Titre : Victime 55
Auteur : James Delargy
Édition : HarperCollins Noir (08/01/2020)
Édition Originale : 55 (2019)
Traduction : Maxime Shelledy et Souad Degachi
Résumé :
Une petite ville perdue en Australie. Un officier de police habitué à régler des petits problèmes de vie domestique et querelles de voisinage.
Un jour de canicule débarque un homme, couvert de sang. Gabriel déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial-killer. Le dénommé Heath a déjà tué 54 personnes. Gabriel est sa prochaine victime.
Quand la chasse à l’homme commence, ce même jour de canicule, débarque un deuxième homme. Heath est couvert de sang. Heath déclare avoir été séquestré dans une cabane par un serial killer, un certain Gabriel. Gabriel a déjà tué 54 personnes. Heath est sa prochaine victime.
Qui est le numéro 55 ?
Critique :
— On demande le N°55 ! Qui porte le numéro 55 ? Allez, soyez pas timide… C’est l’heure de vous faire assassiner.
Wilbrook est petite ville perdue dans le trou du cul de l’Australie et qui subit, de plein fouet, la canicule qui l’emballe (oui, c’est cochon quand on décale les sons).
C’est le genre de petite ville où il ne se passe rien, les policiers ayant plus à faire avec l’ivresse, les bagarres ou les violences conjugales.
Alors, quand un type (Gabriel) arrive dans un sale état en disant qu’il a réussi à prendre la fuite de la cabane d’un serial-killer qui allait en faire sa 55ème victime, ça réveille tout le monde à la maison poulaga.
Je sens déjà que ça grince des dents dans les chaumières : le serial-killer, encore lui ! Un sujet facile, passe-partout, mais terriblement casse-gueule, car on peut vite se prendre les pieds dans le tapis qui entoure le corps assassiné.
Pour cela, l’auteur a été malin et est sorti des sentiers battus en introduisant le personnage de Heat, qui arrive peu après chez les flics en répétant le même laïus que Gabriel : il a failli être la 55è victime d’un serial-killer.
Deux victimes le même jour ? C’est Noël ? Non, pire car chacune des victime accuse l’autre d’être le tueur en série. Qui de Healt ou de Gabriel est le tueur en série ?
L’idée est bonne de proposer des victimes qui pourraient être tueurs en même temps mais là, un autre écueil apparaît : comment tenir la distance ? À un moment, on ne risque pas de tourner en rond ?
Et bien non, on ne tournera pas en rond car l’auteur a eu assez de ressources que pour occuper son lecteur en lui faisant fumer le cerveau avec cette énigme (QUI ?) et cette enquête étrange qui ne prendra pas la grand-route mais les petits sentiers, le tout porté par des personnages sympathiques ou au contraire, énervants…
C’est là que le bât a le plus blessé : l’antagonisme entre Chandler, policier en chef de Wilbrook et Mitchell, son ancien meilleur ami, qui va venir superviser l’opération de recherche « Qui est un serial Killer ? ».
J’aurais aimé un peu plus de nuances dans ces deux personnages principaux, ces deux flics qui furent un jour des potes et qui maintenant, se déchirent.
Chandler est un personnage sympathique, un gentil (trop ?) qui doit baisser la tête devant Mitch, son supérieur hiérarchique et qui lui, est tout simplement imbuvable, à tel point qu’on aurait envie de le paumer dans le bush australien après lui avoir explosé la cervelle.
Un meilleur équilibre entre le flic sympa et le sale flic n’aurait pas été du luxe. Même si c’est un premier roman pour l’auteur, équilibrer les personnalités de ces deux policiers aurait apporté plus de nuances. Nous avons tous connu des gens imbuvables comme Mitch, mais à la fin, leurs querelles incessantes deviennent lourdes et lassantes.
Pour les ambiances de désert sous la chaleur implacable, c’est tout bon, on s’y croirait. Les grandes étendues de l’outback australien, ses coins perdus, ses dangers qui se trouvent partout sous nos pieds… Sans oublier les bas-de-plafonds qui habitent dans les fermes aux alentours. On est bien servi à ce niveau-là.
Les alternances entre le présent (avec l’enquête) et le passé (les débuts de Chandler et Mitch en tant que policiers) bétonnent l’addiction au roman et malgré l’heure qui tournait et le fait qu’il fallait se lever le lendemain, j’ai poursuivi ma lecture car je voulais savoir laquelle de mes théories la plus farfelue était la bonne. Yes, j’en avais une qui était à moitié bonne.
L’identité du coupable, je l’avais trouvée. Par contre, son mobile m’a semblé un peu léger, ou du moins, déjà-vu trop de fois. Pourtant, l’auteur avait de l’idée car j’ai été bluffée avec la numérotation des victimes. Bien vu.
