Le garçon : Marcus Malte

LeVieuxJardinAW+

Titre : Le garçon

Auteur : Marcus Malte
Édition : Zulma (2016)

Résumé :
Il n’a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin, d’instinct.

Alors commence l’épreuve du monde : la rencontre avec les hommes – les habitants d’un hameau perdu, Brabek, l’ogre des Carpates, lutteur de foire philosophe, Emma, mélomane et si vive, à la fois sœur, amante et mère. « C’est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l’existence : nombre de ravages et quelques ravissements. »

Puis la guerre, l’abominable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l’on nomme la civilisation.

Itinéraire d’une âme neuve qui s’éveille à la conscience, émaillé d’expériences tantôt tragiques, tantôt cocasses, et ponctué comme par interférences des petits et grands soubresauts de l’Histoire, le Garçon est l’immense roman de la condition humaine.

32bdbd04d5b1e5b437524900b4c52a01Critique :
Si vous connaissez la musique du film « 2001, l’odyssée de l’espace », passez-le vous dans votre tête car je publie enfin ma chronique tant attendue sur ce roman !

Enfin, elle était juste attendue par Yvan (GruzBlog Émotions) !

J’avoue qu’il m’a imploré, supplié – même menacé des pires représailles – si je ne lisais pas ce roman (je ne vous dirai pas les tortures qu’il m’avait promises, elles sont trop horribles ! Même à Guantánamo ils n’oseraient pas vous torturer avec du Barbara Cartland).

Jubile, Yvan, le voici ma chronique !

Alors, Marcus, ton roman… Un sacré roman que tu nous as écrit là, Marcus ! Oui, je me permets de t’appeler par ton prénom et de te tutoyer, j’espère que tu ne m’en voudras pas parce que c’est un peu de ta faute aussi : tu viens de présenter une sacré histoire, toi.

Déjà, Marcus, fallait oser mettre en scène un personnage principal qui est muet (mais pas sourd).

Je dirais même qu’il fallait une sacrée paire de cojones pour nous le faire évoluer sur 544 pages, sans que jamais il n’ait une ligne de dialogue, sans que jamais l’on ne sache son prénom exact, ni des circonstances qui avaient amené sa mère là où elle était.

Même l’invisible et l’immatériel ont un nom, mais lui n’en a pas. Du moins n’est-il inscrit nulle part, sur aucun registre ni aucun acte officiel que ce soit. Pas davantage au fond de la mémoire d’un curé d’une quelconque paroisse. Son véritable nom. Son patronyme initial. Il n’est pas dit qu’il en ait jamais possédé un.

Brillante l’idée ! Mais elle aurait pu devenir casse-gueule. Maintenant, le prochain qui nous proposera un garçon muet, on pensera directement au tien.

J’avoue tout de même que j’ai eu un peu de mal à m’attacher au garçon, au départ. Je suivais sa route, son chemin, mais sans savoir vraiment si j’allais me plaire à faire cette longue route avec lui.

Tu sais où j’ai commencé à l’aimer, le garçon ? Non ? Et bien, quand Brabek est entré en scène… Parce que nom de dieu, Brabek, lui, je l’ai adoré ! Et en l’aimant, j’ai commencé à ressentir de la profonde affection pour ce garçon sans nom.

— In God We Trust sur chaque pièce et sur chaque billet. Estampille officielle. Parole d’évangile. La seule et unique religion de l’Amérique.

À ce propos, si je gardais un chien de ma chienne pour Olivier Norek et son utilisation horrible d’un four micro-ondes, j’en gardera aussi un pour toi, mais pour mon ogre adoré…

Anybref, une fois que le garçon fit partie de ma vie, j’ai cheminé avec lui sans plus lui lâcher la main, découvrant le monde, les hommes, avec lui, à ses côtés, partageant ses peines et ses espoirs, rencontrant avec lui les autres spécimens Humains, toute cette galerie de personnages bien typés que tu nous fais croiser dans ton œuvre.

Il y en avait des plus attachants que d’autres, et pas besoin d’en faire des tonnes pour que l’on apprécie plus un tel qu’un autre. Ils avaient leurs qualités, leurs défauts, leur vie, leur histoires et je les ai trouvées bigrement réalistes.

