Titre : Le Train des orphelins – Tome 2 – Harvey
Scénariste : Philippe Charlot
Dessinateur : Xavier Fourquemin
Édition : Bamboo Édition (2013)
Résumé :
“La vie est une chienne et moi je ne suis bon à rien. Ne cherche pas à me revoir… Ton père”
Middle West, 1920. Le train des orphelins poursuit son périple vers l’Ouest. A son bord, le jeune Jim se lamente d’avoir perdu son frère, adopté à l’étape précédente. Il ne lui reste plus qu’Anna, sa jeune sœur, le mot que lui a laissé son père sur le quai de gare, et son copain Harvey.
Ensemble, ils vivront encore bien des aventures qui conduiront Jim, près de 70 ans plus tard, aux archives de l’Orphan Train Society à la recherche de son passé et de celui des siens…
Critique :
Le train des orphelins poursuit son voyage et notre vieux monsieur poursuit son enquête, à la recherche de son passé, de sa soeur, de son frère, mais l’Administration de l’Orphan Train Society ne lâche pas ses infos si facilement et au niveau des archives, c’est le Bronx !
Venu du Kansas pour tenter de trouver des réponses, notre Harvey (qui est en fait le petit Jim) s’est retrouvé face à un mur.
Heureusement que Bianca, la technicienne de surface va lui donner un petit coup de pouce.
Ce deuxième album alterne les moments du présent, avec l’enquête du dénommé Harvey à New-York et le voyage de nos orphelins dans le train qui se dépeuple tout doucement.
Un sale gamin à la grande gueule et au coeur dur va jouer un sale tour à notre gentil Jim et ce coup vache va sceller le destin de trois enfants à tout jamais. Lui, il savait se débrouiller et ne faisait pas de sentiments, c’est lui qui tirera son épingle hors du jeu.
Toujours aussi émouvant que le premier, le deuxième tome nous dévoile un peu plus les personnages et les fourberies dont ils sont capables pour s’en sortir et éviter de devoir bosser comme des dingues car c’est ce qui arrive à ceux qui sont pris en charge par des familles rurales : ils deviennent de la main-d’oeuvre bon marché.
On s’attache aux gamins, on aimerait que la chance leur sourie un peu et qu’ils tombent dans des familles aimantes qui ne les transformera pas en bête de somme.
Ces pages des États-Unis est sombre et peu glorieuse et les auteurs nous le retransmettent bien sans pour autant sombrer dans le voyeurisme ou les larmes de crocodile. C’est sobre, profond, violent et bourré d’émotions fortes.
J’ai hâte de savoir ce que sont devenus les autres enfants croisés dans le train et surtout, hâte de savoir comment la quête de Harvey/Jim va se terminer.
Pour se coucher moins bête au soir : de nombreux enfants abandonnés ou maltraités ont été recueillis dans des orphelinats pour échapper à la mendicité et autres dangers de New-York. Parfois tout simplement parce que leurs parents ne pouvaient plus subvenir à leurs besoins. De 1854 à 1929 (oui, tout ça), à peu près 250.000 enfants ont été envoyés dans des familles dans le cadre du programme « Orphan Train Riders ».
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oh la suite….tu dois quand meme avoir le coeur bien accroche didonc…pucha
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Il est bien accroché, mais il a mal tout de même… 😥
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c’est beaucoup trop pour moi
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Je lirai tout ça à ta place, je me dévoue 😉
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merci tu es une amie….ouiiii…meme si tu ne suis pas mes blagues…lol
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Il m’arrive de faire dodo… dis-toi bien que mon Chouchou loupe toutes mes blagues, ce qui me donne envie d’aller mourir ! 😆
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ohhh on est dans le meme bateau…celui de celles qui font des blagues pas comprises…lol
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T’imagines même pas ! Les blagues « monsieur et madame …. ont un fils/une fille », mon homme ne les capte pas ! Même celle avec « Monsieur et madame Ullé ont eu deux fils, comment vont-ils les nommer ? »
Yvon et Jacques… 😆
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euh..moins non plus…je comprends jamais comme les contrepeteries….;)
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Ah merde alors ! Bon, les contrepèteries, c’est pas toujours facile. On décale les sons… « J’ai la poule qui mue » est un facile mais c’est pas propre !! 😆
Quand à ma blague, ça donne :
« Yvon et Jacques Ullé » à lire à voix haute mais pas devant des enfants !!!
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mdr…entre le precoce le puant….je choisis la blague…;)
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« La poule qui mue » est facile mais dégueulasse, c’est le but de la contrepèterie, d’être dégueu et sexuelle !
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cela me rassure…je n’ai pas l’esprit mal tourne….na !
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