Jungle : Miguel Bonnefoy

Titre : Jungle

Auteur : Miguel Bonnefoy
Édition : Paulsen (2016) / Rivages Poche (2017)

Résumé :
Prenez un jeune écrivain couvert de louanges, couronné de nombreux prix littéraires.

Plongez-le sans autre préparation au milieu de la jungle vénézuélienne. II devra parcourir la montagne (Auyantepuy), escalader des crêtes, s’enfoncer dans la mousse, traverser des torrents, ouvrir des sentiers à la machette…

Et s’élancer dans le Salto Angel, un rappel vertigineux de neuf cent cinquante mètres, dans le fracas de la plus haute cascade du monde.

Laissez frémir quatorze jours, et faites revenir.

Vous obtiendrez Jungle, un texte joliment ciselé par le vent, perlé par les marécages, le récit d’un jeune homme qui s’abandonne à la nature et confirme son talent pour la littérature.

Critique :
Je ne sais pas ce que j’ai ces derniers temps mais j’en suis à ma 3ème déception lecture ! L’une à la suite de l’autre…

Pourtant, ce roman parlant d’un trek de 15 jours dans la jungle vénézuélienne, au milieu d’une flore et d’une faune méconnue par nous, avec grimpette de la montagne Auyantepuy et la redescente en rappel par la gorge du Diable, la où se situe la cascade la plus haute du monde, le Kerepakupai Venà, avait tout pour me plaire.

Une fois de plus, je suis restée quasi de marbre devant les mots de l’écrivain, lisant sans lire, n’arrivant pas à me projeter dans cette jungle.

Sans doute que, comme l’auteur, j’ai compris que la littérature n’arriverait jamais à retranscrire avec les mots juste la beauté de la Nature. L’auteur ne me contredira pas, lui qui s’est renseigné dans les livres sur son périple et qui a avoué ensuite que toutes les pages de bibliothèque ne pouvaient rien devant l’architecture d’une fleur.

Avant le départ, je lus tout ce que je trouvais sur le sujet. Du vieux manuscrit jusqu’au traité de biodiversité, je m’enfermai dans des bibliothèques et des librairies, je rencontrai des archéologues et des géographes, des journalistes spécialisés dans les exploitations minières et des poètes de Ciudad Guayana. J’abattis le travail de plusieurs hommes pour dresser une monographie régionale de la Gran Sabana. Je dois confesser ici que, lorsque je posai le premier pied dans la jungle, je compris que mon effort avait été vain. Toutes les pages des bibliothèques ne peuvent rien devant l’architecture d’une fleur.

Et bien, j’ai dû souffrir du même syndrome aussi car mon petit coeur de lectrice n’a pas vibré dans cette nature luxuriante, dans ces chemins escarpés, ne s’est pas décroché lors de la descente en rapper de la cascade la plus haute du monde.

Là, il est plus que temps que j’aille voir un médecin, je dois souffrir d’un virus de lectrice blasée ou alors, le roman et moi n’étions pas fait pour nous rencontrer.

Le Mois Espagnol et Sud-Américain chez Sharon – Mai 2020 [Lecture – 08].

 

14 réflexions au sujet de « Jungle : Miguel Bonnefoy »

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  5. Mais je te le disais l’autre jour! Jamais d’oeufs sans Troie!!! 🙄 C’est nul la jungle! C’est comme les ours polaires! T’inquiète y aura plus ni l’un ni l’autre bientôt ! Et je compte sur ton chat pour faire disparaître les souris! J’aime pas ça non plus! Et les araignées ! Et les moustiques! Qu’ils crèvent c’est mieux! Pareil pour les pangolins et les chauves souris! Le réchauffement climatique c’est top! Allez hop! Du balais!

    😕 Hummm… ouais… j’ai un peu pété les plombs… je sais… En même temps ton histoire d’homme perdu dans la jungle me rappelle la fois ou je me suis perdue dans le supermarché à 4 ans… et que je suis tombée dans le bac à surgelés 🥶 😬 ok je sors…

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    • On va avoir des ennuis avec des tas de gens ! Et si on éliminait les Zhommes ! Je parle bien des Zumains, hein 😆

      Les seules souris qu’il y a la maison sont une verte, une rouge avec une longue queue rouge et blanche et une grise qui fait du bruit… mais il tue les grosses mouches !

      Moi je ne me perdais jamais dans les super-marché ! Une fois au rayon bédé, je n’en bougeais plus et on m’y retrouvait toujours 😀

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