Sinon, Marcus, j’ai pris du plaisir aussi avec tes petites introductions « Cette année là » et si je pouvais ne fus-ce qu’en retenir 5%, je pourrais briller à « Questions pour du pognon ». Si j’en été étonnée au départ, elles m’ont vite plu et ma foi, j’en aurais bien demandé un second tour.

Autre chose que j’ai aimé, Marcus, c’est ta manière d’écrire. On ne peut pas dire qu’elle est simple ou simpliste, loin de là ! Elle est élaborée, costaude, plaisante, déroutante, imaginative, et il y avait même des tas de mots dont je ne connaissais pas la définition.

C’est cette plume qui m’a fait plaisir lorsque tu utilisas de la métaphore dans l’acte sexuel et de brillants jeux de mots comme je les adore ! À ce petit jeu là, d’ailleurs, je ne suis pas la dernière…

C’est là-dessus, par crainte des grincements du sommier, que se joue l’hymne à l’hymen. Soupirs et point d’orgue.

Et Marcus, cette scène de sexe émaillée de mots italien… Oh mon coquin ! Tu sais y faire sans devoir trop en faire. D’ailleurs, ne le répète pas à mon homme – il se demande encore ce qui m’a pris de poser brutalement le roman que je lisais pour le… Non, celle là, il ne l’avait pas vu venir. Qu’il ne sache jamais que tu étais le responsable avec tes écrits.

Passons maintenant au contraire de l’amour : la guerre, Marcus, cette saloperie de Grande Guerre…

Les combats sont épiques, les combattants héroïques. Ils sont vaillants, ils sont pugnaces, ils sont intrépides, ils sont courageux, ils sont valeureux, ils sont tués. On leur érigera des mausolées. On y gravera leurs noms. On commémorera. Puis on oubliera.

Cette manière que tu as eue d’en parler dans ton roman, avec, dans un paragraphe, ces phrases tirées de la Marseillaise, j’ai adoré.

Oui, Marcus, tu nous as parlé de la Guerre d’une autre manière, tu l’as abordée par un autre côté, par un autre front (si je puis me permettre ce mauvais jeu de mots), et j’ai ressenti des moments de grandes tristesses, surtout lorsque tu nous parlais de la future mort des homme du régiment…

C’est violent, cette manière que tu as eue de faire. Poétique aussi, vu la manière dont tu l’as écrite. Ça m’a dressé les poils sur les bras, ça m’a collé une boule au fond de la gorge, alors que je ne les connaissais pas et qu’ils n’étaient que personnage de fiction…

Et Krestorsky, le Polonais. Mineur de fond. La sape il connaît. Bon chrétien. Il prie, il embrasse son crucifix avant de charger. Notre-Dame-de-Lorette aura raison de lui. Un coup de grisou comme jamais il n’en aurait imaginé. C’est en vapeur qu’il montera au ciel. Sublimé. Va, Polak, va. Dieu recollera les morceaux.

Mais la fiction suit la réalité (jamais elle ne la dépasse) et rien que d’y repenser, à cette grande boucherie, j’ai le cœur au bords des lèvres.

Oui, Marcus, tout était d’une triste justesse, sans oublier que ton roman est bourré de vérités, de choses justes, de réflexions non dénuées de bon sens, et Emma, cette jeune fille que j’ai apprécié de suite, avait de la suite dans ses idées dans ses lettres. Plus que les militaires, plus que les dirigeants… (Ok, ce n’est pas difficile d’en avoir plus qu’eux).

Plus que Gustave, son père qui… Dieu que j’ai eu de la peine pour lui, que j’ai souffert avec lui de cette erreur qu’il commit et que bien d’autres que lui commirent aussi en ces temps là.

Marcus, Marcus, tu ne m’as pas épargnée ! Tu m’as fait vivre des pages lumineuses de vie, de découverte du monde, d’amour et se sexe, et ensuite, tu m’as plongé dans les affres de la guerre avec tout son cortège de misères. C’est violent, ça, Marcus.

