Le livre perdu de Léonard de Vinci : Francesco Fioretti [LC avec Bianca]

Titre : Le livre perdu de Léonard de Vinci

Auteur : Francesco Fioretti
Édition : HC (11/04/2019)
Édition Originale : La biblioteca segreta di Leonardo (2018)
Traducteur : Chantal Moiroud

Résumé :
Milan, 1496. Léonard de Vinci attend avec impatience de rencontrer le frère Luca Pacioli, célèbre mathématicien dont il espère apprendre beaucoup. Il découvre à cette occasion un portrait énigmatique et un code caché que son nouvel ami souhaite lui faire décrypter.

Mais suite à l’assassinat d’un moine et au vol d’anciens textes byzantins qui sont d’un intérêt inestimable pour les mathématiques, les deux hommes voient leurs projets perturbés.

De Milan à Venise, de Florence à Urbino, à travers une Italie où s’achève l’époque pacifique de Laurent de Médicis et des Sforza, ils se lancent sur les traces de l’assassin et des manuscrits volés.

Dans cette fresque de l’Italie de la Renaissance extraordinairement documentée, Francesco Fioretti nous guide à travers les années les plus prolifiques et intrigantes de la vie de Léonard – de la réalisation de La Cène à l’étude de L’Homme de Vitruve – nous plongeant une nouvelle fois dans une atmosphère riche de mystère.

Critique :
Roulement de tambour car je vous annonce ma chronique la plus courte de toute l’histoire de mes chroniques en la résumant en un gros « Pfffffffff » que j’ai poussé tout au long de ma pénible lecture, qui se diagonalisa très vite, pour arriver à poser ce livre sur l’étagère avant de le ranger au classement vertical, comme on dit chez nous.

Ah pour être documenté, il est documenté ! Trop documenté ? Sans doute… Nous avions déjà beaucoup de descriptions de l’atelier de Leonardo et sans vouloir être mauvaise, trop de descriptions tuent les descriptions ! On se lasse vite et le cerveau commence à donner des signes évidents de lassitude.

Ça casse le rythme du récit et je n’en étais qu’à la page 40 sur 256 que je soupirais déjà et que mon regard se tournait vers d’autres romans à lire qui me semblaient plus intéressants et moins ennuyeux que celui que je tenais en main.

Il plaira à un lectorat avide de ces détails descriptifs, aux amateurs de mathématiques, ou d’énigmes en tout genre (et plus denses que celle du Da Vinci Code).

Ce devait être un roman plus qu’intéressant mais hélas, toute cette profusion de détails a rendu ma lecture lente, un peu comme lorsque vous marchez dans des sentiers boueux en forêt, après des fortes pluies.

Le paysage a beau être intéressant, plaisant pour les yeux, vous ne voyez que vos bottes (ou bottines) qui s’enfoncent profondément dans la boue et vos pieds qui deviennent lourds, à force de patauger dedans.

Comme le firent mes paupières sur ce roman… Elles devinrent lourdes et finirent par se fermer. J’ai relevé la tête, j’ai tenté de poursuivre ma lecture mais pas moyen, je décrochais tout le temps, je pestais sur l’écriture, sur les personnages, sur la manière dont tout cela nous était présenté et comme je ne suis pas maso, j’ai arrêté ma lecture en cours de route.

Ma copinaute Bianca se retrouva dans la même situation que moi, même si elle est allée s’enliser plus loin que moi, qui rebroussa vite mon chemin. C’est donc une LC loupée dans toute sa splendeur et un roman que nous allons oublier au plus vite, nous concentrant sur le suivant qui sera le tome 5 de Harry Potter.

Cette chronique n’est pas là pour descendre le roman, il a sans doute trouvé son public mais il a perdu moult lecteurs/trices dans l’aventure.

29 réflexions au sujet de « Le livre perdu de Léonard de Vinci : Francesco Fioretti [LC avec Bianca] »

  1. Ping : Bilan Livresque Mensuel : Novembre 2019 | The Cannibal Lecteur

  2. Ha ha, pareil que Ida, j’évite en général les manuscrits cachés et les révélation sur l’existence du monde bla bla à la Da Vinci Code. Je suis plus sensible aux découvertes parmi les auteurs italiens contemporains mais pour le coup, je vais quand même passer mon tour.

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      • Il y a eu deux bonnes émissions sur lui: un « l’ombre d’un doute » sur Toupub… et un secret d’histoire récent… plus long, plus « grand public » mais qui me semble-t-il n’apporte pas grand chose de plus. L’ombre d’un doute est une émission que je regrette beaucoup car elle était bien plus pointue sur le plan historique.

        D’ailleurs le secret d’histoire, je ne sais pas s’il est dispo sur Toupub… l’émission est récente et certaines émissions récentes ne sont dispo que si tu paies… l’ombre d’un doute est gratos.

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  3. Et ben avec un titre et un thème pareil ça ne pouvait pas être très bon! 🙄Depuis le Da Vinci Code et l’avalanche de clones qui s’en est suivi il faut toujours se méfier des « manuscrits secrets perdus et cachés de l’ultime secret ancestral sur La Vérité vraie du visage oublié du dieu inconnu »! 🧐

    Au moins ma PAL arrêtera de grossir temporairement grâce à ce livre et à tes pôvres neunoeils qu’on souffert à cause de c’te bouse! 😖

    Merci pour ton héroïque dévouement !😚

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    • Oui, ce n’est pas avec ça que ta PAL va s’engrosser ! Je devrais en faire plus souvent, de ces fiches qui ne donnent pas envie aux lecteurs !

      Da Vinci, j’avais aimé, mais je n’avais pas creusé plus loin pour démêler le vrai du faux. Je l’ai lu et j’ai pris mon pied vu le tempo de malade, mais un prof aussi mou du muscle que Langdon n’aurait jamais pu accomplir tout ça.

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      • Ah le DaVinci Code est agréable à lire si on n’est pas catho! 😏 Mais les imitations qui ont fleuri ensuite sont des daubes sans nom le plus souvent! Des trucs écrits à la va-vite sans aucun souci de vraisemblance… surfant sur la vague lucrative déclenchée par D.Brown… des torchons écrits en série…

        Cela étant Brown suit le même plan et utilise lui même les mêmes archétypes de personnages, le coup du duo homme-femme, du complot, de l’homme de main sans état d’âme et plutôt doué… ça m’a un peu lassé ses autres titres… on dirait un Dan Brown qui imite Dan Brown pour faire du fric…

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        • J’en ai lu un autre après le Da Vinci mais il était merdique et dans la même trame que le DVC… une fois, ça va, deux, ça devient lourd !

          Bah, je suis catho (mais j’encule l’Église, le clergé, les curés,…) mais je m’en fous. On a le droit de se moquer de la religion. Peut-être pas des croyants. Bien que… certains sont tellement culs bénis qu’ils méritent que l’on se foutasse d’eux aussi ! 😆

          Le da vinci code avait rempli son office qui était de me divertir, je ne lui demandais rien de plus.

          Oui, après lui, on a eu une multitude de romans thriller ésotérique, on a eu du bon mais aussi de la merde…

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