L’hiver dans le sang : James Welch

Titre : L’hiver dans le sang

Auteur : James Welsh
Éditions : Albin Michel Terre indienne (1992) / 10/18 (1994) / Albin Michel Terres d’Amérique (2008)
Édition Originale : Winter in the Blood (1974)
Traduction : Michel Lederer

Résumé :
L’hiver dans le sang a marqué l’entrée en littérature de James Welch, aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains américains contemporains. L’auteur de Comme des ombres sur la terre et de « À la grâce de Marseille » révélait la singularité et la force de son univers.

Ce roman de l’irrémédiable, fresque impressionniste d’un terrible déracinement, retrace la dérive d’un jeune Indien Blackfeet du Montana hanté par le souvenir de son père et de son frère.

De bar en bar, de femme en femme, il erre dans un monde de désillusions.

Au cœur de la détresse, il trouvera cependant dans le vide fascinant des grands espaces et le lien puissant avec le monde animal les derniers repères de l’héritage de son peuple.

Critique :
Ceci était mon premier James Welch, ce ne sera pas mon dernier et pourtant, la rencontre espérée n’a pas eu lieu comme je le pensais.

Du narrateur, le personnage principal, nous ne connaîtrons jamais son nom.

Tout ce que nous saurons c’est qu’il a 32 ans, qu’il vit toujours dans le ranch de sa mère, aux côtés de sa grand-mère, qu’il est Blackfeet, qu’il a perdu un frère, un père et que nous sommes au Montana dans les années 60.

Le récit est lent, fait d’errances du personnage de bar en bar et ce sont ces passages qui ont tué le récit et ont fait que je n’ai pas été happée par le roman.

Tant que notre Blackfeet se remémorait ses jeunes années aux côtés de son frère ou qu’il nous parlait de la vie dans les champs à rentrer les foins ou les bêtes, j’étais preneuse, mais une fois arrivée au bar, je m’éclipsais.

Notre personnage souffre, terriblement, même s’il ne le dit qu’à demi-mot. Il est Indien, on lui a volé sa culture, ses territoires, les Blancs ne le respectent pas…

Comment arriver à concilier ses racines culturelles, ancestrales, ce qui fait de lui un Amérindien tout en évoluant dans ce monde de Blancs qui vous demande de vous intégrer alors qu’il ne pense qu’à vous éradiquer ? Ou du moins, à vous parquer dans un coin et que vous fassiez silence…

C’est pessimiste, sombre et ne donne pas envie de chanter joyeusement.

Mais ce n’est pas cette sombritude© qui m’a plombé la lecture, ni les descriptions de la vie dans un ranch mais les errances alcoolisée de notre personnage principal. J’y ai perdu pied, je m’y suis emmerdée ferme et pour finir, j’ai sauté ces passages.

Pas grave, il me reste d’autres romans de l’auteur à lire et c’est bien le diable si je n’y trouve pas mon bonheur.

Le Mois Américain – Septembre 2020 – Chez Titine et sur Fesse Bouc.

16 réflexions au sujet de « L’hiver dans le sang : James Welch »

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    • Les moments dans l’exploitation familiale, j’ai aimé, on fauche les foins, on rentre les balles, là, j’étais contente mais les errements de bar en bar (de port en port ♪), là, non !

      Prescris-moi des euphorisants, tiens 😉

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      • Chuis pas médecin ! J’ai pas le droit. Je peux juste t’écouter (si tu le donnes 70e toutes les demi heures – je sais j’ai augmenté mes tarifs mais en apprenant les tarifs des collègues du quartier, j’avais subitement l’impression de faire du bénévolat ! Et je fournis les masques!)… Cela étant tu peux t’euphoriser avec un mojito… ou deux… ou trois … tant que c’est avec modération, ni trop gras, ni trop sucré ni trop salé tout va bien! 😉

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        • Mais purée, je ne peux plus rien faire si je ne peux pas manger trop gras, trop sucré, trop salé alors que ce sont ces crapuleux d’industriels qui ont bourré du sel, du sucre et du gras dans leurs trucs, à l’insu de notre plein gré !

          70€ la demi-heure… c’est plus cher que chez les putes, non ?? PTDR Ok, je sors…

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          • Oui! Je suis beaucoup plus cher qu’une périprostipute! C’est pour pas qu’on me confonde avec! 😂🤣😂

            Heureusement que je m’occupe surtout d’enfants et que je ne fais pas allonger leurs papa! 🙄

            Cela étant il parait que les « escort » ou call-girls prennent plus cher. Et là vu ce qu’ose dire ma balance je ne risque pas de pouvoir demander de tels tarifs… à moins de tomber sur un pervers rêvant d’une nuit avec un éléphant de mer!

            Mais bon… ce genre de « carrière » ne m’a jamais tentée… même en regardant Pretty Woman… j’ai bien fait: Richard Geere a beaucoup mochi en plus!

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            • Et puis au moins, tu n’arpentes pas les trottoirs ! faut toujours demander plus.

              Des tas de jeunes étudiantes qui s’amusent avec des sugar-daddy… pour payer leurs études, leur bouffe, leurs fringues…

              Mon dieu oui qu’il est moche maintenant, le bô Richard ! Bon, on aurait pu se consoler avec le fric de Edward Lewis !!

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