Titre : Sherlock, Lupin & moi – Tome 7 – L’énigme du cobra royal
Auteur : Irene Adler (Iacopo Bruno)
Édition : Albin Michel (04/09/2019)
Édition Originale : Sherlock, Lupin & io, tome 7 : L’enigma del Cobra Reale (2016)
Traducteur : Béatrice Didiot
Résumé :
Irène rentre à Londres avec son père, où elle retrouve avec joie Sherlock et Arsène. Mais un évènement vient aussitôt perturber les retrouvailles : Horatio, le majordome de la famille Adler, a disparu !
Plus étrange encore, il a laissé une note avec quelques mots griffonnés. Convaincue que quelque chose se trame et que la note peut être un indice, Irène en appelle à l’aide de ses amis pour enquêter.
Au fil de leurs recherches, ils parviennent aux Docks de Londres, où un mystérieux crime a été commis. Les trois acolytes se trouvent alors confrontés à une véritable énigme, qui les plongera dans l’histoire des colonies britanniques en Inde.
Critique :
Voilà une saga qui après 7 tomes parus me plait toujours autant et où chaque nouveau tome est dévoré peu de temps après son achat (ça ne croupit jamais dans ma PAL).
Le seul défaut de ces romans est qu’ils se lisent trop vite.
On commence à le lire, on s’émerveille de retrouver nos trois compagnons de route, on passe du bon temps avec eux, on les suit dans leurs aventures, leurs enquêtes, on frissonne avec eux et il est déjà temps de se dire « au revoir et à la prochaine ».
Parfois je me dis qu’un peu plus de pages ne nuiraient pas aux romans car on a beau être dans de la littérature jeunesse, où les lecteurs ne sont pas des imbéciles, un peu plus de détails et de développements ne seraient pas du luxe pour expliquer certaines choses aux plus jeunes ou pour donner plus d’épaisseur à certains personnages secondaires et au « Méchant ».
Ici, c’est faiblement esquissé, on ne parle un peu, mais si peu… Alors qu’on aurait pu étoffer le récit en donnant plus d’importance à l’ennemi du jour, à ses motivations, à son mobile, à sa méthode, sans parler d’une petite leçon d’Histoire, l’air de rien, en l’intégrant au récit de manière à ce que ça devienne pas un cours éducatif, mais plutôt des renseignements généraux.
Nous avions pourtant de là matière à faire un roman noir (jeunesse) avec les docks londoniens, les conditions de travail qui y règnent et avec l’Inde sous domination anglaise. L’esclavage, la spoliation, l’avilissement, ça fait de la matière, pour une histoire, même pour la jeunesse.
Mais bon, l’auteur fait ce qu’il veut, c’est son histoire et Conan Doyle faisait pareil…
Pour le reste, on a une bonne enquête, des mystères, du suspense, un Sherlock qui se trompe mais qui comprendra ensuite son erreur et la corrigera, ce qui fait de lui un excellent détective qui n’a pas peur d’avouer ses erreurs.
Irene, de son côté, tente de se reconstruire après le drame qui l’a frappée dans le tome précédent, son père erre comme une âme en peine et il faudra une injustice à réparer pour la faire repartir en avant, à l’aide de ses deux compères.
Une fois de plus j’ai passé un bon moment à suivre leurs enquêtes, à voir les personnages évoluer vers ce qu’ils seront plus tard, à sentir les tensions au sein de leur groupe (deux garçons et une fille, pas bon !) et à tenter de trouver la solution avant eux.
Sans révolutionner le genre, cette série jeunesse a tout pour me plaire, même si j’aurais aimé un peu plus de mâche, de ©gourmand-croquant’ (pour parodier Cyril Lignac) afin de combler mon appétit pour la société victorienne et tout ces petits travers.
Vivement le suivant car je suis accro (et je sens que je vais être à la ramasse lorsque le dernier tome paraîtra).
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°82.
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Je suis grave à la bourre sur cette série il faut absolument que je remette mon nez dedans !
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Punaise, je suis à jour et pas toi ?? Mais c’est le monde à l’envers !
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Un drame dans le tome précédent ? Aille… j’imagine !
J’ai toujours le 4 sur mon chevet.
Et puis je te rejoins sur l’épaisseur des personnages… Je voudrais moi aussi qu’elle s’étoffe ! Constatée sur les 3 premiers tomes.
