Titre : Les Sept morts d’Evelyn Hardcastle
Auteur : Stuart Turton
Édition : Sonatine (16/05/2019)
Édition Originale : The Seven Deaths of Evelyn Hardcastle (2018)
Traducteur : Fabrice Pointeau
Résumé :
Mixez Agatha Christie, Downtown Abbey et Un jour sans fin… voilà le roman le plus divertissant de l’année.
Lauréat du prestigieux Costa Award, le premier roman de Stuart Turton est à la fois un formidable jeu de l’esprit et un régal de lecture.
Ce soir à 23 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée. Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.
Critique :
La boucle temporelle m’avait bien fait rire dans un épisode de la série Stargate SG-1 (Saison 6 – Épisode 4) où Teal’c et O’Neill s’étaient amusés à profiter de la chose.
Ici, on n’est pas là pour rigoler mais pour résoudre un meurtre qui a tout l’air d’un suicide tandis que la journée se répète encore et encore.
Mais attention, l’auteur a pimenté les choses puisque à chaque nouveau jour, on entre dans la peau d’un autre personnage, s’appropriant ses forces, son intelligence, sa ruse ou ses faiblesses.
N’ayant pas vraiment lu le résumé (ou l’ayant déjà oublié), je suis tombée un peu comme un cheveu dans la soupe en commençant ma lecture avant que cela ne fasse tilt après avoir été rafraîchir ma mémoire…
En effet, il y a du Agatha Christie là-dessous ! Du Un jour sans fin aussi, mais là, c’est assez logique. Par contre, il manquait pour nous offrir du Downtown Abbey les piques de Violet Crawley.
Cette journée, on a beau la rejouer maintes fois, elle n’est pas la même, des choses changent, et puis, l’auteur nous a gardé quelques surprises en cours de route, pimentant le jeu de manière à ce que nous comprenions, au fur et à mesure et en même temps que le personnage dans la peau duquel nous sommes, les petits détails tels que les messages ou les événements qui se déroulent sous nos yeux.
Pourtant, j’ai eu du mal avec ce roman… J’ai même failli l’abandonner… Le personnage incarné ne me disait rien, j’avais l’impression que l’on tournait en rond, je m’ennuyais…
Je l’ai même laissé tomber avec plaisir pour me plonger dans « Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban » qui m’a fait regoûter à l’ivresse livresque.
Le vin étant tiré, je me devais de le boire, surtout que ma curiosité avait été titillée et que je voulais connaître le fin mot de cette histoire fantastique abracadabrantesque et donc, j’ai replongé avec la ferme intention de le terminer.
Un vrai miracle, Salomon, le récit a commencé à m’intéresser beaucoup plus une fois passé la page 230 (plus ou moins), mon esprit est entré en ébullition pour tenter de trouver la solution (je vous défie de la trouver) et à partir de là, je ne l’ai plus lâché.
Époustouflant ? Oui, c’est le mot. Un truc de ouf, diraient les djeunes. Ça déchire la mort de sa race, de sa mère et le final est tout simplement un vrai feu d’artifice de révélations, de coups de pied au cul, de tacles, de suspense et j’en suis encore sur le cul.
La construction du récit est habillement faite pour ne rien laisser transparaître avant mais pour que tout devienne clair et limpide lorsque les journées se répètent et que l’on découvre avec ravissement les petites subtilités de cette journée qui se mord la queue.
Sans cette construction habille, sans l’écriture entrainante une fois arrivé à la moitié du récit, sans les personnages bien construits et utilisés, et sans le final en apothéose dont le bouquet final continuait encore et encore, j’aurais collé une mauvaise note à ce roman vu que les débuts avaient été laborieux pour moi.
Pour une fois, j’ai eu raison de poursuivre, de m’accrocher, de passer outre le départ un peu froid entre le récit et moi.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (2018-2019) et Le mois anglais (Juin 2018 – Saison 8) chez Lou & Titine.
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Salut ma belette…
J’en ai enfin terminé, après un weekend de pause (St Maur en Poche). C’est vraiment un OLNI (Objet littéraire non identifié), ce bouquin. Absolument inclassable, et tellement addictif, même si le démarrage est un peu lent. Beaucoup de brio dans la construction, on pourrait s’y perdre…
Une belle découverte que ce bouquin.
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Démarrage du style vieux tracteur ou diesel de dans le temps, quand tu devais préchauffer ! 😆
On pourrait s’y perdre, mais on ne s’y perd pas, ce qui est un miracle pour moi parce que les voyages dans le temps ou tout ces trucs là, je ne m’y retrouve jamais ! 😀
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Tiens celui-ci est dans ma PAL
Il attendra un peu, après SMEP
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Non, on a dit de suite !! 😀
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Ah ben non, j’ai du taf pour SMEP avant !
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Je t’en dispenses ! 🙂
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Ah c’est sympa ça ma Belette
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J’ai été complètement pris dans le trip de l’auteure, je me suis pris au jeu avec le deuxième perso (le premier j’étais en plein questionnement).
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Oui, le premier n’est pas le personnage le plus réussi, avec le gros plein de soupe, on passe au niveau supérieur, déjà !
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Ayé, en commande dans ma librairie préférée ! (je suis en crise de lecture aigüe en ce moment. C’est terrible.)
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Je suis en crise 365 jours par an ! 😆
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oh oui didonc…cela semble bigrement interessant….j’aime beaucoup la facon….oui a lire….
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Une construction étrange, des personnages qui changent, une journée qui revient mais pas tout à fait la même que la veille et franchement, c’est bien fichu, juste un peu lent au départ. Mais ceci n’est que mon avis 😉
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et bin on va oublier le debut alors…..;)..c’est bien d’etre avisee…;)
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D’autres n’ont pas eu de problèmes au départ, juste des interrogations sur le premier personnage, puis ça allait tout seul, moi, j’ai ramé plus longtemps 🙂
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Bin deja juste la construction me plait….vraiment…alors un jour je tenterais….
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Ça vaut le coup !
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Agatha Christine avec un retourneur de temps??! Tu m’étonnes que ça déchire grave la race de mémère !
A mettre en haut de ma PAL!
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Oui, je pense aussi et tu me diras si tu as accroché de suite ou si tu as eu besoin de plus de pages que moi.
Bon, pour le moment, je ne possède ni le retourneur ni le mojito…
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Tentant mais à te lire il faut quand même atteindre la page 230…
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Certains y sont arrivés sans aucun soucis ! Lord Arsenik, par exemple. 😉
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