[SÉRIE] Sherlock – Saison 4 – Épisode 3 – The Final Problem

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The Final Problem est le troisième épisode de la quatrième saison de la série télévisée Sherlock diffusé pour la première fois sur BBC One et BBC One HD le 15 janvier 2017.

sherlock-saison-4-episode-3-the-final-problem-maxresdefault 1. Synopsis :
Sherlock Holmes et John Watson ont découvert le plus grand secret de Mycroft : il a caché l’existence d’Eurus [SPOLIER] psychopathe à l’intelligence redoutable.

Traumatisé par [SPOLIER]  dans son enfance, la mémoire de [SPOLIER] a fait un blocage complet sur son existence.

Sherlock décide de se confronter à Eurus dans sa prison, mais Eurus l’attend.

sherlock-saison-4-episode-3-the-final-problem-violinsherlock-saison-4-episode-3-the-final-problem-fid17207Ce que j’en ai pensé (chronique garantie sans paraben, sans huile de palme, sans spoliers !!) :
Vu comment les scénaristes vicelards nous avaient laissé à la fin de l’épisode 2, j’avais hâte de voir l’épisode 3 !

Là, j’ai failli avoir la trouille de ma vie, effrayée que j’étais devant cette intro digne d’un excellent film d’horreur, qui n’aurait rien à envier à un certain livre du King.

Oh putain, Mycroft est humain !! Non mais sérieusement, quoi, je commençait à en douter…

Avant d’oublier, mention spéciale pour Mrs Hudson qui passe son aspirateur en écoutant Iron Maiden… Excellent !

Après, l’épisode va nous souffler le chaud et le froid, me donner des sueurs froides, me faire froncer les sourcils, me faire dire « chiqué » ou « pas possible avec si peu de séquelles » et au final, me donner envie de me gratter la tête de dépit tant un truc n’est tout simplement pas logique, pas normal, ou trop exagéré !

J’m’explique sans dévoiler les bijoux de la Castafiore… Sherlock, au moment des faits,  ce n’était pas un gamin de 3 ans qui aurait pu « oublier » l’affaire.

À cet âge là, c’est un peu tard pour se faire  un autre film dans sa tête que ce qui s’est passé en réalité. J’aimerais vous en dire plus, mais pour cela, il faudrait que vous ayez vu l’épisode aussi, sinon, je risque de vous divulgâcher l’affaire.

Pourtant, l’épisode avait du potentiel, notamment dans le fait de pousser les gens dans leurs retranchements, de les faire d’interroger sur ce qui est juste ou pas, sur ce qui est moral ou pas, sur ce qui serait le moins dommageable pour eux, pour les autres.

La personne qui jouera avec les nerfs de Mycroft, Sherlock et John est un esprit torturé, sadique, sans morale, amorale, sans empathie, sans règles, hormis les siennes. Qui a dit « Donald Trump » ?? Oui ça y ressemble, mais ce n’était pas lui, c’était bien pire… mais ce n’était pas président !

Plusieurs fois les scénaristes vont jouer aussi avec nos yeux, se jouant de nous, nous étonnant, jouant avec des événements du passé, qui, présentés ainsi, ont de furieux airs de ressemblance avec le présent, ce qui me fera jurer copieusement avant que je ne me rende compte qu’on jouait avec mes couilles que je n’ai pas.

On nous montre un Mycroft au bord de la crise de nerf, ayant perdu tous ses repères, tous ses gadgets, sa puissance, sa morgue, suant et roulant des yeux devant l’indicible qui se déroule devant lui.

On aura un John Watson raide, redevenant un soldat, mais gardant toujours un part de moralité, tandis que Sherlock, manipulé, devra réfléchir vite, sous tension, en communication avec une petite fille en danger, résoudre des énigmes, le tout dans le stress et comble du comble, sous émotions. Trois personnages torturés et mis dans des situations peu habituelles pour eux.

Le passage avec Molly était des plus poignants, des plus sadiques, des plus durs…

Oui, une fois de plus, les scénaristes nous livrent un Méchant Grandiose, un esprit machiavélique, un esprit retors, fou, sans limites aucune et la voix de Moriarty ne nous aidera pas à avoir un rythme cardiaque stable.

Mon cardiologue pourrait leur intenter un procès pour mise en danger de mon palpitant, si j’en avais un (de cardiologue).

Vous pourriez croire que j’ai adoré l’épisode, mais je vous détrompe de suite : j’ai aimé certaines choses, il avait du potentiel, mais malheureusement, certaines incohérences ou faits trop gros m’ont fait trouver la chose ratée, trop cuite, trop salée, et au final, indigeste.

