Carnets noirs : Stephen King [LC avec Stelphique]

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Titre : Carnets noirs

Auteur : Stephen King
Édition : Albin Michel (2016)

Résumé :
En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold.

Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes.

Le bonheur dans le crime ?

C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.

81ejz58t3clCritique du Cannibal (Stelphique plus bas) :
J’avais eu quelques appréhensions en voyant le résumé du nouveau roman du King qui avait des relents de l’excellent Misery, avec un fan obsédé par un écrivain et qui refusait la destinée que l’auteur avait réservée à son personnage.

Ce roman m’a fait réfléchir et je me suis demandée ce que j’aurais fait, si par le plus grand des hasards j’avais eu Arthur Conan Doyle devant moi ?

Lui aurais-je mis un révolver sur la tempe pour l’obliger à écrire une scène où Sherlock Holmes culbutait la belle Irene Adler sur le bureau de Watson, faisant voler tout le bric-à-brac par terre ?

Ou l’aurais-je abattu d’une balle dans la tête pour lui avoir donné, noir sur blanc, une destinée que je n’aurais pas aimé (les chutes de Rechenbach, si j’avais vécu en 1893) ?? Ma foi, la question restera ouverte.

— Oh, je t’en prie. Toute son histoire c’est rien d’autre qu’une longue épopée vers le conformisme. Le but de la culture américaine, c’est de créer une norme, Morris. Ce qui veut dire que les gens hors norme doivent être recadrés, et c’est ce qui arrive à Jimmy. Il finit publicitaire, bordel. Si c’est pas les meilleurs agents de la norme dans ce pays de dégénérés ! C’est le propos central de Rothstein. » Il secoua la tête. « Si c’est de l’optimisme que tu cherches, achète un roman Harlequin. »

Morrie Bellamy a basculé carrément du côté obscur, lui. Un vrai malade mental incapable de se rendre compte qu’il est lui même le responsable de ses déboires, mais souffrant de mauvaise foi chronique, il préfère dire que c’est de la faute de sa mère, qu’elle l’a énervé, qu’à cause d’elle il a bu et qu’ensuite, il a pété les plombs.

Le petit Saubers a lu ce qui était destiné à Morris et à Morris seul. C’est une grave injustice, qui doit être punie.

Alors oui, je peux dire que je viens de lire un bon roman policier, j’ai apprécié l’atmosphère, les personnages que je connais bien, les nouveaux (un faible pour Peter), la trame était bien présentée avec quelques retours dans le passé dans la première partie, le tout s’imbriquant bien l’un dans l’autre.

Certes, pas de courses poursuites ou de rythme à la 24 heures chrono, mais le roman se lit tout seul et le final est tendu comme le string d’une demoiselle qui aurait pris des kilos dans les fesses.

Mais… Oui, il y a un gros mais qui n’a rien à voir avec le roman en lui-même, enfin, pas tout à fait.

Stephen King, c’est l’homme de mes premiers frissons (Albator et Holmes aussi, mais pas du même acabit), celui qui me fit une Peur Bleue, celui à cause duquel j’avais peur de traverser un parking à l’orée du soir, non pas pour les rencontres mauvaises avec des humains, mais avec des voitures ! (Christine).

Lorsque j’ouvre un roman du King, c’est pour y trouver quelque chose de bien précis : des frissons, de la peur, de l’angoisse, du fantastique, des personnages qui foutent la trouille (Annie Wilkes), des personnages qui m’entrainent dans leur vie (Dolores Claiborne), des clowns maléfiques (ÇA) ou des histoires qui me font chialer (La Ligne Verte, Simetierre).

Que le King ait envie de changer de registre, c’est son droit, mais lire un roman policier écrit par la King, ça me fait tout drôle, un peu comme si Jim Thompson ou Dashiell Hammet écrivaient un Harlequin. Un bon Harlequin, mais du Harlequin quand même.

J’avoue que le King assène quelques vérités dans son roman, que l’on voit des traces de ses pattes, mais j’ai l’impression qu’il se fait trop aider et qu’à force d’écouter les autres, il se dilue, il s’égare, il se police et on se retrouve avec du King à dose homéopathique.

