Films visionnés et non chroniqués [#LeFilmDeLaSemaine2016 – 32-33-34-35-36/52]

Et bien oui, je ne chronique pas tous les films que je visionne parce que le temps me manque pour chroniquer tout le monde.

Comme la fin de l’année approche à grands pas, je mets mon challenge [#LeFilmDeLaSemaine2016] à jour.

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Ben-Hur (2016) :

Jamais l’injonction « Arrête ton char Ben-Hur » n’a aussi bien porté son nom ! Hé oui, le film, bien que comportant toute les nouvelles technologies n’arrive pas donner de l’émotion… On frôle la cata, on tombe dans la cata et je n’en garderai pas un souvenir impérieux.

Une fois de plus, le bon vieux truc de la vengeance est de sortie, mais bon, ça fait un peu exagéré, la vengeance, ici.

Messala (mets ça là ?), d’origine romaine, est vénère, il a la haine sur son frère d’adoption, Judah Ben-Hur, juif, et il lui fait des misères. Jusqu’au bout, ces deux là, pas un qui pliera devant l’autre, la hargne, la haine et au final, quoi ?? Des beaux chevaux morts dans une putain de course !

Au fait, j’avais oublié que Jésus était contemporain de Ben-Hur… Cela fait trop longtemps que j’ai vu la version avec Charlton Heston.

Par contre, ce que je ne savais pas, c’est que les mors d’attelage de l’époque étaient aussi similaires à ceux d’aujourd’hui… Soit leur technologie était foutrement avancée, soit ils ne se sont pas cassé le cul à reproduire des mors d’époque… Ceux du film, je les ai souvent croisé dans toutes les bonnes selleries.

Encore moins jamais vu : Ben-Hur chute, il se retient au rênes de son quadrige, il s’y cramponne fermement, il remonte petit à petit… Heu, et les chevaux dans tout ça ???

Bon sang, pendu aux rênes, il tire dessus, et les bêtes continuent de courir aussi vite ??? Vu comment il est pendu à ses rênes, ces pauvres bêtes devraient avoir un sourire jusqu’au oreilles tant il devrait tirer dans leurs bouches !!! Invraisemblable ! Mais nous sommes au cinéma, et ça fait du suspense, alors, tant pis pour la vraisemblance…

De plus, pour avoir des chevaux aussi blancs, il faut qu’ils aient un certain âge… Au moins 10 ans… et des chevaux de 10 ans qui font ce genre de course, ça me semble un peu exagéré… On devrait utiliser des plus jeunes… Ben oui, mais ils seraient pas aussi blancs, alors !

Sinon, le Romain est un gros fils de pute d’envahisseur, il fout tout en l’air, il ne respecte pas les lieux sacrés et ensuite, il ne comprend pas pourquoi la populace de Jérusalem lui en veut de la sorte… Affligeant, mais tellement vrai !

Entre nous, si vous voulez un bon Ben-Hur, offrez-vous l’ancienne version, elle est plus belle, même avec ses trucages de merde dans les courses de chevaux… (2 Sherlock)

Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? (2014) :

Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt « vieille France ». Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit…Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.

Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

Ce que j’en ai pensé : pas la comédie de l’année, pas de grosses poilades, mais on joue sur les clichés du français raciste alors que la haine de l’autre est dans le cœur de bien des Hommes, issus de tout horizons.

Ma foi, ça fait du bien au moral, on sourit, et Clavier ne m’a pas horripilé en jouant du Jacouille-Jacquart comme il l’a fait après Les Visiteurs.

Rabbi Jacob jouait plus sur les clichés, était plus drôle encore, mais ici on a une comédie qui se laisse regarder tranquillement sans se prendre la tête. (3,5 Sherlock)

Le prénom (2012) :

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale…

Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

Ce que j’en ai pensé : Depuis le temps qu’on me disait de regarder ce film pour le moment où Patriiiick, heu Vincent, annonce aux autres le prénom qu’il a choisi pour son futur enfant… Effectivement, ça valait le coup !

J’étais effarée devant les explications de Bruel sur le prénom de son fils… Je me disais, comme les autres, mais non, il ne va pas oser ?? Ben si…

Je n’ai pas hurlé de rire, mais je me suis sentie mal en pensant que certains nostalgiques des mauvais jours aimeraient donner ce genre de prénom à leur fils.

Les dialogues sont caustique et les acteurs au top, incarnant bien un couple de Gauche, bobo, on a l’ami homo et même Bruel est au top ! Ça clache de partout et tout ce que tout le monde n’a jamais dit arrive sur le tapis.

Maintenant, j’aimerais voir ce film au théâtre… là où il a commencé. (4 Sherlock)

Stricly Criminal (2015) :

Le quartier de South Boston dans les années 70. L’agent du FBI John Connolly convainc le caïd irlandais James « Whitey » Bulger de collaborer avec l’agence fédérale afin d’éliminer un ennemi commun : la mafia italienne.