On  ne peut pas dire que tu laisses ton lecteur gambader gentiment dans tes pages, non, tu le malmènes, tu le mets en situation de confort pour mieux le martyriser ensuite. Tu le fais si bien, en plus…

Par contre, Marcus, désolée, mais lorsque tu citais tout ces noms de soldats morts à la bataille de Souain, je n’ai pas su aller jusqu’au bout. Trop dur. Et ce n’était qu’un bataillon de la Légion… Horrible. Alors j’ai passé des pages car j’étais trop lessivée que pour en supporter plus. Que ces morts me pardonnent.

Par contre, Marcus, j’ai eu besoin de deux tubes d’aspirine après avoir lu ton immense paragraphe (sans point final pour reprendre mon souffle) avec les liens familiaux qui unissaient toutes les familles régnantes d’Europe (étendue à la Russie) en 1914.

C’est donc une affaire de famille. On lave son linge sale : dix-neuf millions de morts.Et l’on se demande encore de quoi est venu se mêler Poincaré !

J’ai essayé de dresser l’arbre généalogique, mais je me suis rendue compte que tout le monde était parent avec tout le monde et que les branches s’entremêlaient.  Même « Point De Vue » ne s’y retrouverait pas, dans tout ces rois qui nous gouvernaient en 14, tous parents ensemble, des tas d’alliances ayant été crées artificiellement par des mariages (et notre futur roi Léopold I a bien instigué de ce côté-là aussi !).

Les rois. Les empereurs. Comment cela peut-il encore exister de nos jours ? Les « Sire », les « Majesté », les « Monseigneur ». Comment peut-on encore l’accepter ? Comment peut-on nous faire avaler cette énorme couleuvre ? La couronne et tout ce qui va avec. Des rois ! Et au nom de quoi, tu peux me dire ? Au nom du sang.

J’aimerais te dire encore bien d’autres choses, Marcus, sur ton roman époustouflant, mais les mots me manquent.

Je te dirai juste que j’aurais aimé avoir encore plus de pages, plus de détails sur les autres voyages du garçon devenu homme et que je me suis trouvée fort dépourvue lorsque la fin de l’histoire fut venue.

Ah, Marcus, je te remercie d’avoir écrit pareil roman, pareille fresque, de m’avoir plongé dans la France de 1900, dans sa manière de vivre campagnarde, avec tout ces gens qui, vu d’ici, ne sont pas si différents de nous puisqu’ils accusaient déjà l’étranger d’être le responsable de tous leurs maux.

Je te dis merci de nous avoir mis en scène un garçon sans nom, sans passé, sans paroles et de l’avoir fait mouvoir avec tes mots, tes belles phrases, ton talent de conteur. De m’avoir mis sous les yeux cette belle symphonie, cette ode, cette fresque, ce concert majestueux qui vibre encore dans mes veines, dans mon cœur, dans mes tripes.

Merci aussi, au passage, à Yvan (GruzBlog Émotions) de m’avoir mis le canon du fusil sur la tempe pour que je lise ton dernier roman.

Bon, j’exagère un peu, je sais, mais j’aime l’entendre me supplier (via ma boite mail) de lire tel ou tel livre car jamais je ne suis déçue.

Et de grâce faites que le mystère perdure. L’indéchiffrable et l’indicible. Que nul ne sache jamais d’où provient l’émotion qui nous étreint devant la beauté d’un chant, d’un récit, d’un vers.

Oh que j’aimerais ne jamais avoir lu ce roman afin de pouvoir le recommencer, vierge de tout savoir…

♫ C’est un beau roman, c’est une belle histoire ♪

Lire « À Tous Prix » chez Asphodèle (Femina – 2016).

Étoile 5

BILAN - Minion Les bras m'en tombe - un putain de livre OK

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55 réflexions au sujet de « Le garçon : Marcus Malte »

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  2. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Novembre 2016 | The Cannibal Lecteur

  3. Ping : [BOUQUINS] Marcus Malte – Le Garçon | Les Chroniques Acides De Lord Arsenik

  4. Bon ben j’ai trouvé ce livre… et même si je ne l’ai pas encore fini je dis que c’est un pur chef d’œuvre!

    A la base le thème ne m’aurait pas attirée si je n’avais pas lu ton billet… mais ce style d’une rare poésie et la façon dont l’auteur nous embarque avec lui pour suivre les pérégrinations du garcon ne ne laisse pas le choix : on est captive jusqu’au bout du voyage!