Une incohérence me reste en travers de la gorge, telle une arrête de poisson et ça me gratte. Je pense qu’un autre « visionnage » à tête reposée de toute la saison 4 me fera du bien, afin de mieux l’appréhender, la regarder en étant plus concentrée (tel le lait de chez Nestlé), afin de voir si je n’aurais pas loupé des choses.

Mais l’incohérence me restera toujours en travers de la gorge, sauf avec une bonne explication… Et encore, j’ai des doutes…

« A year in England » chez Titine (Juillet 2016 – Mai 2017), le Challenge British Mysteries chez My Lou Book, le Challenge « Sherlock Holmes » de Lavinia sur Livraddict et Le Mois du polar 2017 chez Sharon.

 

16 réflexions au sujet de « [SÉRIE] Sherlock – Saison 4 – Épisode 3 – The Final Problem »

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  5. Encore une fois je partage ton avis : j’ai trouvé le tout trop gros à avaler et les personnages en décalage avec ce qu’ils sont d’habitude (mais cette scène de l’arrivée de Moriarty est quand même extraordinaire !!!! ^^)

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    • L’arrivée avec la musique de Queen est digne de lui, mais j’ai eu peur, là…

      Julie me disait que c’était « plausible », mais vu que je ne suis pas psy, je n’en sais rien avec certitude, juste que j’ai trouvé le truc un peu gros et difficile à avaler, mais bon, c’est peut-être plausible, les experts eux-mêmes ne seraient pas d’ok 😉

      Mais j’ai aimé connaître l’utilité du parapluie de Mycroft !

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  6. Par rapport à ton incohérence, s’il s’agit bien de l’âge de Sherlock au moment des faits, je ne suis pas tout à fait d’accord, car en matière de psychologie, il est admis qu’il est parfaitement possible qu’un événement traumatique soit profondément refoulé ou transformé surtout par un enfant, pour atténuer le choc. Et il faut bien avouer que là ce serait clairement traumatisant.
    Si effectivement l’exercice narratif était de haute volée, prêtant le flan à quelques failles, il m’a tenue en haleine, et mon palpitant aussi a eu du mal à s’en remettre.

    Et pour répondre aux interrogations, il est fort peu probable que saison 5 il y ait.

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    • Pour moi, et je dis bien « pour moi », cela me semble illogique car « trop âgé » déjà, maintenant, ce n’est que mon avis, j’ai peut-être tort, je ne suis pas pro dans la psychologie non plus.

      Mais avec un personnage comme Sherlock, même si petit, il était sans doute plus émotif que grand, ça me semble bizarre qu’il ait transformé ça en tu-sais-quoi pour le truc avec Barberousse. Me faudrait en causer avec un psy, tiens ! 😀

      J’aimerais une saison 5 à la hauteur, alors… mais vu le final, on pourrait penser qu’ils n’y croient pas trop et préfère faire un fin qui clôt la série.

      Mon palpitant aussi a eu chaud, mais je bloque sur ce que je t’ai dit !

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  7. Difficile de commenter cet épisode sans le « divulgâcher » (j’adore le terme! 😀 )… Alors une fois n’est pas coutume, je resterai sobre… Enfin… J’essaierai… 😉

    J’avoue que j’ai regretté la façon peut convaincante dont ce qui a été laissé en suspens dans la fin de l’épisode 2 est traité dans le 3… Par une petite pirouette d’une ou deux phrases… Je trouve ça léger quand on voit ce qui se passe en suite. C’est d’ailleurs pas très crédible. Et comme toi, effectivement je trouve que l’élucidation du mystère du « fantôme de Barberousse » que l’on évoquait par petite touche depuis la saison précédente est assez peu crédible (en fait pas du tout) dans ce que cela supposerait d’une amnésie (trop tardive pour être qualifiée d’infantile) possible chez un esprit aussi brillant que celui de Holmes (une amnésie traumatique serait possible… mais chez quelqu’un de franchement plus émotif que lui!).

    Et le sempiternel retour de Momo… toujours et encore le Momo qui revient hanter la saison 4, comme il a hanté la saison 3 et l’épisode intermédiaire alors qu’il est mourru depuis la fin de la S2… Franchement ça m’énerve. L’essoufflement de la série, et le doute qu’il y a sur une éventuelle saison 5, c’est à ça qu’on le doit : le fait qu’à force de ne pas vouloir lâcher Momo pour de bon au E3S2 pour faire plaisir au fans de l’acteur qui tient le rôle, et bien on tourne en rond et la série n’a pas réussi à se renouveler. D’ailleurs le final de la S4 a à voir avec une temporalité circulaire et non linéaire appelant à une S5, et ce n’est pas pour rien.

