Titre : À l’ombre des loups
Auteur : Alvydas Šlepikas
Édition : Flammarion (08/01/2020)
Édition Originale : Mano vardas – Marytė (2011)
Traducteur : Marija-Elena Baceviciute
Résumé :
Alors que la Seconde Guerre mondiale vient de s’achever, femmes et enfants allemands sont exposés à l’avancée de l’armée soviétique victorieuse en Prusse-Orientale.
Dépossédés de leurs biens, craignant pour leur vie, ils endurent la faim et le froid, tandis qu’autour d’eux tout n’est plus que désolation.
Leur unique espoir est de gagner la Lituanie voisine pour trouver à se nourrir : malgré la menace omniprésente des soldats russes, certains enfants décident d’entamer le périlleux voyage.
La forêt sombre et inquiétante devient alors l’un des seuls refuges de ceux que l’Histoire appellera les « enfants-loups ».
Dans ce roman bouleversant, Alvydas Slepikas fait revivre plusieurs de ces destinées en s’inspirant du témoignage de deux survivantes.
À ce terrible hiver, dont on sent presque la morsure du froid, il prête une poésie et une beauté aussi inattendues que fascinantes, qui confèrent à ce livre une force irrésistible.
Critique :
Autant parfois où je me plains de roman qui ont trop de longueurs, autant je peux en trouver d’autres bien trop court. Surtout lorsque le récit prend à la gorge, qu’il possède des personnages auxquels on s’attache et dont on aimerait savoir ce qu’il va advenir d’eux ensuite…
Les récits de guerre sont toujours intéressants pour moi dans le sens où je voudrais en savoir plus, explorer la noirceur humaine, qu’elle soit le fait de militaires et concerne des exterminations de masse ou qu’elles soient le fait de gens ordinaires qui ont eu peur des Autres et n’ont pas répondu à leur appel à l’aide.
Je jugerai plus durement le soldat qui fait usage de la force de ses armes à feu face à des civils désarmés que lorsqu’une personne lambda a eu la trouille d’ouvrir sa porte car elle ne savait pas si les gens implorant de l’aide derrière étaient animés de bonnes intentions ou si l’aide qu’elle leur donnerai ne se retournerait pas contre elle.
Dans le confort de son salon, le ventre et le frigo remplis, il est facile de dire que nous aurions agit mieux que les personnages qui se trouvent devant nous, dans ces pages, eux qui ne possèdent que peu de nourriture, eux qui ont peur des soldats, de la menace du Goulag…
Ce roman prend son lecteur aux tripes car il nous fait entrer dans le quotidien d’une famille allemande, celle d’Éva, juste après la défaite, lorsque les soldats Russes font payer aux civils tout ce que les soldats Allemands ont fait subir aux leurs durant leur avancée en Russie. Je ne cautionne ni l’un, ni l’autre.
Le quotidien de ces familles , c’est la famine, la misère, le froid, les privations et les humiliations. Certaines mères vont même jusqu’à proposer certains de leurs enfants à la vente pour obtenir de quoi manger en échange, afin de nourrir les autres, plus jeunes. Ou à se jeter avec leurs enfants dans le fleuve Niémen, afin d’échapper aux privations.
C’est cru, c’est violent et lorsque je lis ce genre de récit, je suis heureuse de ne pas avoir vécu cela. M’imaginer à leur place me serre les entrailles car j’ai remarqué que l’on devenait vite indifférent aux autres, lorsque l’on avait le ventre vide depuis des lustres et que l’on vivait entouré de cadavres.
Je me suis attachée à Éva, à tante Lotte, aux enfants et j’aurais aimé savoir ce qu’il va leur advenir mais le mot « fin » est venu trop tôt, me laissant dans le doute, dans l’angoisse, dans des idées sombres quand à leur avenir.
Une fiction historique basée sur des faits réels, qui explore un pan méconnu de la Seconde Guerre Mondiale, de ces enfants-loups, ces Wolfskinder qui, en 1946, ont été envoyés par leurs mères en Lituanie, afin de tenter de récupérer de la nourriture pour leur famille, ou dans l’espoir qu’ils y seraient en sécurité.
Émouvant, poignant, glacial, une écriture qui ne masque pas les douleurs des gens, leur condition de vie inhumaine et innommable, sans pour autant chercher le glauque.
Une plume qui nous offre un récit basé sur la réalité, une réalité qui n’est pas belle à voir et qui transformera certains de ces enfants en bête féroce car pour survivre, il faut être le plus fort.
Magnifique mais trop, trop court ! Beaucoup trop court.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (juillet 2019 – juillet 2020) – N°183 et le Mois du Polar chez Sharon (Février 2020) [Lecture N°28].