    Je crois que je vais l’offrir à une ou deux personnes à Noël ! Une valeur sûre !!! 👍👍👍

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    • — YVAN !! Viens vite voir, j’ai fait des émules (et on ne parle pas d’un site de P2P !!).

      Oui, on est dans de la haute gastronomie française, madame, c’est pas de la meeerde, ça ! C’est du haut !

      J’avoue que sans Yvan et ses menaces d’invasion de mon plat pays avec remplacement des frites par de la flammekueche et de la bière par du pipi de politicien, jamais je ne l’aurais lu ! Et donc, toi non plus…

      Bien que, Aspho, que je suis avec plaisir, en parlait très bien elle aussi !

      LE GARÇON DE MARCUS MALTE ≠ MRL2016 AVEC PRICEMINISTER

      Bien, les blogueurs sont donc d’utilité publique et chacun à son tour à fait découvrir à l’autre un livre qui valait la peine d’être lu 😉

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      • Je progresse dans ma lecture… et ne retire aucun mot, aucun compliment… cependant… je ne l’offrirai pas à mon vieux papa comme je pensais le faire au début ! Y’a quand même des chapitres un peu trop osés pour ses vieux yeux!!! 😜

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  5. Pfiouuuu!!! Quelle chronique, ma belette!!! J’en suis sur sur le Q… Tu as un art consommé pour aiguiser nos envies. . de livres, hein?
    Mon premier contact avec Marcus Malte (Garden of love) ne m’ayant pas enthousiasmé plus que ça, je vais sûrement lui donner une autre chance avec ce garçon.

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  6. Prévu prochainement, je termine mon Khara et j’enchaîne avec le Winnette après je file découvrir se garçon qui déclenche de tels orgasmes littéraires ! Et après retour à des auteurs indépendants (bon je sais on s’en fout un peu de ma vie).

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    • Mais non on ne s’en fout pas de ta vie littéraire ! Le reste ne nous regarde pas, mais les lectures, oui ! En espérant que tu aies un orgasme littéraire toi aussi…

      Khara, pas encore lu ! Shame on me…

      Bonne découverte du garçon (sans penser à cochon !).

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      • C’est quasiment un orgasme à chaque chapitre… et je n’en suis qu’à la moitié du bouquin. Je déguste, je savoure, en m’inspirant de Henry David Thoreau je dirais que « je veux lire intensément et sucer la moelle de ce livre. » (rien de cochon non plus).

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        • Purée, elles vont être belles les pages, après ta lecture ! Les pollutions diurnes…

          Moi, quand un livre me plait, je ne déguste plus, j’avale sans mâcher, je veux tout finir de suite… faudrait que je prenne la peine de les mâchouiller tout de même pour en sucer la moelle comme avec les os…

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  7. Rhooooo ma Belette ce que je suis contente que Yvon t’aie menacée des pires horreurs ! Je me retrouve dans ton billet, tu ajoutes ce dont je n’ai pas parlé (il faudrait trois billets pour être équitable) et tu mets des citations que j’ai post-itées !!! Dans mes bras ! 😆 Ce passage sur les Rois et les reines (la même famille) et celui sur les Académiciens ? Ce livre est vraiment grandiose, c’est pour moi aussi mon livre de l’année et le Fémina n’est pas usurpé, je trouve même ce prix ridicule pour un titre comme Le Garçon !!! 😀
    Sinon…ahem…je vois que certains passages t’ont donné chaud ??? Alors ? J’avais pas raison avec celui et les mots en italien ? Arf ! Il a dû être content ton mari ! 😀 Bisous

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    • Yvan peut continuer de me menacer, ça me fait sortir de mes sentiers battus et je découvre des pépites à cause de lui (non, pas « grâce à lui », j’aime faire ma méchante).

      Punaise, il y a des tas de passages à souligner et à poster, j’en ai d’ailleurs mis quelques uns sur Babelio parce qu’ils étaient d’une justesse…. sans pour autant que je sois avec les coupeurs de tête, loin de là, mais… Sur ARTE, un soir, il y avait un reportage sur notre Popol 1er, avant qu’il ne le soit, et j’en ai été sur le cul de voir comment il avait placé ses pions, les femmes de sa famille ou de celle de Victoria pour créer des alliances. M’en suis pas encore remise !