— Regarde les opposants à la guerre du Vietnam. La plupart d’entre eux vivent des vies de petits-bourgeois maintenant. Gros et gras, heureux et républicains. Ceux qui ont refusé de se soumettre sont en prison. Ou en cavale, comme Katherine Ann Power.

Au final, un bon roman policier qui m’a fait passer un excellent moment, j’ai eu aussi des temps de réflexion avec son fan totalement barré, j’ai apprécié les personnages, mais un autre auteur de romans policiers aurait pu l’écrire, sans que la patte du King nous manque.

Allez, Stephen, reviens à tes premiers amours ! Sinon, je vais être obligée de relire tes anciens écrits pour retrouver l’essence de toi-même… Heureusement qu’il m’en reste des non-lus que je garde précieusement, telles des provisions de guerre.

En le tuant, il avait obéi à sa croyance intime : que l’écriture est en quelque sorte plus importante que l’écrivain.

– C’est là que tu te trompes. Un bon romancier ne guide pas ses personnages, il les suit. Un bon romancier ne crée pas les événements de son histoire, il les regarde se dérouler et ensuite il les écrit. Un bon romancier finit par réaliser qu’il est secrétaire, et non pas Dieu.
– C’est pas le personnage de Jimmy ! Ce connard de Rothstein l’a changé ! Il en a fait un bouffon ! Il en a fait un… un Monsieur-tout-le-monde !

L’une des révélations les plus électrisantes dans une vie de lecteur, c’est de découvrir qu’on est un lecteur – pas seulement capable de lire (ce que Morris savait déjà), mais amoureux de la lecture. Éperdument. Raide dingue.

Étoile 3,5

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017) et « Le Mois Américain 2016 » chez Titine.

CHALLENGE AMÉRICAIN 2016 - Eagle+flag

Pourquoi je l’ai choisi (par Stelphique) :
Une proposition de lecture de ma binômette, ça ne se refuse pas ! Même si je n’ai pas accroché avec le premier tome, je fonce toujours pour un King en duo !!!

Synopsis :
En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.

Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.

Ce que j’ai ressenti : … Être fan…Et lire tous les écrits de ton auteur préféré…
Être fan….C’est un art. C’est vivre, ressentir, aimer. Mais jusqu’à quel point, peut on parler de fan attitude, et de la distinguer de la folie furieuse ?

Stephen a déjà emprunté ce chemin (il doit certainement savoir de quoi il parle….L’obsession des fans…),une fois déjà avec Misery, mais là, Carnets noirs vous emporte aussi surement que son prédécesseur sur les routes tortueuses des comportements borderline des lecteurs.

En peu de temps je suis toujours aussi surprise d’accrocher autant au King : il a un talent indéniable, une imagination de dingue, une force d’écriture qui vous happe ! J’en suis fan…

Ahhhhhhhh mais maintenant, je vais craindre de dire une chose pareille : et s’il croyait que je suis de la trempe de Morrie ???!!!!

L’une des révélations les plus électrisantes dans la vie de lecteur, c’est de découvrir qu’on est un lecteur – pas seulement capable de lire, mais amoureux de la lecture. Éperdument. Raide dingue. Le premier livre qui donne cette impression ne s’oublie jamais et chacune de ses pages semble apporter une nouvelle révélation, une révélation qui brûle et qui enivre : (Oui ! C’est ça ! Oui ! Je l’avais vu aussi ! Et bien sûr : C’est exactement ce que je pense ! C’est ce que je RESSENS !)

Plus sérieusement, j’ai beaucoup aimé cette lecture, car le King rend hommage à la lecture, aux mots, à la force d’une passion, à quelques auteurs.

On aimerait détenir ce petit trésor de Moleskine, le découvrir, le choyer et pouvoir le partager (Ben, oui, moi je suis contraire à l’égoïsme et l’exclusivité : Partageons tous en cœur!)… De Pete à Mollie, nous faisons un tour d’horizon de l’Amérique, ses difficultés, ses angoisses. Par la passion de la lecture, ses deux héros s’unissent autour d’une œuvre cachée, et nous entraine dans leur course folle.

J’ai hâte de découvrir le troisième tome, car il annonce un peu plus de fantastique, une note un peu plus troublante… Et c’est bien comme cela que je préfère le King!