Le film retrace l’histoire vraie de cette alliance contre nature qui a dégénéré et permis à Whitey d’échapper à la justice, de consolider son pouvoir et de s’imposer comme l’un des malfrats les plus redoutables de Boston et les plus puissants des États-Unis.

Ce que j’en ai pensé : Heu, je ne l’ai pas terminé et ça fait plus de 20 jours que je l’ai arrêté, c’est vous dire comme je suis pressée de voir la suite !

Je saluerai la performance de Johnny Deep méconnaissable dans le rôle de Whitey Bugler, d’ailleurs, rien à redire du casting, il est très bon, mais de ce que j’ai vu, j’ai trouvé l’affaire ennuyeuse et j’avais envie de dormir devant le film ! C’est plat… La preuve, j’ai toujours pas terminé le film au moment où vous me lisez  – si quelqu’un me lit jusqu’ici ! (5 Sherlock pour le jeu des acteurs, pas de cotation pour le film puisque je n’ai pas terminé de le visionner et que je ne le ferai sans doute jamais).

Mon nom est Personne (1973) :

Jack Beauregard, légende de l’Ouest, désire mettre un terme à sa carrière de pistolero et envisage de s’embarquer pour l’Europe. Mais un jeune admirateur, affirmant s’appeler Personne, ne l’entend pas de cette oreille. Il veut faire entrer Beauregard dans l’Histoire en l’amenant à combattre la Horde sauvage.

Ce que j’en ai pensé : Ah, la scène de l’attaque de la Horde Sauvage… Magnifique ! Et la ruse de Personne pour faire entrer Beauregard dans la légende… Super ! Et puis, pour les yeux bleus d’Henry Fonda, qu’est-ce qu’on ne ferait pas !

On sent la fin de l’Ouest, l’avancée irrémédiable du progrès l’action se déroule en 1899)…

« Personne » est décrit par le réalisateur comme une sorte de Peter Pan qui refuse de grandir et préfère se réfugier dans l’univers du conte, tâchant de faire advenir ses rêves et de conformer la réalité à son idéal.

Pas mon favori comme « Le bon, la brute et le truand » ou « Il était une fois dans l’Ouest », mais l’humour est présent et ça reste un excellent western spaghetti ! (4 Sherlock parce que Fonda a les yeux bleus).

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9 réflexions au sujet de « Films visionnés et non chroniqués [#LeFilmDeLaSemaine2016 – 32-33-34-35-36/52] »

        • Mais à ce moment là, Jésus n’avait pas encore été trahi par Judas ! De plus, si on analyse bien, Pierre a aussi trahi Jésus en le reniant trois fois ! Judas a eu au moins la décence de se pendre… Mais si Jésus était bien un prophète envoyé par Dieu (c’est pas son fils, un dieu n’a pas de gosses), tout ceci était prévu et donc, Judas n’a fait que d’obéir à la volonté divine, non ?? Sans Judas, pas de crucifixion et donc pas de naissance d’un courant religieux, et encore moins une récupération par l’empereur Constantin… Vous avez 2h ! Et ce genre de réflexion serait mal vue devant un prof de religion 😉

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  1. J’ai vu « qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu » il n’y a pas longtempsà la télé.

    C’est certes bourré de clichés et ça dénonce explicitement les préjugés sur les juifs, musulmans, africains et asiatiques (mais la forme prise par la dénonciation est aussi lourde que les clichés eux mêmes!) mais pour le coup les clichés et préjugés sur les cathos bourgeois ne sont pas dénoncés comme en étant… c’est posé comme une évidence… ce qui n’est de fait pas un traitement très juste…

    Et puis cela étant au risque de donner dans le cliché moi-même (mais je connais bien ce « milieux ») dans une vraie famille catho-bourge aucune des filles ne se serait mariée hors de son milieux (les écoles privées prestigieuses, les scout d’Europe, certains loisirs sélectifs et soirées rallye sont bien là pour préserver l’endogamie) et pire encore… si elles avaient osé les parents n’auraient même pas assisté aux mariage! Et oui… j’ai déjà vu des parents boycotter les mariages ou remariages de leurs enfants lorsqu’ils ne les approuvaient pas!

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  2. Oh j’avais bien aimé Strictly Criminal (bon, je dois avouer qu’aujourd’hui, je ne m’en rappelle absolument pas !).
    Ben Hur ne m’intéresse pas du tout, pour le coup je préfère découvrir le classique (que je n’ai pas vu).
    Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu et Le Prénom m’avaient bien plu ! C’est le genre de film que je regarde avec ma maman, et qui n’ont pas la même saveur sans elle !

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    • En effet, des films à voir en famille, ce que j’avais fait lorsque j’étais allée rendre visite à mes parents. Un fut vu à la télé et l’autre aussi, ou en DVD, me souviens plus, tiens !!

      Ben-hur me plaisait pour la course de chevaux, bien entendu, mais je suis vénère sur Ben-Hur et son frangin, Mesala (mets ça où tu veux, d’ailleurs).

      Strictly, je m’attendais à du plus chouette, du plus fun, de plus lourd… bof, déçue. 😛

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