Titre : Bull Mountain
Auteur : Brian Panowich
Édition : Actes Sud (2016)
Résumé :
Chez les Burroughs, on est hors-la-loi de père en fils. Depuis des générations, le clan est perché sur les hauteurs de Bull Mountain, en Géorgie du Nord, d’où il écoule alcool de contrebande, cannabis et méthamphétamine jusque dans six États, sans jamais avoir été inquiété par les autorités.
Clayton, le dernier de la lignée, a tourné le dos à sa fratrie, et comme pour mettre le maximum de distance entre lui et les siens, il est devenu shérif du comté.
À défaut de faire régner la loi, il maintient un semblant de paix. Jusqu’au jour où débarque Holly, un agent fédéral décidé à démanteler le trafic des montagnards. Clayton se résout alors à remonter là-haut pour proposer un marché à son frère. Il sait qu’il a une chance sur deux de ne pas en redescendre.
Ce qu’il ignore, c’est que Holly en a fait une affaire personnelle, et que l’heure des pourparlers est déjà passée.
Petit Plus : Salué par bon nombre d’auteurs fameux, à commencer par James Ellroy, Bull Mountain se lit comme l’histoire de Caïn et Abel dans un Sud plus poisseux que jamais.
Avec ce premier opus d’une violence et d’une force également insoutenables, Brian Panowich signe un roman noir rural et déchirant.
Critique :
♫ Pourtant, que la montagne est belle ♪ Comment peut-on s’imaginer, en voyant un champs de cannabis, que les Burroughs vont s’arrêter ? ♫
Non, le clan Burroughs ne va pas s’arrêter en si bon chemin, ils ont commencé avec de l’alcool de contrebande durant la prohibition puis les suivants ont fait du cannabis et maintenant, de la meth.
Jamais inquiétés… Leur petite entreprise, connait pas la crise… Bien que elle pourrait la connaître avec l’agent Simon Holly qui vient de débarquer pour mettre fin au business florissant de la famille Burroughs qui s’étend tout de même sur six états.
Rien ne fait plus baver une agence fédérale américaine qu’un gros tas de fric. Rien, si ce n’est, bien sûr, un tas plus gros.
Clayton Burroughs, shérif de la petite ville et frère cadet des deux trafiquants là-haut sur la montagne va tenter de proposer à son frangin de se ranger des voitures… et c’est là que les romains s’empoignèrent.
— Ce que je comprends (…) c’est que tu envisages de te maquer avec les fédéraux qui ont tué un de tes frères puis d’essayer de convaincre ton autre frère, l’autoproclamé parrain des ploucs de Bull Mountain, de laisser tomber l’entreprise criminelle de toute une vie, et après, quoi ? Tu vas à la pêche ?
C’est une véritable petite pépite noire que je viens de reposer après une lecture qui m’a entrainée en Géorgie, dans une petite ville où le shérif donnerai presque l’impression de couvrir les trafics des frangins. Mais est-ce vraiment cela ?
L’alternance des chapitres m’ont fait passer du présent au passé, me présentant ainsi cette histoire de 1949 à 2015, passant d’un personnage à un autre, nous donnant ainsi une vision plus grande de tout ce qui s’est passé entre les différents protagonistes.
Si parfois on se demande le pourquoi nous avons droit à une partie de la vie d’un personnage qui est secondaire, c’est parce que rien n’est laissé au hasard et que le diable se cache dans les détails, comme toujours.
Et quand le diable surgira de sa boite, on se demandera si, tout compte fait les méchants n’étaient pas moins pire puisque estampillés « méchants » directement, eux.
Les personnages sont travaillés, j’ai apprécié Clayton Burroughs, le cadet de la fratrie qui a mal tourné puisqu’il est flic, Simon Holly, l’agent fédéral qui semble droit dans ses bottes, l’escort girl Angel, la montagne elle-même car c’est un personnage important aussi… Petit bémol, j’aurais aimé en savoir plus sur Halford, l’ainé du clan Burroughs.
On est fier quand on a un vélo rouge flambant neuf ou une promotion au boulot. Ici, c’est différent. Cette terre est ancrée en eux. Ce n’est pas une chose qu’ils ont méritée, ou remportée après une lutte. Ils sont nés là, et ils sont prêts à tout si on menace de leur prendre ça. Ça fait partie intégrante de qui ils sont – de qui nous sommes.
