Titre : Batman – Année Un
Scénariste : Frank Miller
Dessinateur : David Mazzucchelli
Éditions : Urban Comics DC Premium (2012) / Eaglemoss (2016) / Urban Comics DC Black Label (2020)
Édition Originale : Batman : Year One (1988)
Traduction : Doug Headline
Résumé :
Quand il avait six ans, Bruce Wayne a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux. Après un entrainement intensif, il revient à Gotham City pour mener une guerre sans merci contre le crime… mais ce ne sera pas facile.
Face à la corruption des autorités de la ville et leurs liens avec la pègre, Bruce, sous le déguisement du vigilant Batman, va forger une alliance avec un policier nouveau venu à Gotham : le lieutenant James Gordon.
Critique :
Me revoici une fois de plus à explorer les débuts de l’homme chauve qui sourit… Pardon, de l’homme chauve-souris !
Cette fois-ci, on reste dans le classique, dans les vrais débuts de Batman et contrairement à la saga « Terre-Un », les classiques sont respectés et rien n’est changé.
Alors que dans la saga « Terre-Un », nous étions face à un Batman qui trébuchait et qui n’était pas tout puissant, ici, les auteurs ont suivi la ligne et notre sexy chauve-souris est quasi un surhomme qui encaisse tous les coups.
Contrairement au Batman des tout débuts, celui-ci se trouve plongé dans notre monde actuel et pas dans celui des années 30/40.
L’assassinat de ses parents est montré, en souvenir, mais pas en détail. Ce n’était pas le but de réécrire la genèse de Batman, juste de le mettre au goût du jour et c’est réussi.
Mon seul bémol sera pour les dessins que de David Mazzucchelli que j’ai moins apprécié que ceux de Gary Frank, mais ceci n’a pas nuit à la qualité du récit qui nous fait suivre Batman sur une année civile, nous faisant découvrir ses premiers exploits pour lutter contre le crime.
Gotham est gangrenée par le crime, les policiers sont corrompus, sont des vendus, des enfoirés et faut chercher longtemps pour en trouver un seul qui ne l’est pas (Gordon).
Un roman graphique assez sombre, violent mais qui nous propose un scénario de qualité. On a beau connaître un peu l’histoire du mec en noir, on a pas l’impression d’une redite ou d’être face à un récit ennuyeux au possible.
Un album d’une grande qualité mais ma préférence, pour le moment, reste à « Batman – Terre-Un » qui m’avait explosé les mirettes avec ses dessins magnifiques.
Allez, je vous laisse, il me reste une légion de comics sur Batman à découvrir et je ne voudrais pas laisser de côté les autres non plus, donc, je risque d’aller m’encanailler sévère dans le monde des super héros, qu’ils soient de chez DC Comics ou de l’écurie Marvel.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°213].
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Oui Miller, le maerstro, a redonne un second et magnifique souffle a Batman…plus noir, plus sombre…magnifique quoi
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Un Batman qui ne serait pas sombre, noir, violent, ne serait pas un vrai Batman ! 😀
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BIn euh les vrais originaux restent ceux de DC…et cela reste assez colore…;)
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Si Batman était dessiné chez Marvel, ce serait un scandale ! 😀
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MDR….;)
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