Titre : La Jeunesse de Sherlock Holmes à Pau – Tome 4
Auteur : François Pardeilhan
Édition: Pin a Crochets (2006)
Résumé :
Le passage du jeune Sherlock Holmes à Pau durant les années 1868 à 1871 a suscité de nombreux commentaires.
Au travers de témoignages recueillis par ceux qui, le temps d’une aventure, ont côtoyé ce personnage de légende, des éléments supplémentaires viennent grossir les preuves déjà nombreuses de l’œuvre accomplie par le futur détective londonien dans la cité paloise.
Son influence déterminante dans un événement qui fit scandale à l’Hôtel de France, son intervention fort à propos suite à une menace qui planait sur la mairie de Pau, sa contribution dans une sale affaire aux côtés du curé de l’église Saint-Jacques et sa rencontre insolite avec l’entrepreneur d’une brasserie au sud de la ville constituent des circonstances extraordinaires dans une cité de vingt-cinq mille âmes.
Comment ces témoignages auraient-ils pu arriver jusqu’à nous si un auteur béarnais, qui fréquenta le même lycée que cet Anglais aux étranges méthodes, n’avait pris la peine de rassembler ces informations ?
Ce tome retrace de manière fictive la vie de Sherlock Holmes et les affaires sur lesquelles il a enquêtées à travers des témoignages de personnes qui auraient fait sa connaissance au cours de son séjour à Pau.
Il relate son influence déterminante dans un évènement qui fit scandale à l’Hôtel de France, son intervention suite à une menace contre la mairie de Pau…
Critique :
C’est toujours un plaisir de retrouver mon détective consultant préféré, surtout dans sa jeunesse.
Bon, d’accord, rien n’est canonique, mais malgré tout, pourquoi bouderai-je mon plaisir ?
Comme dans le tome précédent (le « Tome 3 » pour ceux qui viennent d’arriver), ce sont les habitants de Pau qui, aux travers de leurs souvenirs, nous parlent de Sherlock Holmes.
Que ce soit un de ses anciens professeurs de philosophie, monsieur Marion, ou l’abbé Cazaux qui racontera à son ami le cardinal Marcini comment il a fait connaissance avec Sherlock Holmes, suite au fait que Marcini lui parlera de la mort du cardinal Tosca (une Untold Story bien connue des holmésiens).
Que ce soit en reprenant d’anciens personnages du tome 2 qu’étaient monsieur Barrère et sa nièce ou une histoire racontée par un couple, amis de Henry Baskerville, tous ces gens nous parleront de ce grand échalas portant un manteau gris et qui traînait un peu partout : Sherlock Holmes !
À chaque fois, c’est une lettre ou un événement (la mort du cardinal Tosca dont parlera le cardinal Marcini) qui leur referont penser à leur rencontre avec Holmes, jeune, à Pau.
Notre jeune ami n’a pas chômé durant son séjour et les quatre enquêtes qui nous sont narrées sont fraiches et agréables à lire.
De plus, ce fut un réel plaisir de retrouver monsieur Barrère et sa nièce, Claire, celle qui donna quelques émois à Sherlock (émois partagés, en plus).
Pas de doute, on comprend que l’auteur a bel et bien fait ressentir à Holmes des sentiments voisins de l’amour pour cette jeune fille.
Si jamais dans le tome 2 vous aviez eu un doute sur le fait que Sherlock appréciait très fort Claire (mais pour cela, il fallait être lent à la comprenette), l’auteur nous fait comprendre qu’il ne fallait pas en avoir, (de doutes) même si rien ne fut consommé entre les deux jeunes gens. Eh, remisez vos espoirs au placard…
Le seul bémol dans ce tome 4, c’est que les aventures ne sont plus racontées du point de vue de Sherlock Holmes, comme cela avait lieu dans le tome 2, mais par d’autres, comme dans le tome 3.
Sinon, hormis ce petit détail, les enquêtes sont très agréables à lire et on a l’impression de découvrir le détective dans ses débuts, ceux que Conan Doyle ne nous a jamais racontés.
La cinquième et dernière aventure n’en est pas vraiment une, juste un clin d’oeil à Oscar Wilde et Conan Doyle et sur le fait que tout le monde autour d’un certain Charles de Bordeu parlait de Sherlock Holmes comme d’un personnage de fiction.
« Erreur », leur apprend ce dernier. « J’ai été en classe avec lui ! » et de rassembler les preuves pour ses amis plus que sceptiques.
Avec une visite à la clé…
Tant que c’est bien écrit….