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 8/10

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30 réflexions au sujet de « Carnets noirs : Stephen King [LC avec Stelphique] »

  1. Ping : Bilan pour le challenge polar et thriller 2016-2017 | deslivresetsharon

  2. Ping : Bilan du challenge Polar et Thriller – février 2017 | deslivresetsharon

  3. Ping : Bilan du challenge Polar et Thriller | deslivresetsharon

  4. Ayé ! Je l’a enfiiiiin fini (j’ai mis le temps car je suis un peu débordée en ce moment par mes obligations familiales, ménagères et professionlles et mon temps de lecture est compté)! Et je m’a bien régalé comme faisait dire Desproges à Duras lorsqu’il signait le livre d’or d’un Resto!😆

    Bon… oui… yapa d’horreur ni de fantastique. King sans horreur ou sans fantastique ça n’est pas habituel… mais comme j’en l’ai déjà dit, le King que j’ai préféré, Misery était sans fantastique alors ça ne m’a pas dérouté.

    De fait ça ressemble plus à un thriller lambda… Mais King c’est aussi une écriture introspective « POV » comme on dit maintenant. Et là la patte du King est toujours là… avec en filigrane sa description toujours ironique de l’âme américaine. C’est du King à n’en pas douter! Pas celui que je préférerai mais… un King très honnête malgré tout!

    Quelques inégalités dans le rythme toutefois… Quelques libertés avec la langue inutilement vulgaire par moment… y’a dès moments où ça le fait… et des moments où c’est un peu inutile. Mais bon… ça va…

    Rrrhô! Mais alors ! Je vais pouvoir devenir une écrivaine célèbre! Parce que môa aussi je prends des libertés avec la langue! 😄😄😜

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    • Tu vois, on sent que c’est du King, mais je l’ai déjà trouvé plus ironique, il me semble, plus vindicatif, plus incisif, là, on dirait qu’on lui a limé les canines, mais je me trompe peut-être, mais c’est une impression que j’ai… ça reste du gentil.

      Misery pas de fantastique, mais un huis-clos à te faire arrêter le coeur et chier dans ton froc.

      Tu prends des libertés avec la langue ?? Et tu fais quoi avec ?? Raconte-nous tout ça vers minuit, l’heure où les tits n’enfants sont couchés.

      Pour gagner du temps de lecture, mets ta famille à contribution et délègue les tâches telles que la vaisselle, la bouffe, les courses, le ménage… et lis !

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      • Ouh là!!! Mais si je donne des corvées à Toquéfada ou aux enfants… notre home sweet home ça sera Beyrouth! Et je devrai manger des pâtes et des patates en alternance, jeûner quand les placards seront vides et m’habiller avec du sale et du pas repassé!!! 😱

        J’te jure… la fée du logis (ou l’ispice di counasse… c’est une autre façon de voir les choses) est indispensable à ce petit monde!!! 😇

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        • Ma pauvre amie, on n’est plus du tout épaulé et le petit personnel n’est plus ce qu’il était.

          Pas le choix, alors, faudra vivre à Beyrouth ! Puer le vieux linge pas lavé, être froissée et jeûner !

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  5. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Septembre 2016 | The Cannibal Lecteur

  6. Ping : Bilan du Mois Américain : Septembre 2016 | The Cannibal Lecteur

  7. Voilà que vous n’êtes pas vraiment en phase les cocottes🙂
    Je peux comprendre cette déception chez Belette mais dis toi que le King vieillit et qu’il a envie de s’essayer à d’autres choses et que ma foi, je trouve qu’il le réussit à merveille. Ceci dit, je dois avouer que moi aussi je préfère le King de ma jeunesse. Il reviendra ne t’inquiète pas🙂

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  8. Ping : Le mois américain 2016 – Billet récapitulatif | Plaisirs à cultiver

