Titre : Wild West – Tome 1 – Calamity Jane
Scénariste : Thierry Gloris
Dessinateur : Jacques Lamontagne
Édition : Dupuis (24/01/2020)
Résumé :
Le paysage de Monument Valley, Tsé Bii’ Ndzisgaii, comme disent les indiens navajos suffit à évoquer la Conquête de l’Ouest. À l’arrière d’une calèche, un garçonnet joue ♫ Oh Suzanna ♪ au banjo.
Mais derrière ce décor majestueux à la tranquillité trompeuse, la mort rôde pour faucher sur la route le rêve américain.
Le prologue met le lecteur au diapason du climat de violence qui règne dans l’Ouest sauvage, avec ses assassins et ses chasseurs de tête, ses proxénètes et ses prostituées.
Rien n’arrête la marche du progrès. Alors que le chemin de fer se construit, dans un territoire à feu et à sang, qu’importent les ravages et l’exploitation.
Originaire du Missouri, la famille de Martha Cannary, avant qu’elle ne devienne la célèbre Calamity Jane, avait elle aussi échoué dans sa traversée, livrant l’orpheline à elle-même.
Critique :
Ça canarde sec dans les ruelles puisqu’après Soleil, c’est au tour de Dupuis de sortir une série western réaliste qui aux antipodes de ce bon vieux Lucky Luke.
Mettez de côté la vision de Calamity Jane que Morris nous a donné car ici, nous sommes dans le réalisme et donc dans la violence, le sexe, la prostitution, le sang, les tripes, les magouilles et j’en passe.
Réaliste ne veut pas dire que ceci est la biographie officielle de Martha Cannary, future Calamity Jane !
L’auteur prend des libertés avec ce que fut la vie de Martha Cannary mais il le fait avec brio, alors, pourquoi pas puisque ce n’est pas une biographie ? Nous n’étions pas présent, de toute façon.
Ce western au dessins plus vrais que nature nous offre des personnages détaillés physiquement ainsi que des décors soit magnifiques (Nature), soit glauques (rues des villes). Mais le tout est somptueux et les couleurs ont été choisies avec soin car elles correspondent bien à l’ambiance.
Le prologue, qui commence de manière bucolique, est déstabilisant car sur le moment, je n’ai pas très bien compris où il allait s’inscrire dans l’histoire, puis, j’ai étudié les cases et j’ai supposé que la gamine avec ses couettes était Martha Cannary allant vers l’Ouest avec ses parents avant que le voyage ne tourne au drame.
Après ces deux pages d’intro qui ne sont pas restées idylliques longtemps, nous entrons de plain-pied dans une bédé à la violence omniprésente, tenant plus de la série Deadwood que de La Petite Maison Dans La Prairie. Au cas où certains n’auraient toujours pas compris…
Cette superbe bédé ne met pas qu’en scène notre future Calamity Jane qui apprend violemment que dans la vie, il y a les prédateurs et les prédatés, mais elle nous fait aussi croiser la route de James Butler Hickok chasseur de primes, dit Wild Bill, qui lui expliquera que Dieu a créé un instrument qui donne l’égalité parfaite entre les hommes et les femmes… Sans doute par l’entremise de Samuel Colt…
Ne cherchez pas la bonté humaine dans ces pages, à cet époque et en ces endroits, elle n’existe pas ou alors, elle n’est jamais désintéressée. Les hommes veulent du sexe et font parler la poudre (ils tirent leurs coups dans tous les sens du terme) et les femmes sont soit bonniches, soit prostituées.
Un excellent album western qui nous montre le far-west de manière réaliste et non pas à la mode Lucky Luke. À découvrir !
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°150] et Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur.
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Oui, je chipote…. c’est le deuxième n°150 que je relève !
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Au temps pour moi, il n’y pas pas de 151.
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Ben voilà, j’avais encore bu 😆
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Il faut absolument arrêter le café ! 😉
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J’en bois moins à cause/grâce au chat ! Quand il est sur mes genoux, interdiction de bouger, donc, impossible de boire du café à 21h !
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Quand la chatonne vient, elle ne reste jamais bien longtemps ! Sauf quand elle vient en pleine nuit (le café à deux heures du matin, pas terrible).
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Va falloir lui expliquer tes horaires ! mdr Sinon, tente un thé, à 2h du mat’…
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Très très compliqué. Gros souci hier, elle est sortie de sa cachette et a rampé, au sens propre du terme, jusqu’au canapé, avant de se cacher sous un plaid.
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Oufti… en effet, ce n’est guère brillant ! Même Minou n’a jamais fait un truc pareil…
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C’est une grande première pour moi aussi. J’ai l’impression d’avoir perdu le mode d’emploi félin avec elle.
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On a souvent des leçons d’humilité avec les animaux… Lorsque j’ai acheté ma nouvelle jument, il y a 5 ans, je ne m’en sortais pas avec elle, rien n’allait, comme si je ne savais pas/plus monter à cheval. J’ai repris des cours pour m’en sortir avec elle, et je ne le regrette pas d’avoir pris dans la gueule cette leçon d’humilité. Les cours m’ont fait un bien fou. Ce n’était pas moi qui ne savais plus monter, juste que je devais trouver les bons codes avec elle. Lorsque j’ai remonté ma vieille trotteuse, après 3 ans de retraire dans la prairie, je n’ai eu aucun soucis pour la remonter, les codes étaient établis entre nous depuis longtemps et pas oublié. Mais reprendre des cours avec elle fut bénéfique pour nous deux aussi. Donc, je suppose que les chats réagissent différemment des autres et que ce que nous avons réussi avec certains ne fonctionnent pas avec d’autres 😉
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Tiens, j’ai foiré ma numérotation, moi ???
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Et bien, je suis au regret de t’annoncer qu’il y a eu un léger foirage de numération – comme il y a eu des doublons, je peux officiellement annoncer qu’il y a deux titres « en plus ».
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Je ne pense pas la lire et pourtant, la couverture me plaît beaucoup… Je retiens !
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Les dessins sont super !!
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j’adore la couverture et les dessins donc je vais tenter de le trouver à la BM 🙂
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Les dessins sont supers ! ❤ Bonne chasse à la BM 😉
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Les dessins ont l’air fabuleux ! Calamity, un de mes personnages préférés dans Lucky Luke (avec Ma Dalton, Averell et Rantanplan)…
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Ma Dalton est un personnage réussi, comme Calamity, je les adore ! Mais ici, on est loin de la Calamity de LL… plus sombre, plus sordide, plus violent… le vrai far-west !
Couaco me kiki ? 😆
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Kesaco ? 😄
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« Quand est-ce qu’on mange ? » en Mexicain, version Averell 😆 Tu ne te souviens plus de « Tortillas pour les Dalton » ?
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Oh oui le vrai Fartwest didonc…et toute une sacre femme, on va dire…;)
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Une sacrée femme qui s’est faite pousser des coui**** pour sortir de ce monde d’hommes !
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Comme toujours….meme aujourd’hui…des fois…;)
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On devrait chanter ♫ comme d’habitude ♪
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