Meurtre au comité central [Pepe Carvalho 5] : Manuel Vázquez Montalbán

Titre : Meurtre au comité central [Pepe Carvalho 5]

Auteur : Manuel Vázquez Montalbán
Édition : 10-18 (1999) / Points Policier (26/09/2013)
Édition Originale : Asesinato en el Comité Central (1981)
Traducteur : Michèle Gazier

Résumé :
Pepe Carvalho va devoir quitter sa chère Barcelone pour… Madrid. Le secrétaire général du Parti communiste y a été assassiné à huis clos.

Le Parti engage le privé pour une contre-enquête, car le gouvernement a mis sur l’affaire un ancien tortionnaire franquiste.

De tabassages en tapas, de souvenirs en menaces, Carvalho se plonge dans ce crime un peu trop politique à son goût.

Critique :
Pepe Carvalho, je l’avais découvert dans « Tatouage » et ce détective amateur de bonne cuisine et brûleur de livres m’avait fait une bonne impression.

Oui, je sais, il allume le feu avec des romans puisés dans sa biblio, il aime ça.

Oui, de mon côté, ça me fait grincer des dents mais bon, puisqu’il cuisine bien et tant qu’il se tient à bonne distance de ma biblio à moi, je passerai l’éponge.

Par contre, là où l’éponge n’est pas passée, c’est sur le livre !

Autant j’avais pris du plaisir dans son précédent roman, autant dans celui-ci j’ai sauté des pages tant le côté politique était ardu et pompant.

Pepe Carvalho s’est retrouvé plongé dans ce crime un peu trop politique à son goût et je suis tout à fait d’accord avec cela : le crime était un peu trop politique, même pour moi qui adore ce genre de contexte, même pour moi qui dévore habituellement la politique dès qu’elle est dans un roman policier.

Là, je viens de bouffer du communisme pour les 30 années à venir et sur certains tronçons de la route, je me suis faite chi** grave à tel point que j’ai sauté allégrement, telle une gazelle gracile, les passages les plus endormants/chiants/ennuyants/casse-pieds (biffez les mots que vous ne voulez pas).

De plus, lors de longs dialogues, sans indication de qui parle, ça devient confus sur la fin et la macédoine nous guette. Comme dans ses placards de textes où viennent se greffer aussi des dialogues, sans mention ni rien, et là, c’est le carambolage dans le cerveau qui ne sait plus qui fait quoi et quoi dit quoi.

Bon, cela n’entache pas le fait que j’apprécie le détective Carvalho, mais cette enquête là ne restera pas dans mes bons souvenirs.

Comme le disait si bien le Grand Jacques « Au suivant » !

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2017-2018) et le Mois Espagnol chez Sharon (Mai 2018).

44 réflexions au sujet de « Meurtre au comité central [Pepe Carvalho 5] : Manuel Vázquez Montalbán »

  1. Ping : Bilan provisoire du challenge polar et thriller 2017-2018 | deslivresetsharon

  2. Ping : Bilan du quatrième mois espagnol | deslivresetsharon

  3. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mai 2018 | The Cannibal Lecteur

  4. Ping : Mois Espagnol chez Sharon – Mai 2018 : Bilan Final | The Cannibal Lecteur

  5. Ping : Le mois espagnol 2018, c’est ici ! | deslivresetsharon

  6. Ca risque de ne pas coller avec moi…Déjà, il brûle les livres, et la politique….Heu, je passe allègrement mon tour, et je suis désolée pour toi qui t’est autant ennuyée….Bref, je note! De ne surtout pas lire celui ci…..mdr….Quoi qu’il arrive tu me fais toujours noter…..lol.

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  7. Mouais… Brûler des livres ça fait penser aux autodafés toquefadèsques de l’inquisition… et même Hitler le fit… Mais il s’agissait d’empêcher la diffusion de savoirs facteurs de progrès! Depuis jeter ou brûler les livres c’est un tabou dans certaines familles.