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Il m’intéresse beaucoup ! Je suis d’accord avec toi, on ne peut pas juger tant qu’on ne l’a pas vécu.
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Alors dès que tombe la neige, je t’enverrai une boule… de neige !
Il est difficile de ne pas juger, on aime juger, critiquer, c’est plus fort que nous. Même moi ! Lorsque je faisais la vaisselle avec ma frangine, quand nous étions plus jeune, nous parlions sur le dos des gens, dans le style des Vamps, le look en moins ! (et les voix)
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Ok pour la boule enneigée ! 😂😂😂
Ah, les vamps, je les adorais ! Oui, j’espère bien que le look n’était pas le même !!! 😂😂😂😂
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Rassure-toi, le look n’est pas le même. Mais vu que la mode est un éternel recommencement et que dans certains magasins j’ai vu des robes qui venaient de la garde-robe de ma grand-mère… Donc, un jour, les tenues des Vamps seront du dernier chic 😆
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Je redoute ce jour-là ! 😂😂😂
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Il arrive à grand pas, j’ai déjà vu des jeunes filles, dans le métro, avec des mules aux pieds, les même que ma mémé !!!
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Oh merde !!!! 😂😂😂
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Oh oui ne jamais juger…c’est trop facile…en tout cas un livre qui semble bien fort…peut-etre un 2eme tome ?
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Nous tombons facilement dans la facilité, même moi, qui pourtant suis attentive à ne pas le faire, mais malgré ma discipline, de temps en temps, je régresse et je juge… Pas bien, je sais.
Je ne sais pas si 2ème tome, à l’origine, ce devait être un reportage, mais deux témoins n’ont pas voulu, ensuite, raconter leur histoire.
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oui il est vrai…mais il suffit d’une fatigue…ou autre pour mal juger….oh ok pas de 2eme tome !
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Ça peut aller très très vite ! Non, pas de 2ème tome, ou alors, je n’ai rien compris à la notice explicative de fin de roman… 😛
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Ta capacité à trouver des livres plus glauques que les précédents me sidérera toujours!!! 😬 Moi aussi Toqué menace de me mettre en vente en fixant le prix au kilo… il dit qu’il ferait fortune…🙄
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Mais je peux aussi passer, du jour au lendemain, du glauque à du joyeux ! Dommage, je n’ai pas fait de fiches sur les Trolls de Troy pour le mois du polar… 😆
Ah, toi aussi tu as quelques grammes en trop et super mal placés ??? mdr
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Des grammes? Oh… moi je compte en dizaines de milliers de grammes tu sais… 🙄
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Me too mais chuuut, personne ne le sait ! 🙂
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Punaise, si mon mari me mettait en vente, il serait milliardaire !!! 😆😆😆
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Bienvenue au club des femmes de milliardaires potentiels et virtuels!!! 😂🤣🤣
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PTDR !! Tiens, à propos de la différence entre « potentiellement » et « réellement »…
— Papa, c’est quoi la différence entre Potentiellement et Réellement ?
— Demande à ta mère si elle veut coucher avec Robert Redford pour un million de dollars. Ensuite demande à ta soeur si elle veut coucher avec Brad Pitt pour un million de dollars et demande aussi à ton frère s’il veut coucher avec Tom Cruise pour un million de dollars… Tu verras bien.
Le gamin demande alors à sa mère :
— Maman, coucherais-tu avec Robert Redford pour un million de dollars ?
— Oui. Je ne laisserais jamais passer une telle occasion.
Puis il demande à sa soeur si elle coucherait avec Brad Pitt, pour un million de dollars.
— Wow! Oui! C’est mon plus grand fantasme!!!
Toujours en quête de connaissance, il interroge son frère âgé de 20 ans…
— Coucherais-tu avec Tom Cruise pour un million de dollars ?
— Ouais. Pourquoi pas. Imagine ce que tu peux faire avec un million de dollars, je n’hésiterais pas !
Le petit gamin réfléchit et va revoir son père.
— Alors mon grand, as-tu trouvé la réponse à ta question ?
— Oui papa. Potentiellement, on a 3 millions de dollars, mais Réellement on a deux filles facile et un homo !
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Bon, les filles, on va arrêter de leur donner des idées malsaines, à nos z’époux !! 😀
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Tu as raison Belette ! 😉
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hihihihi
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Ping : Mois du polar 2020 | deslivresetsharon
Merci pour ta participation !
Oui, c’est toujours facile de juger après coup. Ou même, de nos jours, de juger « en simultané » grâce aux réseaux sociaux.
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Je pense que j’ai bien participé ! 😆
On juge trop vite, sans prendre le temps de réfléchir, de cogiter, d’avoir toutes les infos, faut aller plus vite que la musique….
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Réfléchir, c’est trop compliqué, beaucoup trop !
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J’avoue que oui !
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