  9. Dear Dame Belette
    Ben comme dirait Columbo, « ya encore une petite chose qui me chiffonne » (et comme dirait sa femme  » Et ya pas que toi que ça a chiffoné! Ton imper aussi! » 🙂 ) : tu as bien aimé Misery (je ne te jetterai pas la pierre c’est mon préféré! 🙂 ) alors que justement… Pour une fois il n’y a pas une once de fantastique ou d’horreur dans ce roman. C’est un huis clos entre un auteur en situation de vulnérabilité et une… folle psychotique (redondant certes, la folie… ça a toujours à voir avec la psychose). Alors qu’est-ce qui fait que ce nouveau King te plait moins? Il a l’air bien barré le vilain de ce livre, non? Comme la Wilckes! Alors à quoi tient donc ta déception? Certes, Misery n’est pas construit comme un polar… C’est peut être de voir King dans le genre polar qui te déçoit alors? Plus que le suspens puisse reposer sur la folie d’un personnage? Et en plus là il fait du polar en reprenant un thème qu’il a déjà utilisé (Mozart, Vivaldi, Handel, Bach, bref tous les musiciens prolifiques reprenaient aussi – par paresse ou sous la pression des commandes – dans certaines œuvres des thèmes musicaux qu’ils avaient déjà écrits pour d’autres œuvres plus anciennes… King ne serait pas le premier!)? Y aurai-t-il là un manque d’originalité un poil décevant chez un auteur qui justement nous avait toujours habitué à des trucs insensés et inédits?
    Excuse moi si je fais mon enquêtrice de la Stazi, mais c’est que j’ai grand besoin de saisir la source de ta déception… D’autant que je n’ai pas lu de King depuis longtemps m’en étant un peu lassée… Les livres sont chers… Une fois que je les ais je ne peux plus m’en séparer et ils prennent de la place dans ma bibliothèque qui croule… Alors si c’est pour payer 25 euros pour un gros bouquin volumineux qui risque de me décevoir à la dégustation… je préfère me renseigner… Ouais… Je fais ma difficile… Je sais… 😀

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    • Tout d’abord, la Annie de Misery est hors norme, elle est psychopathe en chef, on ne l’égale pas, on la copie, mais personne lui arrive à la cheville dans les copies.

      Le Morrie, il est un peu psychopathe, mais pas comme Annie, impossible.

      Misery pas de fantastique, mais de l’horreur dans le huis clos et dans les morceaux qu’elle lui sectionne. Un roman qui te fait suer froid, comme Jessie, horrible ! Dolores, elle, elle avait de la profondeur, et la profondeur manque un peu, je trouve, mais ceci n’est que mon avis personnel, hein !

      Oui, Mozart m’avait déjà dit qu’il se copiait lui-même, mais bon, Mozart, c’est pas le King ! 😆

      Nous avons aussi, comme dans Misery, un fan (Morrie) de l’auteur qui dépasse les limites, qui en veut à l’auteur d’avoir changé son personnage, de l’avoir lissé, de l’avoir mis aux normes dans le 3ème tome, mais le fan ne veut pas comprendre que l’auteur a évolué aussi, il est devenu comme tout le monde et son personnage aussi. Mais on est toujours très loin de la Annie Wilkes !

      Je ne suis pas déçue par le roman, je suis un peu déçue aussi, comme Morrie, le fan, que mon auteur préféré se soit mis dans la norme, j’ai l’impression d’avoir été trahie et je vais donc aller chez lui pour lui tirer les oreilles ! Oui, je suis comme Morrie, le King a réussi, je suis la fan déçue du chemin que prend sa carrière en devenant écrivain de polar, de bons polars, mais j’aime mieux le King dans son registre de l’horreur ou du fantastique, ou plus de profondeur…

      La stazi est-elle satisfaite ??

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      • Mmm… Pas tout à fait d’accord sur le cas Wilckes! Ce n’est pas une super psychopathe de cinéma! C’est justement ça qui la différencie des autres! C’est une vraie folle comme on les voit à l’hôpital ! En général les « fous » de cinéma n’ont rien de crédible aux yeux des pros de santé mentale… Et celle là si! C’est justement ça que je trouvais flippant! Des miss Annie tu en as plein les rues ! C’est pas un monstre dégoulinant qui ne sortira jamais de dessous ton lit! Non! Des miss Annie se promènent partout autour de toi (en tout cas en France vu que la psychiatrie ne prend que les gens chez qui ça se voit trop – tant qu’ils n’ont tué personne on les laisse se promener)!!! Crois moi! C’est ça qui est horrible!

