Titre : Sherlock Holmes et le pont du diable
Auteur : Christine Muller
Édition : Le Verger – Les enquêtes rhénanes (17/05/2019)
Résumé :
Hiver 1899. Sherlock Holmes et le docteur Watson reçoivent un appel au secours à Saverne, en Alsace, dans les ruines du château du Haut-Barr, un frère et une sœur sont morts tous les deux, à quinze jours d’intervalle, et de la même étonnante manière : ils sont tombés de la passerelle qui relie deux rochers dans la haute ruine, qu’on appelle le pont du diable.
Une mystérieuse lettre anonyme affirme qu’ils ont été assassinés. Holmes et Watson ne sont pas au bout de leurs surprises.
Leur enquête dans la cité alsacienne va les amener à croiser un mystérieux chevalier d’opérette, un séducteur invétéré, un aubergiste plein de ressources, un cordonnier irascible, un industriel, une couturière…
Les intrigues se multiplient à l’ombre du pont du diable pour la plus grande joie du détective, qui prend un évident plaisir à les démêler.
Critique :
Ce n’est pas la première fois que je le lis les aventures de Sherlock Holmes en Alsace et je dois dire que j’apprécie la région vue aux travers des enquêtes de mon détective préféré, même si je préférerai toujours Londres comme théâtre de ses exploits.
Ce n’est pas la première fois que je lis l’auteure, j’avais même discutée avec elle sur le forum de Jeremy Brett dont elle faisait partie.
Ce deuxième tome n’est pas composé de nouvelles mais d’une enquête longue de 200 pages et il n’en faut pas plus pour Holmes plus adapté au format des nouvelles que du roman. Mais dans ce cas-ci, ce n’est ni trop ni trop peu.
Pas vraiment de temps mort, même si vous le savez, Holmes ne cavale pas comme un imbécile un peu partout ni à la Jack Bauer de 24h chrono.
Holmes enquête avec minutie, prend son temps, sans trop en perdre et si nous pataugeons dans tout ça comme ce brave Watson, ne voyant rien ou débridant un peu trop son imagination, notre limier se gardera bien de nous donner des indications, ou alors, elles seront vagues.
Bien entendu, une fois tout expliqué, la lumière se fera dans nos petits esprits et on se dira que tout compte fait, c’est simple. Nous sommes mauvaises foi, nous, les pauvres Watson qui n’avons rien vu venir !
Les dialogues ne sont pas neuneus, ils ont du peps, Holmes a de la répartie, s’inquiète pour Watson lorsque celui-ci est blessé au genou (la pommade du médecin locale est miraculeuse car il se remet vite, j’en veux un pot !!) et contrairement au précédent opus, on parle moins du maroquin contenant le seringue et la fameuse solution de cocaïne.
Par contre, le style de l’auteure n’a pas changé, elle utilise des comparaisons et l’une d’entre elle m’a fait penser à du Frédéric Dard dans le texte (ou du moins, le père de San-Antonio ne l’aurait pas reniée). Cela ajoute de l’humour mais à la fin, ces comparaisons pourraient devenir lourdes…
Il écrasa ensuite sa cigarette dans une coupelle en fer blanc posée sur un guéridon instable d’une laideur à décourager un usurier.
Elle s’empara de ma flasque de spiritueux et y téta avec une voracité de nourrisson affamé.
Malgré mes petits bémols, ce polar historique est bien construit, a du suspense, du mystère et jusqu’au bout je n’ai pas eu l’ombre d’un soupçon quant à la résolution, ce qui montre que je suis loin d’être une disciple valable pour le Maître.
C’est plaisant de lire une nouvelle enquête de Sherlock Holmes, accompagné de son fidèle Watson, dans un récit qui n’a rien de fantastique et dépourvus de monstres.
Bref, une enquête classique, plaisante, amusante, qui ne révolutionne pas le roman policier mais qui a réussi tout de même à me surprendre puisque je n’avais rien vu venir.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°122].
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Cet éditeur ayant fusionné avec celui qui ne m’a jamais versé un penny pour mon premier bouquin, je le boycotte.
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Oh les sal**** !!! Je ne savais pas… Je parie qu’il y avait une clause écrit en tout petit, comme pour les contrats d’assurances…
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Euh non c’est juste que c’est un filou !
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PTDR ! On adore les filous.
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NON !!!
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Ça a le mérite d’être clair et net ! 😉 Viva la revolution !
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Voilà ! 😄
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Le Verger Éditeur et Calleva ont fusionnés donc… et c’est Calleva qui est un mauvais payeur…
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Non, c’est La Louve éditions qui a aussi fait alliance avec Le Verger.
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Purée, c’est une partouze, avec toutes ces fusions ! 😆
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😂
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il a tout pour me plaire, je note!
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Les livres de cette collection sont facilement trouvables à la Fnouc (commande) ou sur le vilain pas beau qui paie pas ses impôts (je ne le citerai pas). Moi, c’était une commande via ma librairie. 😉
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Et v’lan! Un de plus dans ma PAL si j’ai bien tout lu ici et ailleurs…😉 Tu m’étonnes que j’en veux moi aussi de cette pommade pour les genoux-cailloux-hiboux-choux-poux etc… Purée de sa mère la truie syphilitique cacochyme qui broute la merde des chiens galeux! Cet automne est terrrrrible pour mes vieux os et pour ma consommation de baume du tigre et autres pilules magiques qui font dormir et me mettent de bonne humeur. Vindious! Keskonmorfle!
Purée! Ma PAL c’est plus haut que la tour des Pabelles! J’ai été en congés cette semaine et j’ai pratiquement pas lu! Ben ouais… quelle idée ! Y avait un jour férié et mon fils n’a plus lycée qu’à mi-temps! Bref j’ai eu tout le monde sur le dos! Aller va faire à manger vieille mégère de bientôt 50 ans! C’est d’ailleurs tellement bientôt que je vais faire une dépression là ! 🤔 Ah non! Tout compte fait… en réfléchissant bien… Pas de dépression ! Je ne veux surtout pas d’arrêt maladie! Ça me transformerait en esclave domestique!
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Oh un SH en Alsace….trop trop bien didonc….et une bien belle enquete…;)
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Oui, agréable à suivre.
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