Titre : Midnight
Auteur : Dean R. Koontz
Édition : J’ai Lu Épouvante (14/05/1997)
Édition Originale : Midnight (1989)
Traducteur : William Olivier Desmond
Résumé :
Une petite ville de Californie, Moonlight Cove. Des morts étranges que la police s’empresse de dissimuler. Une entreprise de microtechnologie, près de la ville, au coeur de tous les soupçons.
Des regards de plus en plus hallucinés, des gens comme possédés.
Pour Chrissie Foster, terrifiée par la métamorphose de ses parents, pour Tessa Lockland, venue enquêter sur le suicide de sa soeur, pour Sam Booker, envoyé secret du FBI, tout va basculer en quelques heures dans l’horreur et la démence.
Et pourtant, rien n’est plus cohérent, plus froidement calculé que l’opération Faucon Lune.
Critique :
Ça, c’est du lourd dans ma bibliothèque ! Du vrai livre de chevet !
Lu en 1994 (j’avais noté la date dans le livre), voilà un roman que j’ai dévoré, bouffé, engloutit, bref, c’était du cannibalisme, ma lecture (cela laissait déjà augurer mon futur pseudo).
Pourtant, je n’étais pas fan des loups-garous ou croquemitaines… Mais là !
Si vous le lisez, vous aller retrouver un roman où l’horreur à « l’ancienne », comme nous en avions « dans le temps », avant l’arrivée des « autres genres ».
Par cette expression de roman d’horreur à l’ancienne, je veux parler d’un retour aux sources comme dans les livres tels que : « Frankenstein », « L’île du Dr. Moreau », sans oublierr « Dracula »(dans une moindre mesure cependant).
Koontz a misé sur la sensation du lecteur (les poils qui se hérissent), provoquée par une écriture sombre, obscure, qui a pour but de faire peur.
Oui, lecteurs de ma pauvre critique, j’ai eu peur, oui, j’ai regardé sous mon lit ! Nous étions en 1994, dois-je vous rappeler que j’étais très jeune ?
On est loin des romances (dans l’horreur) qui sont maintenant très présentes sur le marché de l’édition. Même si la fin est belle, on est à cent lieues des niaiseries proposées (je ne citerai pas de titres).
Alors, en ces jours où la « mauvaise Bit lit » règne en maître et où les vampires glamour, sentant bons la fleur de rose ont inondé les librairies, relire ce roman de Dean Koontz écrit en 1989 sera un véritable plaisir pour celui ou celle qui veut frissonner et lire quelque chose de sérieux.
J’ai pris mon pied en le lisant et je garde un souvenir magnifique de ce roman.
Oui, lecteurs, j’ai beaucoup aimé l’atmosphère terrifiante créée par l’auteur et son style d’écriture qui se prêtait parfaitement à ce genre en particulier.
Il pourrait y avoir quelques longueurs dans le récit mais rien pour rebuter le lecteur. Juré, craché !
Finalement, si vous êtes un amateur de l’horreur « pure » et des romans de loups-garous, de zombies et de vampires, je me permets de vous conseiller cette lecture. Laissez tomber les vampires végétariens et les loups-garous minables, lisez les vrais, les seuls romans dignes de ce nom !
Par contre, on doit aussi aimer Dean Koontz au préalable (parce que la science et le fantastique sont encore une fois réunis), ce qui n’est pas le lot de tous.
Ce livre était une grande découverte pour moi, le meilleur de Koontz, n’ayant pas trop aimé les autres.
Les vampires végétariens ne sont sympathiques que dans les romans parodiques !
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Là, on en redemande, même !!! 😀
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Rhoooo j’ai l’impression d’avoir 20 ans avec toi ! Quel souvenir ce titre, j’avais kiffé, Dean R. Koontz a fait les beaux jours de la lectrice de fantastique que je fus !
Merci ma Belette
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Mais nous avons toujours 20 ans ma poule ! Dans nos têtes, en tout cas 😉
De rien ! J’avais de la chronique en retard, un week-end chargé à mort et des liens Babelio devenus incorrects suite au remaniement de mon site…. Donc…. Il me reste aussi « L’heure du loup » 🙂
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hohoho 😛
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😉
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oh oui je deteste ces vampires so romantics…cela ne se peut pas…mais bon je ne peux pas avec l’epouvante…ce livre est tellement reussi qu’il ne peut pas etre pour moi….justement…;)
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Un vampire romantique qui sent bon la rose, ça le fait pas, pour moi…. mais sexy, je dis oui, les vampires ont toujours un grand pouvoir de séduction sur nous, les Hommes.
Je te jure que je n’ai jamais été fan de l’épouvante, mais là, j’avais adoré frisonner 😛
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oh non meme pas….un vampire doit faire peur et attirer en meme temps….en tout cas non je continue a passer…;)
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MDR !
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Mouais… j’aime bien le fantastique à l’ancienne… j’aime pas les vampires qui voudraient qu’on les zaime alors qu’ils ne convoitent que ton O- où ton AB+! En revanche le mélange avec la science… j’aime moins parce que ça essaie de rendre le truc crédible alors qu’à la base ça ne l’est pas et qu’il faut broder des tissus d’âneries en se donnant un air sérieux… et là je ne marche pas… Il faudrait franchement que l’auteur soit très adroit pour me captiver avec un tel mélange !
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C’est parce que tu ne connais pas Koontz !! Tu l’aurais lu, ben, tu l’aurais su ! mdr
Les goûts et les couleurs…. mais tu devrais le goûter, si je trouve un mojito au bar…
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Ah quel souvenir ! Un des meilleurs Koontz effectivement, il était au sommet de son art à l’époque.
Pour les autres, tu n’as pas du lire les meilleurs alors 😉
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Non, je n’avais pas le Net et les gentils alsaciens pour me donner les meilleurs titres de Koontz ! Tu me les as donné une fois, il me semble et maintenant, yapuka trouver le temps de les lire ! 🙂
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