Titre : Astérix– Tome 18 – Astérix chez les Helvètes
Scénariste : René Goscinny
Dessinateur : Albert Uderzo
Édition : Dargaud (1970/2014)
Résumé :
Gracchus Garovirus, gouverneur de Condate (Rennes), s’enrichit sur le dos de Rome : il garde pour lui la quasi totalité des impôts collectés dans sa province et organise aux frais de l’Empereur des orgies mémorables.
Aussi, lorsque le questeur Claudius Malosinus vient examiner ses comptes au nom de César, il s’empresse de l’empoisonner.
Pour se sortir de ce mauvais pas, Malosinus fait appel à Panoramix et ses recettes miracles. Toujours prêt à secourir un malade, même romain, le druide a cependant besoin d’une fleur des montagnes très rare, l’étoile d’argent (Edelweiss). Une nouvelle mission s’engage pour Astérix et Obélix, jusqu’au pays des coucous, des banques et du fromage fondu !
Critique :
— Alors, Obélix, l’Helvétie c’est comment ?
— Plat !
Oui, si vous posez la question à Obélix, c’est ce qu’il vous répondra et il n’aura pas tort puisqu’il a loupé toute la partie de l’escalade dans la montagne et la redescente sportive qu’Astérix fit.
Pas de chance, Obélix avait bu un plein chaudron d’hydromel et a fait une grosse sieste au moment où on allait grimper la montagne.
Cet album fait partie des mes préférés (ils sont nombreux) car j’avais adoré le personnage du questeur Claudius Malosinus et les petites finauderies de Panoramix pour protéger son patient romain des envies mortifères de Gracchus Garovirus, sorte de Balkany romain amateur d’orgies.
— Mon cuisinier, justement, a préparé du boudin d’ours et des cous farcis de girafe… Je crois qu’il reste aussi des tripes de sanglier frites dans de la graisse d’ urus.
— Avec du miel ?!
Une fois de plus, les clichés sont de sorties pour leur voyage chez nos amis Helvètes, sans pour autant être méchants puisque le but est de nous faire rire avec la manière dont nous voyons les autres.
Ainsi donc, nous aurons l’inviolabilité des coffres Suisse, pardon, Helvètes, leur manie de la propreté, leur exactitude, le fromage et un petit côté « on ne s’en fait pas », « tranquille ».
[Zurix] — Mais où vous cacher ?
[Petisuix] — J’avais pensé à l’un de tes coffres dans la cave…
[Zurix] — Il faudrait ouvrir un compte.
[Astérix] — Pour nous cacher dans un coffre ?
[Zurix] — Ce que vous mettez dans le coffre ne me concerne pas. La discrétion est totale ; pour moi, vous ne serez que deux numéros anonymes. Vous prenez un coffre chacun ou un compte à deux signatures ?
[Petisuix] — Bonjour, Zurix. Je viens chercher les Gaulois.
[Zurix] —Emmène-les loin d’ici ! Ils m’ont déshonorés ! Ils m’ont obligé à mentir au sujet de l’inviolabilité de mon établissement ! J’en ai ras la marmite à fondue des Gaulois !
[Petisuix] — Du calme, Zurix. Moi, ils m’ont obligé à salir mon auberge.
[Zurix] — Ce sont des choses comme ça qui poussent à la neutralité.
— Leur manie de la propreté !… Une orgie, ça doit être sale !… Cessez de frotter, par Jupiter !
On pourra citer comme thèmes importants le fait de soigner tout le monde, même un Romain, que l’on soit Gaulois ou Helvète, ainsi que le fait de ne pas dénoncer nos deux Gaulois, même au prix de la propreté de son auberge, sans oublier la corruption et les élus qui se servent dans la caisse.
— Vous…vous me tapez dessus et vous me soignez ensuite ?
— C’est une vocation : nous secourons tous les belligérants quelle que soit leur nationalité…
De l’humour, comme toujours, au programme, du fin, du très fin qui se mange sans faim, comme le coup du demi-chef et le gimmik récurent avec le pont détruit que les Romains ont reconstruit et qu’il faudrait prévenir les gens avec une pancarte afin qu’ils ne traversent plus à la nage.
On voit bien que nous sommes en Suisse, ce tome (qui n’est pas de Savoie) est riche, bourré de pépites, d’humour en or brut et de rythme aussi trépidant que des banquiers au salon du billet vert.
Malgré les années, il ne prend pas une ride, il est toujours d’actualité et c’est un vrai plaisir de que de relire une fois de plus (je ne les compte plus).
Et puis, le final est excellent ! Car juste avant le banquet, on mettra les chose au poing… au point !
[Romaine] — Ah, divin Diplodocus, comme tu as des idées amusantes !
[Diplodocus] — Il le faut bien dans ce pays sévère… J’ai essayé d’organiser des jeux du cirque, mais les bêtes étaient tellement bien nourries qu’elles ne voulaient même pas goûter aux condamnés !
— Ils ont des éléphants !
— Mais non ils chantent imbécile.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°153.
Je ne m’en lasse pas !
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Moi non plus, la preuve !
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Moi aussi j’ai adoooooré ce volet des aventures de nos gaulois… lu et relu… j’en conserve un bon souvenir… ah… toute ma jeunesse… 🙄
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Mais tu es toujours jeune !!!
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Oui oui… c’est ce que me disais la momie de Ramses II lorsque nous nous sommes croisées au siècle… non… au millénaire précédent! 😬
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Je fréquente aussi une momie nommée Ramsès… mais si c’est une momie, c’est lui l’antiquité et nous les jeunettes ! Ben oui, ce n’est pas Ramsès II qui te l’a dit de son vivant…
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Oh oui surtout la soiree fondue….tout un chouette passage….avec le gage….ouii…mdr….j’adore cette album….;)
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La soirée fondue, un must !!!
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Un des meilleurs passages d’asterix….;)
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Impossible de faire une fondue au fromage sans y penser !!
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et les gages…et les gages..j’y pense tout le temps….des qu’il y a un gage alimentaire…;)
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— Oh non, j’ai perdu mon morceau de pain !
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oh ouiiiiii !!!!!
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Zut, un gage ! 😆
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