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Oui, sans chichis, j’ai apprécié.
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vraiment une bien belle collection..euh le tome 5 est vraiment critique lala ?….en tout cas ce 4 est bien sentimental….et a l’air bien cool…;)
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Pas de tome 5 ! Mais un autre tome intitulé « départ » que je n’ai pas encore lu 🙂
Une série assez cool, en effet. J’ai apprécié la chose.
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et bin plus qu’a attendre pour ce depart…et une suite a cette chose…;)
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Il en sort tout le temps, sur Holmes ! Avant, c’était le désert et maintenant, tu croules dessous
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oh tu penses que c’est l’effet des films/ de la serie ?…..
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On dirait en tout cas, Holmes est à la mode, suite sans doute au film de Ritchie et à la série de la BBC et celle de CBS.
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ah oui j’oubliais elementary….j’aime bien en considerant que ce n’est pas Holmes…lol
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Je m’y suis faite et même si ce n’est pas un Holmes comme je l’aime, j’ai tout de même réussi à apprécier le personnage.
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Pour paraphraser je ne sais plus qui qu’il t’est arrivée de citer « on peut violer le canon à condition de lui faire de beaux enfants! » 😄
Cela étant… la jeunesse d’Holmes à Pau semble avoir duré trééééés longtemps. Ok… l’adolescence peut durer longtemps chez les zhômes mais j’attendais mieux de Holmes! 😄
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Il me semble que c’était de Dumas…. qui avait dit « on peut violer l’histoire à condition de lui faire de beaux enfants ». Et le Net me le confirme, mais il m’explique un peu plus aussi !
Je cite : Les succès de Dumas, tant littéraires que féminins, sans compter l’argent qu’il gagna à une certaine époque, rendaient fous furieux de jalousie un tas de frustrés (tant frustrés sexuels que littéraires) et de « gagne-petits » de tout acabits.
Il eut droit à un tas d’attaques (de front , de biais, et de dos), et à un tas de procès.
Certains de ses critiques lui reprochèrent de
« violer l’Histoire » (avec un grand « H »).
A ceux-là, et pour se défendre, il aurait répondu :
« Si j’ai violé l’Histoire, je lui ai fait de beaux enfants ».
En d’autres termes, ce n’est pas Dumas qui se glorifie de « violer », ou qui s’en vante, il s’agit d’une réponse à ses attaquants, et ceci dans le contexte d’une « bataille » littéraire, et dans laquelle les mots n’avaient pas le sens qu’on leur prête aujourd’hui.
Je vous fais remarquer de plus la précaution qu’il a prise avec le « Si » qui débute sa réplique de défense.
http://www.dumaspere.com/pages/forum/forum/thread.php?tid=969
Anybref, je n’y étais pas, et je reprends cette phrase à mon compte : on a le droit de violer le canon (rien de sexuel) à condition de lui faire de beaux enfants. On va avoir les féministes enragées sur le dos, nous ! Ça a fait un tollé dans l’édito de « Lire » à ce que je vois sur le Net… mais la phrase n’était pas tout à fait la même…
L’adolescence dure longtemps, et les tomes ne sont « guerre et paix » ! Donc… on fait durer le plaisir sans avoir besoin d’utiliser le gel de chez Dursex ! Je sors !!
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PS : Holmes jeune, c’est un régal pour moi 🙂 J’aime quand ça dure, même si, à un moment, il faut conclure 😉
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Ne serais tu pas en train de virer cougar (non pas que tu sois vieille… mais là on parle d’un jeune qui a juste atteint l’âge du consentement légal)? 😜
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Vu ainsi, oui, je penche cougar pédophile… Bon, je sors et je vais mettre la main sur un Holmes de plus 30 ans ! mdr
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PS 2 : dorénavant, je dirai « il est permis de ne pas respecter le canon à condition de faire mieux »… 😛
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Oui c’est mieux! Quand tu vois ce que s’est pris Deneuve et quelques autres en disant qu’elles voulaient bien être « importunées »… faut faire attention à ce qu’on dit! Pffff! 🙄
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Pourtant, aux JT, on parle souvent de « violation du cessez-le-feu » ou de « violation de la loi, du traité… ».
Parfois, j’ai l’impression que des gens se lèvent au matin et se demandent comment ils vont pouvoir faire chier leur monde en trollant à tout va. Comme demander à Porsche de changer son numéro 911 car cela fait penser au 11 septembre…
Je ne dis pas qu’il faut banaliser les victimes de viol, mais ce n’est pas en interdisant le mot qu’on va les aider !
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