Le final, bourré du suspense, est capable de faire monter la tension à un moine bouddhiste zen en pleine méditation. Et après le chapitre 55, le tout dernier, celui qui met fin à l’histoire, il faut trouver le sommeil alors que ça tourne toujours dans la tête…
Un thriller qui aurait pu se louper avec le coup du serial-killer mais qui a eu la bonne idée de jouer sur le concept de deux victimes qui s’accusent l’une l’autre d’être le tueur, sans que l’on arrive à en démarquer une plus que l’autre, tout en partant dans une direction autre que celle attendue.
Au moins, on n’a pas l’impression de manger un plat réchauffé et trop souvent cuisiné, même si les ingrédients sont des grands classiques. Faudra juste penser à nuancer tous les personnages dans le roman suivant.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lectures N°04].
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Je n’arrive pas à te laisser de commentaires ces jours ci… problèmes de réseaux ? WordPress m’aurait il cataloguée comme espionne? Mystère et Boules de Gnomes!
Quoiqu’il en soit… encore un autre livre à emPALer! 😁
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Oui, je ne sais pas ce qu’il se passe ces derniers temps, plus aucun commentaires ne passaient… et juste avant, je me payais 36 spams en anglais. J’avais durci mon empêcheur de spamer en rond mais je pense que ça a flingué tout le reste, je l’ai remis en mode douceur et j’effacerai les spams que WP met sur le côté…
Empalons, alors, empalons !
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Wahou! Une bonne histoire de serial killer pour oublier Bourgoin!!! Forcément voilà qui va encooooore bouleverser ma PAL puisqu’il faut emPALer ce nouveau livre dessus! Heureusement que l’été me donne un peu plus de temps pour lire (entre mes vacances et celles des autres au bureau qui fait que le rythme de mes rdv se ralentit)… 😉 J’ai fini le premier volume de l’espionne de sa majesté… j’ai bien aimé… je lis un mini roman de 100 pages et j’ai les deux derniers Agatha à ficher.. Quel plaisir de renouer avec ma liseuse!!! 🤩
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La liseuse, c’est un bonheur que je passe avec elle tous les jours, sauf quand je lis en papier, ce que je fais toujours.
Oui, un SK qui nous fera oublier Bourgoin qui a dû se faire oublier puisqu’on ne parle plus de lui nulle part… Sras covid est toujours LE sujet d’actualité.
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Ouf, aucun numéro 55 en vue ici !
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Non, les numéros 55 ont pris leurs jambes à leur cou 🙂
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J’ai vu passer un peloton ! 😂
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Dopés au moins ???? 😆 Ok, je sors.
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Certainement ! 😂
Attends-moi, ne pars pas toute seule ! 😂
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Je suis toujours là, je t’attends en bas 😉
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J’arriiiiiiiive !!!
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On va se boire un verre ?
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Allez !
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Cela reste original quand meme….dommage pour la relation entre les 2 flics
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Oui, on est dans de la littérature qui doit voler plus haut que des personnages dichotomiques ! Bon, entre nous, je passe cette faute horrible à Ken Follet…
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Moi non…j’ai arrete Follet pour ca…lol
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J’aime Follet mais ça m’énerve ses personnages sans nuances, ses bons tout bons et ses méchants super méchants. À petite dose, ça va, parce que j’aime Follet !
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ce qui m’enerve le plus…les bons reussissent a se sauver comme par miracle pour se remettre dans les problemes, une sorte de boucle infinie !…;)
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Oui, le serpent qui se mord la queue… Mais faire tout le temps tomber ses personnages dans les problèmes, ça lasse le lecteur.
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oui pour les piliers…j’avais compte 4….ou 5 fois….le pire, il la retrouve en espagne…easy…au Moyen-Age…lol
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Faut un sacré flair pour retrouver ce qu’on a perdu ! 😆
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Surtout sans Google, GPS, FB…..et smartphone…lol
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Et sans les émissions « perdu de recherche » de Patrick Sabatier ou de Jacques Pradel ! 😀
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hahaha le must pour trouver !
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Il restait à aller mettre un cierge à Saint-Antoine, le saint qui te retrouve tout ce que tu ne trouves plus 😆
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J’y pense toujours a Antoine quand je perds quelque chose…et franchement…je retrouve souvent…peut-etre le coup de pouce…lol
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Un coup de pouce et surtout parce qu’on cherche ! 😀
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mais c’est souvent apres avoir y pense a Saint.Antionne que je trouve…coincidence ?…lol
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Coïncidence ou pas ? Je n’ai pas de réponse sûre à 100%… On dit toujours que le hasard (la chance), c’est Dieu qui se promène… 😀
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J’aime bien cette definition…;)
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