Hormis ça, la présentation des principaux protagonistes (dont le grand-père Cooper qui mis en place cette malédiction qui pèsera sur toute famille) est bien présentées et on n’a qu’une envie, tout dévorer d’un coup.
Niveau scénario et agencement, c’est bien fichu et le récit est distillé comme du whisky de contrebande : c’est du brutal !
C’est sombre, noir, dur, implacable, prenant et lorsqu’on le termine, on a l’impression de reprendre son souffle.
Une saga familiale qui a tout d’un univers impitoyable… Pourtant, dans ce roman rural noir, il y a quand même quelques lueurs d’espoir.
Une vraie pépite noire comme j’aime en lire.
Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires et Le « Challenge US » chez Noctembule.
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En stock… Yapuka. Prévu incessamment sous peu dans pas longtemps.
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On dirait un politicien qui répond à nos questions, là ! Aurais-tu passé du côté très obscur de la force ??
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Non, non j’te rassure j’suis passé du côté des « escrocs, pourris, bons à rien » (Soldat Louis)
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*pas passé !!!
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lu et adoré, mon seul coup de coeur de l’année pour le moment !
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J’espère que tu auras d’autres coups de coeur sur l’année mon mulot !
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Ce livre ❤
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Oui, vu chez toi, vilaine !! Une vraie tuerie dans tous les sens du terme.
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Chouette, je l’ai! Une copine me l’a filé 🙂
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Une vraie copine celle-là !!
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yep 😉
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mdr
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Oui ce livre c’est du vrai noir du pur du brutal comme tu dis c’est l’Amérique profonde c’est le sud des États-Unis c’est l’histoire américaine qui transparaît c’est beau comme un beau western il va falloir aussi que j’en parle un de ces quatre merci pour cette belle chronique ma belette
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Oui, c’est comme toi tu dis ! L’Amérique profonde, mais pas avec des débiles comme certains pourraient le croire.
Tu l’as lu donc et pas chroniqué ??
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Ben oui, et oui ! Et si tu savais le nombre de livre que je n’ai pas chroniqué.
C’est un peu pour cela que cette été, je vais faire quelques articles présentant ces titres ! 😉
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Rhôô, tu oses lire des pépites et ne pas nous en parler ?? Mais tu ne joues pas à fond ton rôle de tentatrice, là !!! mdr
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Non, surtout si la m^me semaine j’ai lu 4 ou 5 pépites. Mais rassures toi, il est dans la suite de mes coups de coeur de la saison 2016.
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Un article potentiellement à haut danger, celui qui parle des coups de coeur de la saison !!! Je vais fuir… 😛
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Il devrait en avoir 1 chaque semaine, le premier est déjà en ligne. hihi 🙂
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Je vais t’éviter toutes les semaines, tiens !! 👿
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rhoooooo, tu veux me faire pleurer maintenant !
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J’essaie, j’essaie, mais je pense que je te ferai juste pleurer de rire ! 😉
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Remarque j’aime mieux ! En plus ça fait un bien fou !
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Ok, alors compte sur moi !
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t’es chou toi tu sais !
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Oui je sais… Oui, Modeste est mon second prénom ! 😆
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s’il y a un peu d’espoir, ça me parle, tu le sais
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Oui, il y en a. Je sais que certains ont pas aimé ce côté espoir.
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Je crois que j’ai vu passer une chronique sur ce livre, hier, en mettant les 676 liens du challenge polar en ligne. Les logos pour le nouveau devraient être en ligne ce soir.
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À ton aise ! Déjà que j’ai pas envoyé mes liens alors que je suis celle qui en a le plus… shame on me ! Fouette-moi je le mérite.
Chouette des nouveaux logos !
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Ce livre me fait tellement envie depuis des mois !!! Ta chronique me fait encore plus rager de ne pas l’avoir encore dans ma PAL xD
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Il est temps de le demander à papa Nowel (mais en avance, hein !!!).
Un excellent roman noir.
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Yes il est dans ma liseuse ❤ ça va changer….
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Ouvre-le !
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ok 🙂
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Et dis-nous quoi ! 😉
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Ah bein vi 🙂 j’ai une envie de lire un livre qui me fasse peur ! Je pense le lire en août en congés en bord de mer 😉
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Ne hurle pas lorsque tu seras sur la plage, les gens pourraient croire que c’est un grand requin blanc qui arrive dans l’eau… PTDR
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Mdr 😂 hummm un grand requin blanc … pourquoi pas 😂
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Et un criera « les dents de la mère ! »
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