        Dois en conclure que le mechant de ce livre là est moins crédible? Et ben ça risque de m’énerver ! Je préfère les trucs fantastiques aux histoires de psychopathes pas crédibles ! J’irai pas chez mon libraire pour chercher ce livre alors!

        A peluches!

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        • QUOI ?? Des Annie Wilkes se balandet parmi nous ? Et on ne me dit rien ?? Vite, aux armes citoyens !

          Mais je parlais de la psychopathe du roman, pas de l’excellente Cathy Bates du film…

          Je sais pas, mais j’aimais mieux Misery et sa Annie que Carnets noirs avec son Morrie…

          Le méchant n’est pas moins crédible, juste qu’il me fait moins peur, mais bon, depuis Misery, j’ai pris de la bouteille ! Je ne suis plus la jeune et fragile jeune fille (oui, deux fois jeune, merde !)… 😆

          Écoute, si tu le veux, je te le refourgue de suite !

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          • Vas savoir pourquoi mais le Père Noël ou le lapin de Pâques sont passé en avance ou en retard… Et magie : je me suis fait offrir le bouquin par une personne absolument adoooorable et géniale (c’est pas comme ce radin de Toquéfada ! Bon ok il se réserve pour nos noces de cristal… Il va m’offrir quoi ? Un bûcher avec de l’acajou du santal ou de l’ébène ? Une nouvelle pince à torture? Une marmite à ébouillanter ? Un crâne de sorcière ? Pfff! J’en ai déjà plein! Il pourrait pas penser à un truc plus original comme des fleurs ou un bijou?)

            Bref je viens de commencer et… Effectivement il fait plus délinquant psychopathe que taré psychotique comme Annie… C’est moins original et moins imprévisible. Et oui… Des Annies qui délirent à bas bruit ou qui sans halluciner ou délirer ont une perception totalement distordue des réalités et du bien et du mal… Tu en as plein les rues et sans suivis médicaux!

            Mais des psychopathes comme Morrie… Ben il y en a encoooore plus!

            Tu vois! Sortir de chez soi est déjà un film d’horreur! 😱

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            • Mais que tu as de la chance, toi, d^’avoir reçu carnets noirs du King ! Moi j’ai du le voler dans un grand magasin et courir vite parce que les deux pitbull couraient vite aussi. Mais bon, ils ont terminé leur carrière en civet de lapin ! Viande un peu dure.

              Des fleurs et des bijoux ? mon dieu que c’est original, ça !! Trop la classe, je vais en demander à Chouchou aussi, tiens.

              Ben voilà, la preuve par les mots, Saint-Thomas mettant son doigt dans les trous du Christ résurectionné ! Et non, rien de graveleux la-dedans ! 😆

              Annie est unique, et elle n’aime pas les sucettes à l’anis…

              Putain, je sors plus de chez moi !!!!!

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            • Ah non! Pas de blasphème ! Toquéfada risque de vouloir te faire un de ses cadeaux habituel… Tu joue gros là! 😄

              À part ça… Ben écoute j’en suis au quart du bouquin… Et c’est pas si mal en fait ! Mais bon ça doit être mon côté « vieille » devenue blasée avec les trucs fantastiques parce que justement la réalité est souvent pire que la fiction pour qui a perdu ses dernières illusions (et oui… La crise d’adolescence des enfants ça brise bien des rêves ! 😁)…

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              • J’aime jouer gros… j’aime le risque, alors, je le prends ! 😆

                Mais j’ai pas dit qu’il était pas bien, il est bien, le bouquin du King, mais ça manque de piment, de sel, de sauce, trop conventionnel, trop policé, trop lisse. Trop corrigé ? Trop de gens qui lui disent quoi faire et quoi écrire ??

                Mon dieu, la crise d’adolescence… certains ne s’en sont jamais remis, d’autres la font toujours, même à 70 piges.

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  10. J’aime bien les auteurs qui osent se remettre en cause plutôt que de se reposer sur leurs lauriers. J’ai bien accroché aux deux premières enquêtes de Bill Hodges, j’attends avec impatience la troisième… mais je plussoie, on ne retrouve pas forcément la griffe du King.

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    • J’ai accroché aussi, j’ai rien contre ceux qui se remettent en question, mais là, j’ai eu l’impression que je ne lisais pas du King, à quelques détails près. Dommage, ça manquait de… King !

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