Charlie : Stephen King [LC avec Stelphique]

charlie

Titre : Charlie

Auteur : Stephen King
Édition : Le Livre de Poche (2007)
Date de publication originale : 29 septembre 1980

Résumé :
Dès l’enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s’est révélé: qu’un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension……..et il se trouve aussitôt livré aux flammes !

Aujourd’hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu’elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée.

Alors, de toutes se forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l’emporte et déferle. Indomptable, criminelle.

Et l’enfant cède au désespoir…

Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l’atroce vérité – cette imprudence fatale qu’ils ont commises avant sa naissance ?

A quel destin Charlie est-elle vouée ?

charlie-stephen-king_4516Critique par le Cannibal Lecteur (Stelphique en bas) :
Épouvante, épouvante ? Est-ce que ce roman a une tête d’épouvante ?? Ben non ! Pourtant, c’est noté sur la couverture… Sans doute que les gens de l’époque étaient vite effrayés…

Ma foi, on est loin d’un roman d’épouvante, bien que certaines choses fassent frissonner, mais pas de là à se planquer sous le lit !

Pourtant, si un tel pouvoir existait chez l’Homme, je pense que trouverions ça horrible, monstrueux et que nous aurions la pétoche…

L’Humain n’aimant déjà pas trop les petites différences, alors, celle que possède Charlie, soit ça le fait flipper, soit ça lui donne des mauvaises idées.

Parce qu’ils avaient besoin d’un peu de fric et qu’ils étaient jeunes, Andy McGee et Vicky Tomlinson, deux des cobayes, se sont portés volontaires pour une expérience, ils se sont aimés et reproduit : Charlene (Charlie) était née.

« Mais où est Charlie? » se demandent justement les gens de La Boite, sorte d’accouplement contre nature entre la CIA, Big Brother et la NSA. Oui, c’était un plan cul à trois…

Pourquoi veulent-ils attraper cette petite fille de 8 ans ? Parce qu’elle peut leur allumer tous leurs barbecs ou leur rôtir leurs poulets sans problème et sans s’énerver sur les allumettes ou sortir les boute-feu.

Enfin, j’ai l’air de le prendre tout ça à la légère, mais l’espèce de savant fou qui a participé aux expériences sur le Lot 6 (où se trouvaient les futurs parents de Charlie), est persuadé qu’elle pourrait déclencher une apocalypse de feu si elle le voulait. Oui, elle a le don de pyrokinésie. Pratique pour les barbeucs, comme je disais.

Pourtant, Charlie n’est pas une méchante fille, elle n’aime pas se servir de son don, elle sait que c’est mal. Fini ses grosses crises de colère d’enfant ou de bébé.

De plus, elle n’aime pas s’en servir parce que les gens, lorsqu’ils apprennent ce dont elle est capable, la traitent de monstre ou de sorcière.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » et l’Homme scientifique a voulu tenter le diable avec des expériences sur des humains, sans imaginer un jour qu’un être doté d’un tel pouvoir pourrait naître.

Même si le roman est prenant, on est loin de l’épouvante ou de l’horreur d’un ÇA, d’un Simetierre ou d’un Peur Bleue !

Pourtant, une chose fout la trouille : La Boite ! Une organisation qui a beaucoup de pouvoirs et qui a l’air d’agir sans filet, sans mors, sans contrôle, employant des barbouzes qui manient le flingue comme d’autre le rouleau à pâtisserie.

Oui, les pleins pouvoirs, quasi. Et ça fout la trouille, croyez-moi ! Le King devait viser les agences gouvernementales (CIA, NSA, FBI) et il tire dessus à boulets rouges tout en restant dans le réalisme pour cette organisation.

Niveau Méchants, on est des gros gâtés car ces derniers sont travaillés, chacun ayant son degré de méchanceté, que ce soit des tarés malades froid comme le serpent (Rainbird), le chef de la Boite qui à l’air bienveillant (Cap Hollister), le psy du service qui devrait consulter un confrère (Dr Pynchot), le Docteur Joseph Wanless ou Hockstetter.

Des méchants dont on n’aimerait pas croiser la route, sans pour autant que ce soit des méchants sanguinaires, mais ils fichent la trouille. Et ce genre de malade existe dans la nature, nous en avons sans doute croisé dans notre vie.

Les personnages principaux que sont Andy et sa fille Charlie, ils sont attachants, plaisants, on aimerait les aider, les héberger, les soustraire de ces tarés d’agents du gouvernement qui les pourchassent sans cesse.

J’ai eu du mal à les quitter à la fin du livre. J’avais un gros faible pour Charlie, qui, du haut de ses 8 ans, est déjà très mature comme fille, obligée qu’elle était de grandir d’un coup.

Entre nous, j’aimerais bien posséder le don de suggestion d’Andy, moi : je pousserais mon boss à quintupler mon salaire et à tripler mes jours de congés… Dommage que ce pouvoir donne des migraines carabinées…

Un roman qui n’a rien d’épouvantable et qui se lit facilement, tant le King a bien ordonné son récit, nous plongeant dans la traque du présent et revenant sur le passé pour nous dire comment tout à commencé.

Pas mon roman préféré du King, mais un roman dont j’ai pris plaisir à découvrir, où je me suis attachée aux personnages, et dans lequel notre auteur critique la société américaine avec des petites piques bien senties.

