Titre : En attendant Eden
Auteur : Elliot Ackerman
Édition : Gallmeister Americana (25/04/2019)
Édition Originale : Wainting for Eden (2018)
Traducteur : Jacques Mailhos
Résumé :
Tous les jours, Mary est tout près de son époux, à l’hôpital. Tous les jours depuis trois ans, après son retour d’Irak. Eden est inconscient, et ses blessures ne guériront pas.
Personne ne sait plus comment l’appeler, sauf elle : c’est son mari, et il est toujours en vie.
Leur fille, qu’Eden n’a pas eu le temps de connaître, grandit dans cet hôpital où Mary attend avec patience et détermination un changement.
Un jour, en son absence, Eden semble trouver un moyen de reprendre contact avec le monde extérieur.
Dès lors, c’est Mary seule qui aura la responsabilité d’interpréter ces signaux et de prendre des décisions, ramenée tout d’un coup face à certaines vérités troublantes sur leur mariage.
D’une profonde humanité, En attendant Eden est une méditation perçante sur la loyauté et la trahison, la peur et l’amour.
Critique :
Certains ont attendu Godot qui n’est jamais arrivé, moi j’attendais Eden et mes émotions ne sont jamais arrivées.
Aussi plat qu’un encéphalogramme d’un éponge de mer morte.
C’est ballot, vous me direz, surtout lorsqu’on lit les différentes chroniques de mes collègues Babéliottes (Babeliens ?) qui ne tarissent pas d’éloge sur le roman.
Pour sortir des sentiers battus, il en sort ! Un soldat parti en Irak qui revient sans ses jambes, brûlé de partout, inconscient, ne pensant plus que 31kg sur les 100 du départ, en souffrance aux soins palliatifs et c’est son compagnon d’armes, décédé dans l’explosion du véhicule, qui nous raconte son pote, leur engagement, les exercices, la guerre en Irak…
On ne peut pas dire que le roman est mal écrit, loin de là, il y a de la pudeur, de la décence, des interrogations sur le droit d’euthanasie, sur la nécessité de garder un patient dans un tel état en soins palliatifs, sur le fait qu’on a tout tenté pour sauver ce soldat qui ne s’en sortirait jamais et qu’on a laissé mourir un autre à côté, qui lui, aurait pu s’en sortir…
L’auteur nous explique bien aussi le fait que certains soldats sont revenus accros de la guerre et qu’ils ont tout fait pour y retourner, même remanger leur parole, même laisser là sa femme enceinte.
Les personnages sont intéressants, surtout Mary et cette espèce de culpabilité, elle qui reste aux côtés de son mari, un quasi mort, alors qu’elle néglige sa fille et sa mère, toutes deux bien vivantes.
Les récits qui se déroulent durant la guerre sont peu nombreux, mais le peu qu’on en lit nous donne un avant-goût de l’enfer que c’était (comme toutes les guerres, me direz-vous). En ce qui concerne l’armée, l’auteur sait de quoi il parle, il a fait l’Afghanistan et l’Irak.
C’était un roman bourré d’émotions, de pudeur, de non-dits, de confession intimes, de lourds secrets, d’amour, de pardon, de folie, de souffrance et moi je l’ai lu sans ressentir une seule émotion.
Faut-il me piquer, vous pensez ??
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Non, il ne faut pas te piquer! Jamais ô grand jamais! Reste avec nous!
Ça tombe bien j’ai une Pal qui déborde alors, je suis ravie de ne pas en rajouter encore…En plus les thèmes ça me branche moyen, Même si je trouve la couverture très belle…
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Bah, de toute façon, aucun véto ne voulait me piquer, j’ai la peau trop dure, parait-il ! mdr
Ok, j’ai fait une bonne action qui comptera lorsque je présenterai devant le Grand architecte de l’univers :p
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Meuh nan qu’on va pas te piquer ! On t’aiiiiiiiimmmmmmeuuuuu! 😁
Dis donc… deux fiches par jours… fais tout de même attention aux burnes d’août! Je veux dire… au sur-ménage! 🤔 Quôa? J’est Fées dé fottes ? 😳
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Burnes d’août !! PTDR Comment c’est-y que je vais pouvoir rester sérieuse lorsque quelqu’un me parlera d’une personne qui souffre d’un burnes d’août ??? Je vais rire ! 😆
En septembre, c’est comme en juin, je bosse fort, je bosse dur, je produit tel un stakhanoviste ! 😆
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Etrange didonc…peut-etre que ce n’etait pas le moment de le lire….oui etrange
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Je ne le saurai jamais
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effectivement….je me souviens de Yeruldelgger que j’avais lu apres un superbe Balzac (Hortense)….j’avais pas adhere du tout….il y a des suites de livre a eviter….;)
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De mon c^té, j’ai adoré Yeruldelgger !! ❤
Il est bien, donc, le Hortense de Balzac ???
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