[Série] Endeavour : La série qui n’a rien d’un Morse !

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Les Enquêtes de Morse (Endeavour) est une série télévisée britannique créée par Russel Lewis d’après les romans de Colin Dexter, et diffusée depuis le 2 janvier 2012 sur ITV.

Il s’agit d’une préquelle de la série Inspecteur Morse (Inspector Morse) racontant les débuts de l’inspecteur Morse en 1965.

En France, elle est diffusée sur France 3.

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1. Synopsis :
Après avoir quitté l’université d’Oxford et l’armée, le jeune Endeavour Morse revient à Oxford, à la suite d’une affectation, en tant que policier.

La culture acquise lors de ses études, la connaissance du milieu professoral et estudiantin, sa passion pour les mots croisés et l’opéra font de lui un policier perspicace et tenace malgré les réticences de sa hiérarchie et de ses jeunes collègues.

Il trouve un appui auprès de son supérieur direct et mentor, Thursday, qui va le garder comme adjoint.

Au fur et à mesure des enquêtes, on devine un passé familial et sentimental douloureux et on assiste à l’évolution d’Endeavour Morse vers l’adulte qu’il sera dans les romans de Colin Dexter et la série « Inspecteur Morse ».

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2. Distribution :

  • Shaun Evans : Endeavour Morse, agent de police
  • Roger Allam : Fred Thursday, inspecteur chef
  • Anton Lesser : Reginald Bright, Superintendant
  • Jack Laskey : Peter Jakes, sergent
  • Sean Rigby : Jim Strange, agent de police
  • James Bradshaw : Dr Max Debryn, médecin légiste
  • Abigail Thaw : Dorothea Frazil, rédactrice en chef du journal Oxford Mail
  • Caroline O’Neill : Win Thursday, épouse de Fred Thusday
  • Sara Vickers : Joan Thursday, fille de Fred Thursday
  • Jack Bannon : Sam Thursday, fils de Fred Thursday

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Première saison (2013)

  1. Énigmes (Girl)
  2. Le Fantôme de l’Opéra (Fugue)
  3. Visite royale (Rocket)
  4. De père en fils (Home)

Deuxième saison (2014)

  1. Le trésor de Wolvercote (Trove)
  2. Nocturne (Nocturne)
  3. À l’infini (Sway)
  4. Les garçons perdus (Neverland)

Endeavour 6552Ce que j’en ai pensé :
C’est sur un blog ami (mais où ? Que la coupable se dénonce !) que j’avais découvert un article sur cette série et ma curiosité m’avait fait aller  téléch… enfin, pomper un épisode afin de me faire ma propre idée.

Je connaissais l’inspecteur Morse – pas celui la série, que je n’ai jamais vue – mais les romans de Colin Dexter dont j’en avais lu quelques uns il y a fort, fort, fort longtemps.

Lui et moi n’avions pas ressenti de folle passion et nous nous étions séparés d’un commun accord.

Mais avec Endeavour Morse, le jeune, là, ça a accroché directement !

Bon, déjà l’époque et le lieu : Oxford (l’Angleterre – si jamais l’un de vous pensait que j’étais ailleurs en juin), milieu des années 60. 1965, précisément.

Le jeune policier Endeavour Morse – qui déteste son prénom, je le comprends, sa mère devait lui en vouloir à sa naissance – est un lovely sexy boy, pour moi. Le regarder n’est pas déplaisant pour les yeux.

Si, si, ça aide un policier minouche ! Bon, faut le scénario qui suive, mais ici, on est dans de la toute bonne série.

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Attention, c’est pas le rythme d’un 24h Chrono ou d’un Expert !

J’ai aimé son personnage de flic un peu renfermé, têtu, bougon, qui ne lâche rien, qui n’a pas peur d’aller à l’encontre de la hiérarchie, de s’imposer, grand amateur d’opéra, cultivé et surtout, j’ai joui en l’entendant nous faire des déductions à la Sherlock Holmes au sujet d’un vélo abandonné.

Oh mon dieu, c’était lui, le Maître ! *mode groupie en chaleur enclenché*

Puisque la série passait sur France 3 , j’en ai profité pour m’empiffrer en toute légalité de ce bonbon qui, tel une sucette à l’anis, coule dans la gorge d’Annie…

Les amateurs de 24h chrono (encore eux ? mdr) nous diront que la série va lentement et je ne peux leur donner tort, mais le plaisir n’est pas toujours dans la vitesse ! Il est bien souvent dans la finesse.

Là, je vous fais même de la poésie pour pas un balle de plus !

Ce que j’ai aimé, dans la série, c’est que les débuts d’Endeavour sont rudes, difficiles, il enchaîne les désillusions et s’apprête à démissionner lorsqu’on l’envoie enquêter sur la disparation d’une jeune fille de 15 ans. C’est grâce à sa ténacité qu’il résoudra l’affaire.

Ce qui handicape aussi notre jeune Morse, c’est l’éducation qu’il a reçue à l’Université de Oxford – qu’il a quitté sans avoir obtenu de diplôme.

Certes, elle lui apporte souvent de nombreux avantages, mais aussi son lot d’inconvénients, quand il s’agit de suivre les règles établies par le système de la police. Et notre bellâtre n’aime pas trop les règles.

Le personnage que j’apprécie aussi, c’est Fred Thursday, l’inspecteur chef qui a cru en lui, qui a refusé sa lettre de démission et qui l’a pris sous son aile, devenant ainsi son mentor, alors que Reginald Bright, le Superintendant, aurait tendance à le considérer comme juste bon pour la paperasse.

Entre nous, le Superintendant avait l’art et la manière de me taper sur les nerfs jusqu’à ce qu’il raconte un événement de son passé. Je l’ai regardé autrement car il n’avait pas eu peur de dire qu’il avait eu peur…

Mais revenons à nos moutons (Shaun, le mouton – mdr – le prénom de l’acteur) !

Puisque notre bel Endeavour Morse est passionné d’opéra, les extraits d’œuvres sont nombreux dans les épisodes, ce qui donne des bandes-sons magnifiques !

Sauf si on aime pas ça, bien entendu ! Les amateurs de métal ou de hardcore pourraient trouver la musique différente de ce qu’ils écoutent habituellement…

Le personnage évolue aussi, au fil du temps, et ce qui renforce le plaisir !

De sobre il devient buveur, une histoire d’amour va le faire chavirer dans la douleur, on se doute qu’il a un passé douloureux, pas facile, on voit qu’il a dû mal à se « donner » aux femmes et qu’il finira célibataire endurci !

Une série qui prend son temps durant chaque épisode, des fausses pistes, des sombres secrets, des filles plus trop farouches (pas comme à l’époque victorienne, ici, on sent la révolution sexuelle qui a lieu), des enquêtes qui ont tout du réalisme car on ne coince pas le coupable en deux minutes chrono, ici, on se trompe, on foire, on doit être tenace pour appréhender le véritable coupable.

Et puis, j’aime voir les vieilles voitures, les anciens vêtements des années 60, un certain conformisme, la déférence envers la famille royale (je n’apprécie pas ça, mais elle est dans la conformité de l’année), entendre des musiques d’opéra.

Sans oublier que le jeune Morse est bien plus sexy que son aîné et que ça ne gâche rien, je vous le dis !

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Son personnage est travaillé, en bute avec la hiérarchie, le moindre détail pas net le fait tiquer et que son personnage évolue aussi au fil des épisodes.

Une très belle découverte pour moi ! Merci à celle qui me l’a faite découvrir au travers de son article.

Le Mois anglais 2016 (Saison 5) chez My Lou Book et Cryssilda.

BILAN - Coup de coeur

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