Titre : Astérix – Tome 14 – Astérix en Hispanie
Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Albert Uderzo
Édition : Dargaud (1969)
Résumé :
Rien ne saurait résister à César : après la Gaule c’est l’Hispanie qui se voit annexée à son Empire. Toute l’Hispanie ? Non ! Un petit village non loin de Munda (Montilla) résiste encore. Mais Jules César se lasse des irréductibles et enlève Pépé, le fils du chef ibère Soupalognon y Crouton.
Pépé se retrouve en Gaule, au camp de Babaorum où on se charge de lui donner une éducation romaine. Là, il croise les plus célèbres irréductibles, Astérix et Obélix, qui le libèrent et décident de le ramener chez lui, en Hispanie.
Critique :
Certains hommes auraient bien aimé avoir la Gaule, ils se contenteront de l’Espagne ! Ce n’est pas le même effet, je vous l’accorde.
Oui, si vous avez l’impression qu’une grivoiserie se cache dans ma première phrase, sachez que ce n’est pas qu’une impression !
Quand tout ne va pas bien, quand on est au bout du rouleau, les médecins devraient prescrire quelques albums d’Astérix et Obélix car c’est salutaire pour le moral et les zygomatiques.
Pour ma 368ème lecture de cet album, j’ai ri de nouveau, j’ai fait « Ah oui, c’était dans celui-ci qu’il y avait tel ou tel calembour » et j’ai beau savoir comment tout cela va se terminer, je prends toujours autant de plaisir à le relire encore et encore.
Pepe est un personnage bizarre : un sale gosse qui a du cran, un sale gosse qui a fait tourner les romains en bourriques et qui va énerver le pauvre Obélix avant qu’ils ne deviennent des amis, enfin, surtout Pepe et Idefix qui seront des copains.
L’envoi de ce petit otage dans le camp de Tartopum… Non, dans le camp de Babaorum et sa délivrance par les irréductibles Gaulois va être un bon prétexte pour nos amis d’aller faire un tour en Hispanie afin de le reconduire chez son père, le chef Soupalognon Y Crouton.
— Que ce soit nous ou les Gaulois qui gardions l’otage, ça revient au même ! La seule chose que nous ayons à faire, c’est de surveiller qu’ils ne l’emmènent pas ailleurs ! (…) Et le plus beau, c’est que ce sont les Gaulois qui vont vivre avec le petit monstre ! Ils vont comprendre !
Toute l’Espagne se retrouve caricaturée dans cet album, mais la caricature est gentille, aimable tout en étant juste et possédant des traits de notre époque personnelle mise dans celle de nos ancêtres les Gaulois (les maisons sur roues pour partir en vacances, les files à la frontière, la cuisine des espagnols qui s’améliore, les routes défoncées, les prix qui griment, la cuisine espagnole qui s’adapte à sa clientèle…).
Les auteurs avaient déjà compris ce qui faisait les lieux communs d’un pays et le reproduisaient dans leurs albums, à leur sauce, ce qui est bien plus drôle que dans la réalité.
Un scénario intelligent, bourré d’humour et de jeux de mots du tonnerre qui resteront dans les annales (« Tous les étés, les Ibères deviennent plus rudes ! » et « Il affranchit le rubicond » en parlant de César qui gracie un barbare roux), cette aventure de nos irréductibles Gaulois possède aussi ces classiques habituels tels que le banquet final, le barde qui chante faux, des romains bastonnés, les disputes dans le village et du poisson (frais ou pas, on ne se prononce pas).
De plus, apprendre l’origine de la tauromachie (magnifique, ici) ou voir Obélix danser le flamenco, ça n’a pas de prix ! Même pas les 20 sesterces pour passer la frontière de jour afin d’éviter les patrouilles romaines.
Un must de la collection ! Et si vous ne me croyez pas, je retiens ma respiration !!!
— Que fait César ?
— Il affranchit le rubicond.
— J’ai l’homme qu’il vous faut. Il est du peuple des Vaccéens. Il connaît bien la montagne. Il vous guidera.
— Je ne savais pas qu’il fallait un Vaccéen pour entrer en Hispanie.
— Pas de chance pour toi, Nonpossumus ; quand César saura que les Gaulois se sont emparés de l’otage, tu seras bon pour le cirque !
