The Dark Knight : Le Chevalier noir est un film de super-héros américano-britannique, réalisé par Christopher Nolan (anglais) et sorti en 2008.
Basé sur le personnage de fiction DC Comics, Batman, c’est la suite de Batman Begins sorti en 2005.
Cet opus décrit la confrontation entre Batman, interprété pour la seconde fois par Christian Bale, et son ennemi juré le Joker, joué par Heath Ledger (mort le 22 janvier 2008, avant la sortie du film).
Dans la continuité de ce reboot, il s’agit de leur première rencontre, quoique légèrement annoncée à la fin de « Batman Begins ».
La trilogie se conclut avec « The Dark Knight Rises », sorti en 2012.
Synopsis :
Batman aborde une phase décisive de sa guerre au crime. Avec l’aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, il entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville.
L’association s’avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : nommé le Joker.
On ne sait pas d’où il vient, ni qui il est. Ce criminel possède une intelligence redoutable doublé d’un humour sordide et n’hésite pas à s’attaquer à la pègre locale dans le seul but de semer le chaos.
Distribution :
Christian Bale : Bruce Wayne / Batman
Michael Caine : Alfred Pennyworth
Heath Ledger : Le Joker
Gary Oldman : Jim Gordon
Aaron Eckhart : Harvey Dent / Double face
Maggie Gyllenhaal : Rachel Dawes
Morgan Freeman : Lucius Fox
Ce que j’en ai pensé :
Disons-le de suite, je n’ai jamais une mordue des Comics de super-héros. Pourquoi ? C’est mon père qui m’a fait découvrir les bédés, tirées bien souvent de l’hebdo Spirou et donc de l’écurie Dupuis.
Les comics n’étaient donc pas présent dans la biblio familiale et je n’avais aucune référence.
J’ai commencé à les découvrir vraiment lorsque tous les films de super-héros sont sortis, dans les années 2000, avec des effets spéciaux dignes de ce nom.
Et je dois dire que si j’ai adoré les premiers X-Men ou les premiers Spiderman, je suis tombée sur le cul avec le film de Chistopher Nolan.
- La scène d’intro est jouissive et culte ! (le braquage mené par la bande du Joker)
- Christian Bale fait un excellent Batman, sombre, torturé, sexy en diable…
- Son majordome est un ancien Sherlock Holmes (Michaël Caine – Élémentaire mon cher…. Lock Holmes)
- Le Joker… La Némésis de Batman. Que dire de lui ?? Un maquillage de clown qui déborde de partout, des cheveux sales et gras, un type ultra-violent, un véritable psychopathe, anarchiste et très intelligent quand il s’agit de faire répandre le chaos dans Gotham…
- Putain, le truc de fou !! Heath Ledger qui m’avait z’ému dans son rôle de cow-boy gay (Le Secret de Broke back Mountain) m’a, ce coup-ci, foutu un grande claque en interprétant le Joker. Son interprétation est tout simplement à couper le souffle. Un véritable psychopathe. Nicholson était déjà bon, mais ici, Heat surclasse tout le monde et il n’est pas encore né celui qui nous le fera mieux que lui.
- Joker est l’égal de Batman mais en version noire, sombre, le MAL absolu, et Nolan s’est focalisé sur ce côté « mal » pour la psychologie du personnage.
- D’ailleurs, je me demande si le Joker ne vole pas la vedette à Batman car dès qu’il apparaît, il prend tout l’écran avec sa présence.
- Les personnages sont profonds, changeant, ni tout blanc, ni tout noir, tout en nuance de gris, à la limite de la rupture, du basculement vers le côté obscur. Ils sont réalistes, tout simplement.
- Le scénario est riche et le triangle amoureux ne vire pas au gnangnan guimauve. Il possède aussi une multitude de petites intrigues qui s’enchaînent pour être au final toute liées et en former une seule.
- Nolan ne se contente pas de nous pondre un film à gros budget (180.000.000 $) avec un super héros de chez DC Comics. Que nenni, le réalisateur aborde dans son film des grands thèmes tels que la dérive sécuritaire de l’après 11 septembre, l’individualisme de la société, la passivité des habitants face à un terroriste, nous offre quelques discours politiques bien sentis et, bien sûr, la lutte entre le bien et le mal, traduite sur grand écran comme jamais.
- Il aborde aussi les thèmes de la criminalité et de la pègre de manières très réalistes et nous offre aussi une réflexion sur la justice.
- Chose rare, le film ne tombe à aucun moment dans un manichéisme primaire.
- Les dialogues sont parfaitement ciselés, aux petits oignons, soignés, magistraux.
- Le film nous surprend souvent, joue avec nous et un seul visionnage ne nous permet pas de tout capter, de tout appréhender.
- Double Face, personnage joué par Aaron Eckhart est appronfondit, travaillé, super bien interprété et certains disent qu’il est largement supérieur à celui interprété par Tommy Lee Jones.
- The Dark Knight est un film noir, très noir, sombre, sans édulcorant, une sorte de thriller policier possédant, en plus d’un super-héros, ses gangsters, son argent sale et ses braquages de banques. Oh, on dirait une pub pour vanter une ville !
- Autre scène culte et fascinante de par ses dialogues : quand Batman dirige l’interrogatoire contre le Joker et que ce dernier pousse notre héros à ses limites de violences. Batman bascule du côté obscur de la Force en cédant aux provocations et se déchaîne brutalement sur le Joker… Le tout est terrifiant car la scène est amplifiée par l’incroyable musique d’Hans Zimmer et de James Newton Howard.
- La musique de Hans Zimmer…. J’adore ce compositeur, tout comme Enio Morricone, et une partie de ses musiques se trouvent dans ma playlist du smartphone et j’ai un faible pour le « Why so serious ? ». Vers les 2:30, ça commence à me faire dresser les poils sur les bras. Surtout en repensant à la scène où le Joker raconte à Rachel comment ses cicatrices sont arrivées sur lui.
- Quoi ? T’es encore à me lire alors que tu dois aller voir ce film de suite si tu ne l’as pas encore vu ???
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