      Tu sais, les prix, ce que j’en pense… pas grand-chose ! 😀 Ça ne me fera pas acheter des livres, les prix. Mais ici, vu la qualité des textes et de l’écriture, moi je lui décerne mon prix aussi.

      Oui, quand ils font la vaisselle et qu’elle explique comment tout à commencé… oh purée, les vapeurs… il a vu mon regard concupiscent et avant même de comprendre, il était en train de se faire violer. Il m’a dit qu’il avait épousée une folle obsédée, mais il ne s’est pas plaint… 😀

      Rhôôôô, quel livre ! Voilà pourquoi il a eu le fémina, sans doute, il a dû donner des vapeurs sensuelles à d’autres femmes…

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  8. Salut Belette
    J’aime assez les livres de Marcus Malte. J’ai beaucoup de respect pour Mona Ozouf, qui préside le Femina. Mais pour la 179e fois, un prix pour cet auteur, est-ce bien raisonnable ?
    Oui, je sais, je joue au ronchon-jamais-content-carrément-méchant-râleur-mauvais-esprit, mais il est rare que ces récompenses me satisfassent.
    Amitiés.

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    • Pourquoi mon Claude ? Marcus Malte aurait-il eu trop de prix fémina ??

      Moi, je viens de découvrir sa plume, et c’est plus en raison de la menace alsacienne que je l’ai lu, pas en raison du prix littéraire, ça ne me fait pas acheter ou lire, les prix.

      Je ne connaissais pas les autres en lice, mais ayant lu le gagnant, je peux dire que sa plume était belle.

      Pas de soucis, j’aime aussi ronchonner… mais je grogne déjà tellement la journée avec les enculés sur la route, dans les métros, dans les bureaux, dans l’administration,…. que je suis sans énergie pour grogner sur les prix littéraires ! 😆

      Gros kiss

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  9. Nom d’un bonhomme muet, quelle chronique qui me laisse sans voix !
    Est-ce-que j’avais le moindre doute sur le fait que tu aimes ce livre à ce point ? Pas l’ombre d’un. J’étais certain de ton retour, ce n’est pas pour autant qu’il ne me touche pas profondément.
    Oui, s’il y a un livre à lire cette année c’est lui.
    Par contre, tu n’es pas crédible en faisant croire que je suis crédible en personne menaçante ;-).
    Ooooohh que je suis content ;-). merci de ta confiance presque aveugle

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    • J’aurais pu ne pas adhérer, il aurait suffit d’un mauvais état d’esprit (et bien que je n’en donne pas l’air, j’ai pas un état d’esprit serein ces derniers temps), d’un ras-le-bol et je passais à côté !

      J’ai ouvert grand mes yeux dans le 1er § tellement c’était de la grande écriture.

      Entre nous, si tu n’étais pas content de mon retour, je filais en France pour te refaire l’Alsace Lorraine, moi ! Nom d’un pipe (comme disait Clinton, Bill).

      J’ai d’autres titres à ajouter dans ceux qu’ils faut lire cette année, si tu le permets… 😆

      Pas crédible en disant que tu es un tortionnaire sanguinaire violent ?? Attends, je vais demander l’aide, non pas du public, mais j’appelle Nath à la rescousse ! 😛

      Ma confiance aveugle ne marche pas pour tout, mais jusqu’à présent, je ne regrette rien, et surtout pas les chats !!

      Continue de me menacer pour des romans de cette valeur !

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  10. Ben t’aurais pas publier ta chronique avant??? Avant hier j’avais réussi à voler du temps pour mon bookshopping et j’avais rien trouvé ! Et là j’ai grave envie de le lire (surtout pour la scène de sexe… mais pas que!).

    Bon… je vais voir s’ils l’ont à côté de ma pâtisserie ! Oui! Ma librairie préférée est à côté de ma pâtisserie préférée… d’ailleurs j’avais envisagé de déménager juste au dessus mais c’est trop petit pour ma meute… et Toquéfada pense que ça serait pas bon pour ma ligne et pour la mise à jour du repassage et du ménage… pfff!

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