Étoile 3,5

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), Challenge « La littérature fait son cinéma – 4ème année » chez Lukea Livre, Le « Challenge US 2016-2017 » chez Noctembule, Le Challenge Halloween (2016) chez Lou & Hilde et le RAT a Week, le marathon de l’épouvante Édition 2016 chez Chroniques Littéraires.

Pourquoi je l’ai choisi :
C’est la proposition de ma binômette pour se mettre dans l’ambiance de Halloween….Et bien sur, j’ai suivi parce que c’est le King, et qu’on est toujours moins effrayée à se faire un livre d’horreur à deux…

Synopsis :
Dès l’enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s’est révélé : qu’un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension… et il se trouve aussitôt livré aux flammes ! Aujourd’hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu’elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée. Alors, de toutes ses forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l’emporte et déferle. Indomptable, criminelle. Et l’enfant cède au désespoir… Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l’atroce vérité – cette imprudence fatale qu’ils ont commise avant sa naissance ? A quel destin Charlie est-elle vouée ?

Ce que j’ai ressenti :…Petite brûlure au bout des doigts…

  • – Vous avez senti ce changement de température ?

C’est l’automne qui s’installe… Et quoi de mieux que pour accompagner nos plaids et boissons chaudes, la lecture d’un bon King ? Jusqu’à ce jour, je n’ai pas encore trouvé mieux ! Charlie, je ne l’avais encore jamais lu, 600 pages en même temps, ça fait peur, et en plus il est classé horreur… Bouh, en cette période pré-Halloween, il paraissait idéal…

Il pleura, versant des larmes de terreur.

  • Vous avez senti ce changement de température?

C’est le feu qui crépite doucement dans vos cheminées… Ah vous n’en avez pas? C’est sans doute, la chaleur de l’amour alors… Andy est un homme aimant et aimé par ses deux petites femmes…

C’est tout mignon tout plein, cette fifille à son papa, il sont soudés envers et contre tous, et dès fois, on ne sait plus qui protège l’autre. De quoi réchauffer les petits cœurs…

Sans compter les dossiers brûlants, les sociétés secrètes, les petits arrangements du gouvernements: AÏiiiiiie ça brûle, là dans la Boite…

La vie est dure quand on ne veux pas faiblir.

  • -Vous avez senti ce changement de température?

C’est juste que la mignonne petite fille, se transforme en torche vivante, pardi !!! C’est ça, ce changement de température, cette lente montée du mercure, c’est de son cerveau que ça sort…

Un pouvoir un peu déjà vu chez le King, mais c’est toujours aussi efficace: la fin apocalyptique, explosive et enflammée… Ça monte en puissance, et puis d’un seul coup, c’est tout feu, tout flamme….

Les fins de parties étaient souvent les plus amusantes.

20130720-165117-gJe tempère un peu cette chaleur étouffante, en préférant le personnage de Andy: j’aurai aimé qu’il soit plus poussé! Je l’ai bien aimé cette petite Charlie, mais bon, j’avais déjà Carrie comme pyromane et coup de foudre…

Je me serai contentée d’un livre entièrement animé par cet homme souffrant, se débattant avec son pouvoir, et cette transformation d’ADN…

C’est un bon King, à n’en pas douter, mais on est loin de sa classification Horreur…

J’ai bien aimé cette lecture, même si ce n’est pas le personnage principal qui m’a plu le plus, mais bien les secondaires, surtout les hommes (Rainbird, Irv Manders et bien sur Andy…).

Comment évalue-t-on le temps dans l’obscurité absolue ?

Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 7/10

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35 réflexions au sujet de « Charlie : Stephen King [LC avec Stelphique] »

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  4. Charlie n’est pas le meilleur du King, loin s’en faut, mais il reflète toute une époque Kinguienne dont je suis nostalgique…🙂
    Vous devriez tenter des romans de son époque Bachmann vomme Marche ou crève . C’est très noir. Et puis Running man qui n’a rien à voir avec ce stupide film avec Schwarzi…

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  5. Il fait partie de cette série des King que j’ai adorés même si Carrie et Christine m’avaient fait plus peur… Maintenant j’évite, mon petit coeur n’y résisterait pas ! 😆 J’adore « le plan à trois » de ton billet ! Arf ! 😀

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    • Carrie, pas encore lu, mon dentiste me déconseille Carrie… PTDR

      Charlie ne fait pas peur, rien à voir avec le flippage de Christine.

      Tu connais mon humour à deux balles et frôlant l’entre jambe… hihihihi

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  6. Même s’il vous en faut plus que ça pour vraiment flipper les filles, un petit King à deux et toujours bons à prendre, surtout pour Halloween ! C’est l’auteur incontournable de cette fin octobre ! Mais peut-être que j’attendrais le plein hiver pour faire monter la température du coup 😉 Merci pour cet avis en duo 🙂

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    • Ce n’était pas un roman à nous envoyer sous la couette tremblante de peur, mais il était d’époque pour Halloween.

      J’en ai encore assez bien à lire, malgré tous ceux que j’ai déjà lu. Encore quelques moments de plaisir avec lui, et je vais lire son recueil de nouvelles pour finir le mois en beauté.

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  7. J’avais vu le film dans les années 80 (bim, je me rends compte que ça fait une trentaine d’années… 2 secondes, je vais pleurer et je reviens) mais je n’avais pas accroché. Quant aux livres de King, à chaque fois je me dis que je vais quand même en lire un et puis il y en a un autre qui se pose au-dessus.

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