Titre : La cité des nuages et des oiseaux
Auteur : Anthony Doerr
Édition : Albin Michel Terres d’Amérique (14/09/22)
Édition Originale : Cloud cuckoo land (2021)
Traduction : Marina Boraso
Résumé :
Un manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l’avenir de l’humanité.
Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d’autres mondes et à d’autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ?
Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord d’un étrange vaisseau spatial en passant par l’Amérique des années 1950 à nos jours. Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de de l’écrit et de l’imaginaire.
Et si seule la littérature pouvait nous sauver ?
Critique :
Il vaut mieux être bien concentré sur sa lecture, lorsque l’on commence à lire ce gros pavé de 690 pages car l’auteur nous présente plusieurs personnage, le tout étalé sur des époques différentes.
Qu’est-ce qui pourrait relier Zeno (1940, 1950, 2020), Seymour (2014, 2020), Konstance (2156), Anna, et Omeir (1450), alors qu’ils ne se connaissent pas ?
Sans oublier qu’ils ne sont pas sur les mêmes lignes du temps…
Est-ce que les récit allaient se croiser ? Bonne question, j’en étais à la moitié du roman et je n’en savais pas plus. Il faut ajouter à ces différents récits, des extraits d’un manuscrit, celui d’Antoine Diogène, narrant les aventures (fictives) du berger Aethon à la recherche d’une utopique cité céleste.
L’inconvénient, c’est qu’au début, tout semble décousu, on saute les époques, on passe d’un personnage à l’autre, les chapitres sont courts, ce qui fait qu’à peine remis dans le bain de l’histoire, on resaute déjà dans le temps (ou d’un personnage). L’avantage, c’est que chaque arc narratif est très riche et que les personnages sont travaillés, ne manquant pas de profondeur.
La littérature est au centre de ce récit, que ce soit avec la bibliothèque municipale, avec des textes anciens datant d’avant l’imprimerie ou dans le futur, avec des livres qui sortent de leur étagères pour s’ouvrir là où se trouve le renseignement que vous avez demandé. Est-ce que la littérature peut aider des gens ? Les sauver ? C’est à ça que le livre va répondre et entre vous et moi, je le pense, oui.
Le bandeau-titre disait « Un chef d’œuvre »… Heu, c’est peut-être abusé. Bien que des copinautes aient notés, dans leurs chroniques, que cette lecture faisait partie de leurs meilleures.
Non, ce roman ne fera pas partie de mes coups de coeur, et ce, malgré que je n’ai pas grand-chose à lui reprocher, si ce n’est 100 pages en trop, ce qui n’est pas grand-chose lorsqu’on en a 690… Lu en trois jours, ce qui en fait un roman addictif.
Mais… Il ne m’a pas fait vibrer. Le récit me semblait plus écrit pour des jeunes adultes que pour des adultes tout court. L’écriture de l’auteur est agréable, sa plume n’utilise pas des mots compliqués, ses décors étaient bien décrits, les personnages aussi, mais il manquait les émotions pour me faire vibrer réellement.
Beaucoup de sujets de société sont abordés dans ce récit (écologie, les guerres, l’homophobie, la survie, société de consommation,…), hélas, c’est trop lisse, consensuel, sans peps. Limite réducteur…
Il paraît que la critique est facile, ce qui est réducteur, car si l’on reste honnête, la critique n’est pas un art aisé, la preuve en est avec ce roman qui me laisse le cul entre deux chaises : il est lisse, mais j’ai aimé ses atmosphères, son histoire, ses personnages, sa construction. Il ne m’a pas emporté, mais il ne m’a pas déplu non plus.
C’est un sacré pavé et je n’ai pas perçu son épaisseur, je ne me suis pas ennuyée dans son récit, même si je lui reproche une petite centaine de pages en trop. Quant à son final, il m’a bien plu, il était inattendu pour un personnage.
Alors non, ceci n’est pas un chef d’œuvre, mais ce n’est pas non plus un mauvais roman et il vaut la peine d’être découvert. Aux lecteurs et lectrices ensuite de se faire leur propre avis.
J’ai toujours du mal lorsque les histoires sont imbriquées, ne se passant pas à la même époque.
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Si j’ai réussi à ne pas m’embrouiller les pinceaux, n’importe qui devrait pouvoir y arriver :p
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🤣
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Ping : Bilan Mensuel Livresque : Novembre 2022 | The Cannibal Lecteur
Rhooo mais tu es plus en avance que moi, une nouvelle fois. Toujours pas fait mon retour !!!
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Rhôôô, mais enfin !! Où va-t-on si j’ai fait mon retour avant toi ??? 😀
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Et en plus on est pas d’accord, c’est dire !!!

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Oh, là ça ne va plus, si nous ne sommes pas d’accord ! mdr
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Non rien ne va plus en cette fin d’année. Une chose où je suis d’accord, il faut du temps pour entrer dans ce roman et il faut prendre son temps pour l’apprécier pleinement !
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Pourtant, j’y suis allée doucement au départ, juste lu 100 pages !
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100 pages, au moins tu es rentrée sans problème dans la lecture toi !
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Oui, en effet…. :p
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😀
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Et bin, peut-etre bin oui…peut-etre bien non….deja pave, cela ralentit a le lire….et demi teinte je suis presque a l’arret…;)
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3 jours de lecture, il se lit vite, il n’est pas compliqué, pas mauvais non plus, mais il ne m’a pas emporté, hélas…
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Heu… Nan. 😵💫 Trop gros et trop compliqué pour moi. Je passe mon tour. 😉
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MDR
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Très contente de lire ton avis. Il est en demi-teinte… et davantage conforme à mon a priori sur ce roman, dont je n’ai pas l’impression, compte tenu de ce que j’en sais, qu’il va me transporter. Ma bibliothèque l’a, donc de toute façon je pourrai me faire ma propre idée. Mais vu le volume de la Bête, je ne suis pas pressée !
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Les critiques étaient élogieuses, faites par des blogueurs/euses que je suis, avec lesquels je suis souvent « raccord », mais là, j’ai loupé le coche 🙂
Malgré tout, la lecture n’est pas mauvaise, lu ce pavé en 3 jours… il compte pour ton challenge ? Hein ? Ok, je sors… 😆
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😅
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