Titre : Les maîtres inquisiteurs – Tome 04 – Mihaël
Scénariste : Nicolas Jarry
Dessinateur : Jean-Paul Bordier
Édition : Soleil (20/01/2016)
Résumé :
Sur cette île à l’apparence idyllique, les naufragés pensent avoir trouvé le paradis perdu, le lieu semble répondre comme par magie à leurs moindres besoins.
Pourtant, le rêve va très vite se transformer en cauchemar…
Des créatures, surgies de nulle part, les enlèvent un par un. Lorsque Noenn, une fillette rescapée, disparaît à son tour, Mihaël refuse de l’abandonner.
Pour sauver cet enfant, il entreprend alors un périple jusqu’au coeur de l’île et de ses sombres secrets…
Critique :
Une nouvelle mission pour notre Maître Inquisiteur Mihaël : une maladie décime les récolte de riz sur l’île d’Enésie, qui est un grenier à céréales.
Un bien rare étant cher, les marchands font monter les prix ce qui pourrait donner du riz et du blé plus chers que l’or, d’ici peu.
Évidemment, on soupçonne des malversations politiques ou financières.
Comme si certains pouvaient planquer des tanker de céréales ou inoculer des maladies à des céréales (ou animaux) pour faire monter les prix !
Une enquête qui commençait normalement mais au cours du voyage, une île surgie de nulle part vient dévier notre Inquisiteur et son elfe…
Une île qui semble maléfique, comme vivante, va les piéger de différente manière et les faire disparaître, comme dans Dix petits nègres, mais en version 12 compagnons.
Mihaël n’est pas un maître Inquisiteur comme les autres, il est plus cool, est un bon vivant, n’hésite pas lever le coude, n’est pas trop sérieux, est sexy et même son pouvoir semble minable car c’est le flower power (d’une graine ou du pollen, il peut faire jaillir des fleur ou des racines).
Le coup de l’île maléfique qui retient les gens, qui les piège et les élimine n’est pas neuve, elle sent même le souffre tant elle a déjà été utilisée.
Pourtant, malgré tout, on se prend au jeu car le scénariste a donné une présence assez marquée aux différents personnages et sans entrer dans trop de détails, il a su leur insuffler des caractéristiques qui les fait se démarquer l’un de l’autre.
Les dessins sont très agréables pour les yeux, même s’ils manquent parfois de petits détails, mais ça ne gâche rien au plaisir de feuilleter l’album.
Niveau dialogues et explications, on a de quoi lire pour nos longues soirées d’hiver, même si le final est vite expédié alors que l’intro avait été assez longue. De longs préliminaires et une conclusion rapide dans un dernier coup de rein. Le plaisir ayant été au rendez-vous, je ne porterai pas plainte.
Nous pensions avoir une enquête sur des malversations politico-financières et nous voici à traquer un truc pas net qui vient d’éliminer quelques rares survivants du naufrage. Moi qui vient de lire The Call Of Chtulhu, ça sentait le calamar pas frais, ou un air de déjà-lu.
Malgré la longue intro, je n’ai pas eu l’impression de tourner en rond ou de m’emmerder grave car il y a de l’humour et notre Inquisiteur est moins guindé que les autres, par contre, son elfe, lui, est sérieux comme un pape mort.
Une enquête qui a pris une autre tournure, qui est devenue une autre, bien plus dangereuse que des financiers, des personnages attachants, sympathiques, un Inquisiteur qui, malgré ses pouvoirs qui semblent risibles est plus fort qu’on ne le pense.
Bon, avec tout ça, on n’en sait pas plus sur l’univers des Inquisiteurs et le final introduit un nouveau mystère. Heureusement que je possède les suivants !
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°108 et le Challenge de l’épouvante Edition Autumn, Witches and Pumpkin chez Chroniques Littéraires (Menu Terreur – Ghost and hauntings : îles hantées).
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Euh the call of Chtulhu, c’est la meme chose que le retour du Chtulhu ?….euh…..car lala j’en suis a la moitie et j’ai aucun poulpe/pieuvre/calamar/seiche……mais une sorte de statue horrible…;)….en tout cas un maitre inquisiteur sympa…euh un autre probleme Houston…lol
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The call, c’est l’appel… quand il téléphone maison… Mais pas « le retour »….
L’appel, c’est le livre avec l’enquête d’un type sur des événements étranges survenus un peu partout.
Il y avait même des cinglés à la Nouvelle-Orléans. Et une île surgie du néant. Et des marins mourus !
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oui je lis la meme chose…il y en a tellement des Chtulhu….ouf ouf….
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Ouf aussi ! Mais le lien envoyé n’est pas le bon, pour ta chronique !!
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Done….oui j’arrangeais mon article…mdr….des fois les copier/coller car l’avant derniere action…..et j’ai pas verifie….mdr
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mdr
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Le livre commence ainsi :
I
Une horreur d’argile
La chose la plus miséricordieuse en ce monde, je crois, c’est l’inaptitude de l’esprit humain à corréler tout ce dont il est témoin. Nous vivons sur une placide île d’ignorance au milieu de noires mers d’infini, et cela ne veut pas dire que nous puissions voyager loin. Les sciences, chacune attelée à sa propre direction, nous ont jusqu’ici peu fait de tort ; mais rassembler nos connaissances dissociées nous ouvrira de si terrifiants horizons de réalité, et la considération de notre effrayante position ici-bas, que soit nous deviendrons fous de la révélation, soit nous en fuirons la lumière mortelle dans la paix et la sécurité d’une nouvelle ère d’obscurité.
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me voila rassuree….
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😉
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