— Oui ? Et si je dis à César que tu ne m’as pas aidé à récupérer l’otage, nous ferons un numéro à deux dans le cirque !
— Tu es écœurant !
— Tant mieux ! C’est ma seule chance avec les lions !
— N’oublie pas, ô Claudius Nonpossumus, que s’il m’arrive quelque chose, ta tête répondra de la mienne !
— Et alors ?
— Et alors je vais retenir ma respiration jusqu’à ce qu’il m’arrive quelque chose.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019) et Le moi espagnol 2019 chez Sharon (Mai 2019).
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excellente ta chronique ! j’ai presque tout les Astérix et Obélix. Celui-ci en Hispanie est un must 😉
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Je les ai tous sauf les derniers, que j’ai loués à la biblio mais pas acheté et un n’entrera JAMAIS dans ma biblio… 😉
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pareil, pour moi les derniers Astérix n’ont pas la magie de ceux avec le regretté Goscinny 😉
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Uderzo est un bon dessinateur mais le scénario, ce n’est pas sa tasse de thé et les nouveaux n’ont pas le talent de Goscinny, souvent copié, jamais égalé.
Un Franquin, un Goscinny, un Tillieux et j’en passe (Audiard dans un autre registre), ça ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval et il faudra quelques années avant d’en revoir dans le même style.
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Oh ouiiii tout un album…quand il devient rouge rouge rouge…j’adore…aussi…je ne vois aucune de tes images…snif snif…..en tout cas c’est un de mes asterix preferes….siii
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Pepe, il est top ! J’adore.
Aucune image ne passe ?? Pourtant, elles sont bien là, je confirme, peu-être que tu as un bloqueur style « privacy badger » ou un « ublock » ou « adblock » ou « adguard » qui bloque une image ???
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ca y est je vois tout…non j’ai rien de tout cela…lol….oh ouiii vive pepe…;)
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Elle voit, c’est un miracle !!!! :p
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Grace a Pepe….il est devenu tout rouge quoi…lol
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mdr
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Un mois espagnole, quelle bonne idée !
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Je me demande si Sharon accepte les blagues qui se déroulent en espagne pour son mois ?? 😀
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Demandons lui ! olé !!!
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Je vais la poster ici et puis, j’irai la poster chez elle !!!
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bonne idée !
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Un touriste américain visitant l’Espagne s’arrête à un restaurant de Pampelune.
Tout en sirotant sa sangria, son attention se porte sur une alléchante assiette servie à la table voisine.
Non seulement cela semble savoureux, mais aussi ça dégage un arôme qui tient du divin …
Il s’informe donc au garçon: « Mais quelle est cette merveille que vous venez de servir ? »
Le garçon de répondre: » Ah señor, vous avez du goût ! Ce sont les testicules du taureau du combat de cet après-midi. Un plat d’une délicatesse que l’on nomme le Délice Espagnol ! »
L’américain un peu médusé, lui dit: « Après tout, je suis en vacances, servez-moi donc ce régal ! »
Mais le garçon de reprendre, « Je regrette señor. On ne peut servir ce plat qu’une fois par jour, car il n’y a qu’un seul combat par après-midi. Si vous revenez plus tôt demain et que vous êtes le premier à commander …. alors, nous pourrons vous réserver ce grand délice.
Le lendemain, l’Américain revient, réserve son menu, et, un peu plus tard, il se fait servir ce seul et unique délice du jour.
Après avoir humé son assiette, examiné la présentation et s’être délecté de quelques petites bouchées, il rappelle le garçon et lui dit :
« Elles sont délicieuses, mais elles sont beaucoup, beaucoup plus petites que celles que je vous ai vu servir hier .. »
Le garçon embarrassé hausse les épaules et dit… « Señor. C’est pas toujours le taureau qui perd ! »
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Hahaha, voilà une chute qui me plait bien !
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Paf le torero !
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Paf !
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Ou sprotch… 😆
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aussi 😉
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Ah oui! Je l’ai bien aimé celui-là! En fait je les ai tous aimé jusqu’à ce que le scénariste ne laisse Astérix orphelin. Après c’était de plus en plus moyen avec l’horreur absolue dans Astérix et les extra terrestres… Je vais demander à mon père de le prêter celui-là sinon je retiens ma respiration jusqu’à…
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Quel charmant bambin, ce Pépé !
Merci pour ta participation !
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