Sherlock, Lupin & moi – Tome 1 – Le Mystère de la dame en noir : Irene Adler

Titre : Sherlock, Lupin & moi – Tome 1 – Le Mystère de la dame en noir

Auteur : Irene Adler
Édition : Albin Michel (02/01/2017)

Résumé :
Eté 1870, Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irene Adler font connaissance à Saint-Malo. Les trois amis espèrent profiter de leurs vacances en bord de mer, mais le destin en a décidé autrement.

Un corps s’est échoué sur une plage voisine et les trois camarades se retrouvent au beau milieu d’une enquête criminelle. Un collier de diamants a disparu, le mort semble avoir deux identités et une sombre silhouette rôde, la nuit, sur les toits de la ville.

Trois détectives ne seront pas de trop pour résoudre l’énigme de Saint-Malo !

Critique :
Ce ne sera pas le polar de l’année, mais niveau fraicheur et plaisir de lecture, il a fait son job ! What’else ?

De plus, son postulat de départ n’avait pas encore été proposé, du moins, pas à ma connaissance.

Et si Sherlock Holmes avait bien connu Arsène Lupin lorsqu’ils étaient de jeunes garçons en villégiature à Saint-Malo ? Et si, dans ce duo, c’était rajouté la jeune Irene Adler ??

C’est sans aucun doute tout à fait impossible dans l’absolu, mais puisqu’on a le droit de violer l’Histoire pour lui faire de beaux enfants, alors, allons-y gaiement et prenons plaisir à découvrir leurs aventures au bord de la mer.

C’est de la littérature jeunesse, le style est donc adapté pour les plus jeunes, cela étant, il n’est pas gnangnan non plus ou bas de plafond. Je dirais qu’il est tout ce qu’il y a de plus normal étant donné que le récit est raconté par la jeune Irene Adler.

Un agréable petit roman policier qui se lit en quelques heures et qui ravira les plus jeunes, comme les vieux cadors du polar tel que votre serviteur qui ne cherchait qu’à se faire plaisir et prendre un peu d’air frais après un roman noir oppressant.

Nous sommes loin des énigmes de la mère Agatha (Christie), le but n’étant pas de construire un mystère obscur et une enquête de malade puisque nous sommes face à trois jeunes qui veulent enquêter sur une mort mystérieuse et rien de plus. Restons cohérent, donc.

Les personnages sont fidèles à ce qu’ils auraient pu être dans leur jeunesse, Holmes est déjà le futur détective qu’il sera, Lupin est agile et Irene a une belle voix qui charmera ses deux compagnons de vacances.

De plus, elle nous annonce quelques petits secrets sur elle-même qu’elle a appris bien plus tard et dont elle nous révèle durant son récit.

C’est plaisant à lire, vite lu, on en ressort avec un sourire de contentement d’avoir pris un bon bol d’air en compagnie de nos jeunes amis et on n’a qu’une seule envie, découvrir la suite de leurs aventures, qui, je l’espère, seront traduites intégralement car je ne saurais pas les lire dans leur V.O qui est l’Italien.

Pas le polar de l’année, ni l’énigme du siècle, mais le but du roman n’est pas là. Quant à sa mission qui était de me divertir et de me changer les idées, elle est réussie pleinement.

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Sherlock Holmes » de Lavinia sur Livraddict et le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park.

16 réflexions au sujet de « Sherlock, Lupin & moi – Tome 1 – Le Mystère de la dame en noir : Irene Adler »

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  5. Môa-M’Aime aussi je me suis laissée aller jadis à imaginer la jeunesse d’Irène…

    C’est une femme qui échappe aux codes de la féminité « passive et docile » de son époque alors je l’imagine privée de mère très jeune voire dès sa naissance et évoluant dans un univers masculin , fille unique d’un père chercheur d’or qui la trimbale partout avec elle ou elle mène une vie de garçon manqué tout en ne perdant rien des mœurs des hommes et en s’initiant au piano auprès du vieux qui tape sur le clavier du saloon… et ce père qui se sentant mourant l’expédie à des cousins britanniques de sa défunte épouse (n’oublions pas qu’elle est née aux states) un peu aisé… mais qui ne supportent pas son manque d’éducation et l’expédient dans un pensionnat où elle développe son mépris de la condition féminine victorienne et son talent lyrique… avant de s’en enfuir au bras d’un prince polonais qui ne pouvant évidemment pas l’épouser, en fera sa « chanteuse » (les chanteuses d’opéra de l’époque était le très haut du panier du demi monde… bref des cocottes!)…

    La suite… nous est livrée par Conan Doyle! 😁

    Anybref… ça m’a l’air gentillet… un peu comme les aventures de Charlotte Holmes qui m’a fait passé également un bon moment!

    Bon c’est pas tout ça mais j’ai mon premier gigot de 7 heures à sortir du four… je ne sais pas si j’arriverai à l’apprécier… en avoir reniflé l’odeur en train de confir dans le vin blanc liquoreux et le porto pensant 7h… en étant gavée par ailleurs… je t’avoue que je n’en peux déjà plus! 🤢

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    • Bigre, quelle enfance notre Irene !!! J’eusse aimé lire ce roman… 😀

      C’est gentillet, mais ça fait du bien après les white trash d’Oakland !! Mais j’ai trouvé le roman plus « plausible » que Charlotte où elle devient un peu trop vite copine avec Watson alors qui lui il ne voulait même pas la voir ! Des lectures reposantes, qui font du bien par là où elle passe.

      Putain, 7h de cuisson, le gigot !! Sûr qu’il gigote plus, là !

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      • Ça oui! Il était bien mort! D’ailleurs là y en a plus! Z’ont tout bouffé! Même mon foie gras maison !!!

        Le problème avec le gigot de 7h c’est qu’il confit à feu doux dans du bouillon et du vin blanc moelleux et du porto… Pendant deux heures les émanations d’alcool dans la cuisine m’ont rendue pompette… et pendant les 5 heures suivantes les odeurs de cuisson ont fini par me gaver… surtout que j’avais copieusement mangé (dimanche de Pâques obligé).

        Bref c’est bon, c’est facile… mais t’as plus trop faim après !

        Aimé par 1 personne

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