Dracula : Fernando Fernández

Titre : Dracula

Scénariste : Fernando Fernández
Dessinateur : Fernando Fernández

Édition : Campus (1985)
Édition originale : Bram Stoker’s Dracula (1984)

Résumé :
Alors qu’il vient d’épouser Mina, le jeune Jonathan Harker se rend en Roumanie pour y rencontrer le comte Dracula, qui projette de faire l’acquisition d’une propriété à Londres.

Après un voyage placé sous le signe des superstitions locales, Harker va se rendre compte que le Comte n’est pas qu’un simple noble roumain.

Car Dracula est une créature de la nuit, un vampire à la recherche du sang qui lui permettra de prolonger indéfiniment son existence.

Critique :
Cette bédé est une adaptation libre du roman de Bram Stoker tout en étant fidèle au texte et à l’esprit de l’oeuvre originale.

L’apport personnel de l’auteur se trouvant dans le sens des dessins et l’utilisation de la couleur.

Premier constat : j’aime les dessins ressemblant à des aquarelles, j’aime aussi les couleurs utilisées, assez claires, comme des lavis.

Dès la première case, on ressent déjà des frissons, le poids des superstitions et la peur qui prend directement à la gorge.

Pourtant, je ne devrais pas être surprise, je sais très bien où je m’engage, contrairement à Jonathan Harker quand il prend la route du château du comte Dracula… Et bien, malgré tout, j’ai eu la trouille.

L’auteur a rendu vie au roman, l’a brillamment mis en scène – pardon – en pages, et en couleurs. Les scènes sont superbes, très parlantes, sensuelles, même, à certains moments (lorsque Dracula boit le sang de Lucy et celui de Mina) et on se surprend à d’abord admirer les images avant de passer au texte.

Contrairement au film de Coppola, il n’y a pas d’histoire d’amûr entre Mina et le comte Dracula. Pas de Dracula en dandy comme l’était Gary Oldman. Pas d’introduction non plus que les origines du vampirisme de Dracula.

Pour les midinettes amatrice de vampires sensuels, sexy et suceur de sang végétal, faudra passer son chemin, ici, c’est du véritable vampire A.O.C !

Comme dans le roman original, on est dans le gothique et l’horreur pure. De quoi faire monter sa tension tout en régalant ses petites mirettes.

Un album qui est tombé dans les bonnes mains, les miennes. Il va aller rejoindre la liste de mes bédés préférées.

Le Mois Espagnol et Sud-Américain chez Sharon – Mai 2020 [Lecture – 11].

 

16 réflexions au sujet de « Dracula : Fernando Fernández »

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  5. Tout a fait d’accord avec vous (critique Ida a dessus)..Dracula est mechant et horrible….il n’a rien de sexuel…peut-etre sensuel pour attirer ses proies…lol en tout cas ouiii enfin, une bonne BD avec le vrai dracula…lol

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  6. Ah oui! Pour une fois qu’on propose une adaptation relativement fidèle sans rajouter des zhistoires de sexe inutiles! Dracula il est juste méchant et diabolique épicétou! Et si les dessins sont soignés et bien ça mérite en effet qu’on salue un tel travail!

    Aimé par 1 personne

    • Oune poco dé sensoualité, ça né peut pas faire dé mal, si ?? Non ! C’est sensuel le type qui te fait un gros suçon dans le cou… On me dira que non car c’est à l’insu de la dame, sans son consentement, comme tous ces princes dans les contes de fées qui roulent des galoches aux nénettes endormies ou empoisonnées ! 😆

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