[FILMS] Vertigo – Sueurs froides d’Alfred Hitchcock (1958) : Le film à regarder un jour de canicule ?

Sueurs froides, souvent désigné sous son titre original Vertigo, est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1958, mettant en scène James Stewart et Kim Novak dans un scénario inspiré du roman « D’entre les morts » de Boileau-Narcejac, ainsi que du livre « Bruges-la-Morte » de Georges Rodenbach.

S’il a rencontré un succès mitigé à sa sortie, et n’a même pas été présenté au Festival de Cannes, Vertigo est aujourd’hui classé parmi les meilleurs films de l’histoire du cinéma.

Résumé :
Scottie est sujet au vertige, ce qui lui porte préjudice dans son métier de policier. Rendu responsable de la mort d’un de ses collègues, il décide de quitter la police.

Une ancienne relation le contacte afin qu’il suive sa femme, possédée selon lui par l’esprit de son aïeule. Scottie s’éprend de la jeune femme et se trouve ballotté par des évènements qu’il ne peut contrôler.

Fiche technique :

  • Titre : Sueurs froides
  • Titre original : Vertigo
  • Réalisation : Alfred Hitchcock
  • Scénario : Alec Coppel et Samuel Taylor, d’après le roman D’entre les morts de Pierre Boileau et Thomas Narcejac

Distribution :

  • James Stewart : John Ferguson (Scottie)
  • Kim Novak : Madeleine Elster / Judy Barton (Lucie Barton dans la version française)
  • Barbara Bel Geddes : Marjorie Wood (Midge, Betty dans la version française)
  • Tom Helmore : Gavin Elster
  • Henry Jones : le coroner
  • Raymond Bailey : le docteur

Ce que j’en ai pensé :
Il y a beaucoup de mystères et de choses pas nettes dans ce film et durant son visionnage, je me suis posée des tas de questions, sans arriver à trouver la solution, ni même en approcher.

Pourtant, un indice m’avait frappé et j’avais même rappelé un certain truc à Chouchou qui lui, ne l’avait pas capté, mais je pense qu’il s’est rudement emmerdé durant le film, contrairement à moi.

John Ferguson se fait engager par un ancien pote à lui afin de surveiller Madeleine, sa femme, qui se prend de temps à autre pour la réincarnation de son arrière-grand-mère maternelle Carlotta Valdes, abandonnée par son amant et morte désespérée, au même âge qu’elle, un siècle plus tôt.

Et effectivement, lorsqu’il suit Madeleine (d’autres attendait Madeleine pour prendre le tram 33) de manière pas subtile du tout, il remarque qu’elle a un comportement des plus étranges, et d’après son ami, si on lui demande ensuite où elle est allée, elle ne le sait plus.

La femme est belle, genre beauté fatale et les beaux yeux bleus de James Stewart… oups, de John Ferguson sont braqués sur elle, prêt à la bouffer toute crue tant elle est bêêêlle la jeune épouse de son copain de classe.

Nous sommes aux États-Unis, mais c’est du Hitchcock tout craché, pur jus et niveau suspense, ça va monter, monter tout doucement et niveau mystères, on sera servi aussi à tel point qu’on se dit que cette bonne femme aurait besoin d’un exorciste pour lui sortir l’esprit de son arrière mamy de son corps, et fissa car elle va réussir à se tuer, à la fin.

Le pire de tout sera le final, qui lui durera un certain temps, là où l’on voit monter en flèche la folie de John Ferguson et que l’on entrevoit la partie immergée de l’iceberg.

Hitchcock, t’es un beau salaud parce qu’au départ, je n’ai rien vu venir !

Ce film est considéré comme un des meilleurs, je l’ai apprécié, mais il est tout de même un peu lent au départ, lorsque Ferguson suit, sans vraiment se cacher, la bêêêêlle épouse de son ami.

Pour moi « Psychose » est bien plus angoissant… mais ceci n’est que mon avis !

Le Mois Américain chez Titine (Septembre 2018).

23 réflexions au sujet de « [FILMS] Vertigo – Sueurs froides d’Alfred Hitchcock (1958) : Le film à regarder un jour de canicule ? »

  1. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Septembre 2018 | The Cannibal Lecteur

  2. Ping : Bilan du Mois Américain – Septembre 2018 | The Cannibal Lecteur

  3. Vu il y a des siècles ! M’en souviens plus… Faudrait que je le revoie… c’est un monument du cinéma… 🧐 Même si je trouve que les films de cette époque (tout hitchcockiens soient ils!) assez datés… très emprunts du côté un peu cul-cul la praline de l’âge d’or du rêve américain triomphant ! Je trouve que l’image de la femme y est très réduite au soit belle, bonne ménagère, bien élevée et tais toi, et si tu dois l’ouvrir ne soit pas trop intelligente et ne dis pas de gros mots ! Et avec Hitchcock il fallait en outre qu’elle soit blonde! Grrr… 😖

    Aimé par 1 personne

    • Tu résumes bien le truc ! Mais en ce temps-là, la femme avait ce rôle là : à la cuisine avec ses casseroles ! Une bonne épouse, une bonne mère, une sainte la journée et une pute au lit.

      On vient de loin et le chemin est encore long…

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    • Mince alors, tu es la deuxième à me le dire (manU préfère psychose mais vertigo est juste après dans ses préférés). Moi, je pense que je suis passée un peu à côté, je lui préfère psychose, plus de suspense, ici, moins, je trouve…

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  4. Ping : Billet récapitulatif du mois américain 2018 | Plaisirs à cultiver

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