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J’apprécierais aussi que l’on nous parle plus du contexte social de l’époque, un peu comme dans les Enola. Mais bon, on ne peut pas tout avoir 😉
Allez, on lit le tome 4 ! Gare, je te surveilles et je serai sévère ! 😉
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OOOh tu penses deja au dernier…cela peut etre une serie interminable apres tout….en tout cas elle est vraiment sympa
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Il me semble qu’il y a une petite vingtaine de tomes en italien, mais je ne sais pas jusque où Albin Michel va traduire… et oui, je pense toujours à la fin de tout. Quand je commence les vacances, je pense déjà avec tristesse au dernier jour. Oui, je suis bizarre ! 😆
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oooohhh ooohh non c’est fou quoi…et le plaisir ?
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Pour le moment, j’ai mon plaisir, j’espère qu’il restera !
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oh bien alors…tu peux penser au dernier jour….tiens tu peux penser au dernier jour des cassages d’ici ?….;)
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J’y pense très fort mais je ne sais pas si ça va fonctionner !
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merciii on croise les doigts
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Je croise tout ce que je peux croiser 😉
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cela semble fonctionner didonc….;)
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Alors je reste croisée 😉
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merci…vraiment ,merci…
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Courage Dame Belette! Pour se remettre de la fin de la lecture si plaisante et trop rapide, ainsi que de l’angoisse du dernier tome… le coup du mojito cul-sec fonctionne encore pas mal… et si ça ne suffit pas, prends en un deuxième !
Quoi? Maude erre à Sion? Mais qu’est-ce qu’on s’en tape de savoir où elle traîne ses guêtres celle-là! À Sion, Zanzibar ou Tombouctou… on s’en fiche! On sait même pas qui c’est c’te Maude! Alors… 🙄
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Suis d’accord. Et elle fait un peu trop parler d’elle c’tte Maude !
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Allez, à l’huche ! (à l’huche = dehors, en wallon)
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D’où le fameux « Sal’huche » ! Ok, je sors !
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Dit par un compatriote d’Alambix en Auvergne ! Saluch…
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Voilà ! Ah, au moins, on se comprend !
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Ben ouich, on est à Aléchia 😉
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Tu as lu le dernier Astérix ? 😂
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Non, à ce moment là, pas encore, mais je repensais au bouclier Arverne (que je n’avais pas aimé quand j’étais gosse car pas compris le fond) et à nos amis qui parlent en ch…
Maintenant, je peux ajouter « Fort comme un auroch et dichcret comme la taupe » 😆
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J’adore ce « discret comme la taupe » !!! 😂😂😂
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Oui, c’était bien trouvé ! Mes bémols : est-ce qu’on se souviendra de Adrénaline comme on se souvient de Pepe et Goudurix ? Pas sûr… Beaucoup d’idées mais pas assez de pages pour développer, intor fort longue, Goscinny en disait plus en moins de cases… 😉
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Oui, il y a des bémols dans cet album.
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Je cherche encore des bémols dans ceux de Uderzo/Goscinny !
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C’est rigolo ma mère et sa sœur picardes utilisent/utilisaient cette expression « à l’huche! »
Elle est descendue bien au sud alors! Souvenirs souvenirs…
Ouais! À l’huche Maude et Rations ! Vive le mojito! Et un mojito! Un!
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Les mots de patois, ça va vient… j’en retrouve parfois des sonorités dans le patois du Nord (le Nôôôrd). Une Huche c’était l’endroit où on gardait le pain. C’était un grand coffre de bois rectangulaire à couvercle plat.
Wiki me dit un truc que je ne savais pas au sujet de la huche, c’est que c’était aussi une « Panetière provençale » !
Wikitonaire ajoute que :
– à l’huche (à la porte, au rebut, en destruction)
– passer à l’huche (passer à la trappe, être oublié)
Voilà pourquoi une expression de Wallonie se dit aussi au Sud ! 😉
Pour le mojito, tu attendras que la menthe pousse et les citrons aussi. Je ne t’emballerai pas mon édition
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Oh non, pas le cul sec ! Ça fait mal… Oups, je me mets à la porte de suite… les enfants, n’écoutez pas la Belette, elle est cochonne !
Pas encore de mojitos pour ce coup-ci, mais dès que les citrons verts rentrent, j’airai les presser. Mamy pressera les citrons, je répète…
Ouais, on l’emmerde, la Maude erre à Sion, chez les sages du protocole de mes deux. D’ailleurs, comme disait celui qui fut encensé à son décès et dont on oublia toutes les casseroles et sa descente dans les sondages à la fin de son quinquet na : « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre »
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