    S’ils avaient laissé Momo mourru… Peut être qu’ils auraient eu moins de problèmes à réunir tous les acteurs nécessaires au tournage d’ailleurs… A moins que la difficulté à réunir Freeman et Cumberbatch tienne moins à la réalité de leurs agendas (ça m’a l’air d’ailleurs de se tasser un peu pour eux ces derniers temps… on les voit moins au cinoche… l’effet Sherlock s’estompe)… qu’au fait qu’ils parviendraient à peine à rester polis entre eux sur les plateaux d’après certaines rumeurs qui circulent sur le net… Et ouais 😦 !

    Anybref… ça s’essouffle, c’est clair. Pour moi la saison 3 était déjà la saison de trop, et si les E1 e E2 de la S4 semblaient rectifier le tir, mes espoirs sont retombés comme un soufflet avec ce final qui est bien parti pour être le final de la saison… Une saison de… 13 épisodes donc. Hummm… 13… Le nombre maudit!!!! Quelle étrange coïncidence… 😉

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    • C’est dommage que deux acteurs de cette trempe en arrivent à ne plus se tolérer sur un plateau de tournage, ça casse le mythe de la série qui en fait deux amis, ça casse aussi le fait que Brett était ami avec David Burke (Watson 1) et qu’il le fut aussi avec Edward Hardwicke (Warson 2), ce dernier allant même le voir sur son lit d’hôpital lors de ses problèmes cardiaques.

      Dommage, ça casse tout de savoir que les acteurs peuvent plus se blairer. Si c’est vrai…

      Oui, on les voit moins, mais bon, ils sont peut-être en tournage aussi… Je ne sais plus quel acteur disait qu’il ne fallait jamais cracher sur ses rôles dans des séries, parce que ça nourrissait plus que le ciné, la série comportant toujours plus d’épisodes qu’un film et qu’ils étaient nombreux les acteurs à avoir tourné le dos à une série qui marchait du tonnerre, pour devenir acteur et de n’avoir eu que des petits rôles de merde et jamais décollé du tout ! Je me demande si ce n’était pas Gary Sinise qui l’avait dit…

      Oui, Momo, je sais, j’aurais préféré qu’on n’en parle plus, ou du moins, pas comme un potentiel revenant, et qu’on passe à autre chose, bien que je puisse comprendre qu’il ait encore eu envie de faire chier Holmes après sa mort, de manière posthume…

      Mais bon, ceci n’est que mon avis…

      Dommage que la série finisse ainsi, parce que putain, quel coup de pied au cul ça avait été au commencement !

      13… maudit chez nous en raison de la dernière Cène ou du vendredi 13 de 1307 et l’arrestation de tous les templiers, mais chiffre porte-bonheur en asie, je pense, chine ou japon…

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      • Ce que j’avais lu sur le net c’est surtout qu’ils se parlaient à peine entre les prises, pas qu’ils s’engueulaient. C’est vrai que nul n’est obligé d’être super ami avec tous ses collègues de bureau… mais tout de même un minimum de cordialité met de l’huile dans les rouages je trouve. Perso je ne partirai pas en vacances avec ma collègue de bureau… je ne déjeune même pas avec elle (j’ai besoin d’être seule pour souffler pendant ma pause)… mais quand on bosse c’est dans la cordialité et en rigolant dès qu’on peut.

        C’est vrai qu’on ne peut qu’imaginer que de tourner des personnages aussi proches qu’Holmes et Watson doit créer une relation assez forte entre collègues de tournage… à condition de ne pas choper le melon et de ne pas oublier que le héros est le personnage et pas l’acteur qui n’est là que pour servir le personnage.

        … Ce qu’ils ont oublié visiblement avec Andrew Scott qu’il faudra garder jusqu’à la fin de la série pour faire plaisir à la moitié des telespectateuses! 😠

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        • Je partirais pas en vacances avec les collègues de bureau non plus, mais bon, j’ai des tendances asociales, moi, en vacances… et quand je mange, je lis, donc, je veux la paix et pas causer, surtout si tu as un ou l’autre collègue qui mange en faisant du bruit… argh !!

          Bon, ils ont chopé le melon, normal, pour des anglais, tu me diras, mais c’est con, parce que si la série s’arrête, c’est du fric en moins pour eux !

          Ou pour faire plaisir aux scénaristes qui n’avaient pas d’autres idées que le Momoriarty…

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