????! Il faut que je regarde il y a des grands acteurs !!! 😀
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J’avais une copinaute qui avait de très bons goûts en matière se de série et j’en ai profité !! Oui, faut presque que tu la regardes car elle est bonne !
Évite les versions au goût prononcé de pop-corn, ne choisis que celle au goût de scones et de thé !
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J’adore cette série.
L’intrigue est excellente et le casting est aux petits oignons.
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Oui, j’ai adoré aussi au premier visionnage ! Un truc de fou, une intrigue à couper au couteau, des acteurs au top ! Trop fort ces anglais !
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