— Aie confiaaaaanssssse !, nous persiffla l’ami Yvan lorsqu’il nous parla de cette « Évangile du Serpent » qui l’avait beaucoup marqué… Tout en nous en proposant une LC.
Oui mais, il nous faut tout de même plus que ça ! De quoi ça cause, cette Évangile ? Et pourquoi du serpent ? C’est l’ami Kaa ?
Déjà que nous avions eu une mauvaise expérience avec autre Évangile, celle des Ténèbres, cette fois-là, faudrait pas que l’Yvan essaie de nous refourguer sa collection d’Évangiles en Alsacien, des fois !

Jamais je ne ferais pareille chose, Ô Saigneur de la Jungle ! dit Yvan le Serpent à la ténébreuse tigresse Cannibal. « Mon cul », lui répondit-elle tout de go.
Le pitch ? « Pierre Bordage transcrit le Nouveau Testament dans l’univers des médias fous et du XXIe siècle naissant. Matthieu, Marc, Luc et Jean s’appellent ici Mathias, tueur professionnel manipulé par une police parallèle, Marc, journaliste fatigué par ses propres lâchetés, Lucie, strip-teaseuse sur le Net, et Yann, le disciple des premiers jours jaloux de ses privilèges. »
— Hé, Cannibal, regarde un peu, un tueur professionnel ! Une strip-teaseuse… Ça n’a pas l’air mal !
— Mouais… je me tâte, là, ma Stelphique ! « Dans la chaleur moite… [pensées cochonnes] d’une Europe en proie aux dérèglements climatiques ». Si encore cela avait été dans la chaleur moite de la culotte de la strip-teaseuse, on aurait eu Le Bison avec nous, sur ce coup-là !
— Attends, vise un peu la suite ! [Stelphique, décidée et alarmée à l’idée que la LC ne se fasse pas] « D’une construction ambitieuse et remarquablement maîtrisée, L’Évangile du serpent nous fait regretter que la Bible ne soit pas un thriller. «
— Ma petite Stelphique, tu sais, la Bible, les Évangiles, ben c’est un thriller, une enquête méga-giga-supra énorme que personne, même Sherlock, n’a pas encore résolu (et que personne ne résoudra) ! Avec des personnages pas piqué des vers et des trucs de ouf dedans ! J’ai un faible pour Sodome et Gomorrhe, moi… On fait une LC sur ce passage ??? [air intéressé du Cannibal Lecteur]
— Tu es difficile, toi, ce soir ! Bon, lis ce que l’ami Yvan nous dit sur Babelio : « Bordage ne tombe que rarement dans le piège du donneur de leçon, sait garder le plus souvent la distance nécessaire et injecte la dose suffisante d’action pour nous tenir en haleine tout le long de ces presque 700 pages. Un superbe roman alliant distraction et réflexion, une œuvre profonde et touchante. le début d’une trilogie majeure. » T’en dis quoi, là, Cannibal ?? [sautille sur place telle une fée excitée]
— Que l’animal a oublié sa majuscule lorsqu’il écrit « le début d’une trilogie majeure » et qu’en plus, il nous donne un indice important, vachement important !!
— Heu… Quoi ? Qu’il ne s’est pas relu avant de poster ? Que son doigt n’a pas appuyé assez sur la touche des majuscules ?
— Mais non, Stelph ! Juste que c’est une trilogie et qu’on devra se farcir l’Ancien Testament, le Nouveau et le Coran… Tiens, ce devrait être une tétralogie (quadrilogie pour les incultes) avec la Torah !
— Et bien, ma chère Cannibal, si on aime, on se tapera les trois ! Une partouze de romans, ça devrait te plaire, ça !
[Cannibal qui ne se sent plus] — Oh oui, oh oui !!! Mais je te jure que si l’Yvan nous a menti, mené en bateau, hypnotisé pour qu’on aie confiance en lui et qu’on lise ce roman, je lui tordrai le cou, tel Shere Kahn avec Kaa !
— Tu disais, Yvan, avec cette proposition de lecture ?? [ronronnement félin]
— Gloups, que tu ne le regretterais pas !
— J’espère pour toi, Yvan-Kaa, sinon, je te dévore… Ou je te ferai disparaître définitivement… [Ricanement sadique]