Titre : Classiques illustrés – Tome 10 – Les grandes aventures de Sherlock Holmes
Scénariste : Nick Tall
Dessinateur : Nestor Redondo
Édition : Héritage (1977)
Résumé :
Les aventures illustrées de Sherlock Holmes d’après l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle : Le ruban moucheté.
Critique :
Ah, les vieux brols que l’on déniche au fin fond des stocks obscurs d’une échoppe encore plus obscure ! J’adore.
Un Sherlock Holmes en bédé, en noir et blanc et en plus, cerise sur le gâteau, c’est l’adaptation d’une de mes histoires préférées : Le ruban moucheté (The Adventure of the Speckled Band).
Les dessins de Holmes sont réussis, il est grand, mince, élégant, à la limite sexy. Watson ne fait pas vieux croulant comme on le voit trop souvent dans les adaptations.
Notre docteur semble être entre deux âges (45 ans) alors qu’en principe il devrait être au début de la trentaine puisque nous sommes en 1883 et qu’une estimation de sa date de naissance donne 1852.
Cette adaptation est fidèle à la nouvelle, rien à redire. Tous les détails importants s’y trouvent et les dialogues sont eux aussi dans l’esprit de la nouvelle (que je n’ai pas relue depuis longtemps mais dont je n’ai pas oublié les détails).
Mon seul hurlement digne d’un loup-garou se coinçant la queue dans une porte sera pour le fait que Holmes revienne du palais de Justice en portant un macfarlane et une deerstalker sur la tête !!!
Nom de Zeus, et moi qui me réjouissais que sa pipe soit droite, voilà que les dessinateurs retombent dans leurs vieux travers de foutre cet accoutrement campagnard à Holmes en pleine ville !
Après avoir résolu le mystère de la bande mouchetée durant la moitié de l’album, l’aventure suivante du celle du mystère de Boscombe Valley. Une enquête sordide dans la campagne où un jeune homme est accusé d’avoir assassiné son père.
Les cases sont assez épurées en ce qui concerne les décors, le dessinateur a juste ajouté ce qu’il fallait et rien de plus. Les phylactères prennent assez bien de place dans les cases, ne laissant plus de place pour des détails de décors.
Cette aventure se déroulerait en 1888 (mais personne n’est sûr de la date) et notre Watson est marié (Le signe des quatre se déroule en 1888 aussi), par contre, il paraît beaucoup plus vieux alors que 5 ans sépare les deux affaires traitées dans cette adaptation. Bizarre. Lestrade sera de la partie aussi.
Ces adaptations devaient être faite pour un public jeune puisque certains mots tels que coroner, livre sterling, enquête ou manoir sont définis en bas de page. Bedetheque vous donnera la liste de tous les Classiques illustrés (Éditions Héritage) édités.
Pour une collectionneuse telle que moi, cette bédé devait faire partie de ma collection.
Ces adaptations des enquêtes de Holmes sont fidèles aux originales et c’était plaisant de les relire sous forme de bédé, avec un Holmes conforme au canon : grand, mince, élancé.
Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°288], Le Challenge A Year in England pour les 10 ans du Mois anglais [Lecture N°41], Le Challenge « Les textes courts » chez Mes Promenades Culturelles II (Lydia B – 58 pages), Le Challenge Animaux du monde 2020 chez Sharon [Lecture N°66], et Le Mois anglais (Juin 2021 – Season 10) chez Lou, Cryssilda et Titine.