Titre : Un poisson sur la lune
Auteur : David Vann
Édition : Gallmeister Americana (07/02/2019)
Édition Originale : Halibut on the moon (2019)
Traducteur : Laura Derajinski
Résumé :
“Les gens seraient-ils en réalité tous au bord du suicide, toute leur vie, obligés de survivre à chaque journée en jouant aux cartes et en regardant la télé et en mangeant, tant de routines prévues pour éviter ces instants de face à face avec un soi-même qui n’existe pas ?”
Tel est l’état d’esprit de James Vann lorsqu’il retrouve sa famille en Californie – ses parents, son frère cadet, son ex-femme et ses enfants. Tous s’inquiètent pour lui et veulent l’empêcher de commettre l’irréparable.
Car James voyage avec son Magnum, bien décidé à passer à l’acte. Tour à tour, chacun essaie de le ramener à la raison, révélant en partie ses propres angoisses et faiblesses.
Mais c’est James qui devra seul prendre la décision, guidé par des émotions terriblement humaines face au poids du passé, à la cruauté du présent et à l’incertitude de l’avenir.
Critique :
Mes lectures avec cet auteur sont en dents de scie ! Si j’avais bien aimé « Dernier jour sur terre », j’avais abandonné en route « L’obscure clarté de l’air » et voilà que le problème se reproduit avec celui-ci !
Suis-je condamnée à abandonner tous les autres romans de l’auteur que je souhaite lire tels que Aquarium, Désolations, Goat mountain, Impurs ou Sukkwan island ????
Où aie-je coincé ? Un peu partout…
L’histoire, très déprimante avec James Vann qui ne pense qu’au suicide et à sa famille qui ne sait pas trop comment faire pour lui changer les idées, ces gens qui voudraient que James parle mais quand il commence, ils souhaiteraient qu’il se taise car ce qu’ils entendent ne leur plait pas.
Bref, une lecture en demi-teinte que j’ai lue sans trop faire attention à ce que je lisais tant le sujet ne me bottait pas avant de le terminer plus qu’en diagonale et de l’oublier une fois ma lecture terminée.
Tant pis pour celui-ci, il me reste les autres pour me faire oublier ces déceptions et, qui sait, inclure Vann dans mes auteurs préférés, malgré quelques ratés dans mes lectures.
Comme disait une copinaute, ce livre n’était sans doute pas écrit pour moi.
Ah mince. Dommage pour toi, mais tu vas trouver d’autres pépites très bientôt !
Je passe mon tour du coup pour le moment, pas sur d’avoir envie de peter mon moral…
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Tu peux le zapper sans soucis !!! J’ai déjà trouvé d’autres pépites, dont le « une confession » que je dois terminer (me reste 50 pages).
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Ping : Bilan Livresque Mensuel : Mars 2019 | The Cannibal Lecteur
David Vann a le don pour plomber le moral. J’ai lu et adoré Sukkwan Island, j’ai poursuivi avec Désolations et Impurs… jamais été déçus mais j’ai fini par lâcher le morceau.
Dernier jour sur Terre me tente bien mais les deux derniers pas du tout (et à en croire tes retours je n’ai pas forcément tort de m’en méfier)…
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Dernier jour sur terre est plombant aussi ! Le récit d’un futur massacre dans un collège (lycée ?) américain. On suit le gars qui va commettre cet acte violent. Pour l’ambiance Bisounours, on repassera
Je note les cités, que je possède déjà, sans aucun doute 😉
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Ben non alors… en plus des suicidaires… ben j’en vois au moins trois par jours… alors question dépaysement on repassera ! 😢
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Oui, je pense que tu bénéficies d’une dispense toi aussi 🙂
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effectivement, cela reste un sujet assez noir…j’avoue que ce n’est pas pour moi
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Il n’était pas pour moi non plus
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Il aura fallu qu’il m’arrive ce que tu sais pour que la noirceur qui m’habitait depuis si longtemps me quitte, comme si ces phares en pleine tronche m’avaient réveillé…
Je comprends donc ce qui peut parfois détruire l’envie de vivre et désormais je me suis réconcilié avec l’auteur… et je n’appréhende plus de m’y prendre plonger comme si je le comprenais enfin 😉
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Je ne savais pas, comme quoi, dans l’accident, il y a du bon, si je puis dire.
Je comprends cette envie de ne plus vivre, j’ai été ado comme tout le monde, mais j’ai eu du mal avec le récit et je n’ai jamais réussi à entrer dans le récit, à ressentir de l’empathie !
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