Sherlock Holmes – Tome 5 – Le Vampire du West End : Jean-Pierre Croquet & Benoît Bonte

Titre : Sherlock Holmes – Tome 5 – Le Vampire du West End

Scénariste : Jean-Pierre Croquet
Dessinateur : Benoît Bonte

Édition : Soleil (2002)

Résumé :
Alors que Bram Stocker, l’auteur de Dracula, lance les premières représentations de l’adaptation théâtrale de son roman, plusieurs corps vidés de leur sang sont retrouvés à proximité dudit théâtre.

Des témoins parlent d’un homme vêtu d’une cape doublée de soie rouge, comme le fameux héros de Stocker. Les victimes ont toutes une trace de morsure à la carotide.

Le « vampire du West End » terrifie à tel point qu’il pourrait mettre en faillite le théâtre. L’acteur principal, Irving, décide de faire appel à Sherlock Holmes pour résoudre l’affaire.

Critique :
Vu le titre et vu le niveau des 4 précédents opus, je m’attendais au pire et donc, je n’avais jamais cherché activement ce dernier tome de la série éditée par Soleil dans les années 2000.

Il y a peu, elle a surgit devant mon nez et je suis dis « Allez va, puisqu’il le faut pour ta collection ».

Là, je suis étonnée car au final, ce dernier tome ne se révèle pas si catastrophique que ça. Du moins, bien moins pire que ces prédécesseurs.

Nous commencerons avec un vampire, certes, mais c’est un de théâtre..

Et si des victimes semblent bien avoir été mordues par un vampire qui les aurait laissées exsangues et mortes, on ne laisse pas le fantastique prendre le dessus sur l’enquête et on gardera les pieds sur terre, sauf la populace et les feuilles de choux, mais de ce point de vue là, ça ne change jamais.

Les dessins sont corrects, les ambiances et la ville de Londres sont bien mis en valeur, j’ai apprécié le clin d’œil à l’Illustrated News Police, avec des dessins ressemblant trait pour trait à ceux publiés par ce même papier, en 1888, avec Jack.

Les seuls qui me gênent un peu, ce sont ceux de Holmes qui a toujours une tête qui ne me revient pas, et un docteur Watson ventripotent, comme toujours. Mais au moins, il n’a pas le rôle de faire-valoir ou d’imbécile de service, et là, je dis merci.

Si Holmes enfilera une fois de plus les horribles deerstalker et macfarlane alors qu’il n’est pas à la campagne, il sera le plus souvent en costume haut-de-forme, tenue la plus naturelle pour un gentleman à la ville.

L’enquête est intéressante, avec quelques rebondissements afin de laisser planer plus longtemps le mystère et le suspense et j’ai lu la bédé avec infiniment plus de plaisirs que les précédentes, alors que sincèrement, jamais je ne l’aurais pensé une seule seconde.

Par contre, j’ai trouvé que la baronne Ebezert avait un accent à la Ming Li Foo, le blanchisseur chinois du 20ème de cavalerie (Lucky Luke) avec ses « l » en lieu et place des « r », ce qui ne fait pas très pays de l’Est comme ses origines.

Au final, on obtient une bédé agréable à lire, une enquête bien ficelée, plus de trucs bizarres comme dans les 4 autres, hormis une petite chose mais qui, je trouve, ajoute du piment à la légende.

10 réflexions au sujet de « Sherlock Holmes – Tome 5 – Le Vampire du West End : Jean-Pierre Croquet & Benoît Bonte »

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  3. La Baronne Ebezert? Ce nom me fait un peu penser… à la fameuse Erzebeth Batory qui fut réputée être la première femme Vampire légendaire. Ce qui était légendaire c’est qu’elle eut été vampire! Parce qu’elle a réellement existé… certains historiens prétendent que les accusations portées contre elles relevait du complot parce que c’était une femme très puissante… et que sa puissance indisposait certains zôms!

    Bon… et pis même dans la légende Batory ne boit pas le sang de ses victimes. Elle se baigne dedans pour garder sa peau jeune… et se faire des amants plus jeunes qu’elle. Une vraie cougard.

    Certains prétendent que Stoker se serait inspiré autant d’elle que de Vlad Tepes pour créer son Dracula.

    Il y a un film français sur elle (avec Julie Delpy? Je ne suis plus certaine): « la Comtesse ».

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    • Mais putain, la culture !!! Bien vu, c’est inspiré du personnage, et je ne dirai rien de plus pour ne pas dénaturer le truc.

      Oui, les bain de sang… bingo !! Mais j’ai plus rien à t’apprendre, moi…

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      • Oups! 🙄 Aurais-je levé un pan de l’intrigue… chuis étonnée parce que la Bartory c’était au 16 ou 17ème siècle… voire avant… faudrait vérifier sur le net.🤓

        Cela étant elle était bête la Bartory! Pour effacer les rides pas besoin de sang de vierge (ah oui! J’avais oublié ce détail !) : il suffit de faire comme moi et de prendre un kilo pour retendre la peau à chaque fois qu’une ride essaie d’apparaître… et oui! Les bonnes joues bien tendues sont moins ridées!!! 😬

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        • Non, tu n’as rien levé, mais à la fin du livre, il y a un mystère qui restera entier, sauf si on croit aux v……. ! Et c’est justement avec l’autre pouf 😉

          Maintenant, pour trouver du sang de vierge, hormis les très jeunes filles ou les natives de la période entre le 22 août et le 21 septembre… mdr

          Oui, les gens aux joues rebondies font toujours plus jeunes que les autres !!

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