    Mais… Quand je vois la biblio et toutes les merdes que j’ai honte d’avoir lues… je me dis qu’entre allumer sa cheminée ou donner ces navets au recyclage c’est pareil! On ne va pas offrir des mauvais bouquins! C’est un coup à se fâcher avec ses amis!

    Et puis… moi je dis… vive la liseuse! Ça brûle mal mais ça ne prend pas de place! 🤪

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    • Hitler ne savait sans doute pas lire… déjà quand tu le vois saluer, on ne dirait pas un salut viril d’un homme, mais celui d’une caricature de Zaza Napoli ! Et encore, j’insulte Zaza et les homos en disant cela. :/

      J’ai lu des merdes aussi, c’était l’époque qui faisait que j’aimais les Cornwell et les Higgins clark.

      Posséder des livres peut être dangereux en cas de guerre, maman m’a parlé de sa grand-mère qui avait fout au diable ses livres en 40… elle se souvenait des emmerdes eues en 14 avec certains livres possédés dans sa famille. Donc, elle n’a pris aucun risque et les a brûlés.

      Par contre, celui-ci, j’aurai du mal à le foutre au feu… si tu vois ce que je veux dire 😀

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    • et bin lala tomber sur un point de godwin sur un tel sujet, faut le faire…si le livre ne te plait pas…tu le brules…c’est juste une affaire personnelle…on ne parle pas de collectivite contre une autre population…ce livre continuera a se vendre…a s’acheter…..mais sera brule par Belette…

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      • Heu, non, pas de point Goodwin, juste une manière de rigoler. Ida plaisantait, je pense. On déconne souvent… faut pas nous écouter, on dit que des conneries 😆 Et puis, je pense que le point Godwin intervient si, dans une conversation, tu traites l’autre de nazi, gestapiste ou autre nom se rapportant à cette idéologie. Si mes souvenirs du dico sont bons !

        Les livres que je n’ai pas aimé, je les donne… Mais il est un fait que ceux qui brûlèrent les livres ou qui détruise la culture le font pour anéantir la civilisation car une population qui n’a plus de culture n’existe plus et aussi parce que ce qu’on ne comprend pas, on a tendance à « taper » dessus, à le dénigrer, vouloir sa disparition.

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        • non le point de godwin provient quand tu argumentes sur le nazi, que tu rapportes tout au nazi….que tu ramenes tout au nazisme….bref que ton argumentation parle de l’epoque nazi…. »La loi de Godwin est une règle empirique provenant d’un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usenet, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1″
          mais bon ce n’etait pas ma semaine…cela faisait la 3eme fois que je voyais ce point dans des debats….faut pas m’en vouloir…mais je n’aime pas….et apres tout lala tu as le droit de bruler ton livre quoi….tu ne detruis pas la civilisation espagnole….;)

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          • Je me coucherai moins bête, j’avais des lacunes dans mon point Goodwin et je pensais qu’il suffisait de traiter quelqu’un de nazi ou de ce genre de truc pour l’atteindre… rassure-toi, nous ne ramenons pas tout à ça ! Ouf !

            Je déteste aussi ceux qui ramène tout à cela, qui traite les contrôleurs de ticket de métro à de la gestapo, putain, ils contrôlent juste si tu es en règle de ticket ou d’abonnement, au pire, tu te taperas une amende, pas un séjour en prison, en camp et encore moins balle dans la nuque. J’ai répondu un jour vertement à une dame qui soupirait en les voyant et en disant « la gestapo est là ».

            Je ne brûle aucun livre, je les donne, je les oublie, je les abandonne, mais je ne les brûle pas 😉 Pepe lui le fait…

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  8. Dans mes bras ! Après un très long blocage sur ce livre, j’ai réussi à le terminer, en somnolant à moitié. Mon avis est programmé pour la semaine prochaine (je viens de recevoir des mails du collège pour le planning du mois de mai… ce n’est pas drôle).

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