Ringo – Intégrale : William Vance, Jacques Acar et André-Paul Duchâteau

Titre : Ringo – Intégrale

Scénariste :
Dessinateur :

Édition : Le Lombard (18/11/2022)

Résumé :
Convoyeur de fonds pour la Wells Fargo au beau milieu d’un territoire sans foi et à la loi balbutiante, Ray Ringo ne peut compter que sur sa fine gâchette.

Pourtant entre les flèches des Apaches, les crocs des coyotes, les balles des malandrins ou les feux croisés du Nord et du Sud, ce ne sont pas les façons de mourir qui manquent, dans le Far-West…

Et entreprendre cette chevauchée en compagnie de Ringo, c’est remonter une seconde piste tout aussi palpitante : l’évolution graphique de William Vance à travers une décennie !

Albums : Piste pour Santa Fe Scénario / La ville de la peur Scénario / Le serment de Gettysburg / L’or des déserteurs / El Diablo s’en mêle / Trois salopards dans la neige

Cette intégrale rassemble les albums « Tout Vance, tome 08 : L’intégrale Ringo, 1ère partie » et « Tout Vance, tome 09 : L’intégrale Ringo, 2ème partie ».

Critique :
Le Ringo de cet album n’est pas parent avec celui qui chantait ♫ Laisse les gondoles à Venise ♪.

Non, lui, il aurait plutôt chanté : ♫ Laisse l’or de la Wells Fargo tranquille ♪ Ou t’y laissera ta chemise ♪

Notre Ringo évolue dans le far-west violent, où les bandits attaquent les fourgons transportant des coffres remplis d’or, magouillant pour faire tomber dans une embuscade le convoi d’or et Ringo, agent de la Wells Fargo est là pour les en empêcher.

Nous sommes dans un western datant des années de publication de l’hebdo Tintin (1965) et je ne le connaissais pas du tout (premièrement, pas mon époque et deuxièmement, je lisais des vieux hebdos Spirou, pas des Tintin).

Le western étant mon dada, je me suis laissée tenter par cette intégrale qui réunit les deux précédentes intégrales de Ringo (Tout Vance, tome 08 : L’intégrale Ringo, 1ère partie » et « Tout Vance, tome 09 : L’intégrale Ringo, 2ème partie »).

William Vance, je le connais de Ramiro et surtout de mon chouchou XIII (qui à un moment donné s’est perdu, je sais). Les dessins sont donc comme je les aime, j’étais en terrain plus que connu. Ce sont des dessins réalistes, les chevaux sont bien faits, les visages aussi et on retrouve les mêmes traits que dans XIII.

Les scénarios sont assez conventionnels, dans le plus pur esprit des bédés western des années 60/70 : le gentil est gentil et les méchants sont méchants.

De plus, Ringo, gentil comme il est, n’assassine pas les voleurs, les bandits, mais leur laisse une chance. Bref, un boy-scout bien aimable, mais qui tire bien et vise juste. Un Lucky Luke en plus réaliste, mais pas au point d’un Blueberry ou d’un Durango.

Hormis la dernières aventure qui se déroule dans la neige et le blizzard (où personne ne tousse, n’est trempé, ne se perd) qui m’a moins emballée, je ne peux pas me plaindre de la qualité des autres : elles sont correctes, pour l’époque (il faut se replacer dans le contexte de l’époque).

Rien de transcendantal, bien entendu, rien d’exceptionnel, mais des aventures western agréables à lire, plaisantes, sans fioritures, dans l’air du temps, à la Jerry Spring, un peu.

Maintenant, si vous n’êtes pas fan de western, passez votre chemin, vous ne trouverez pas votre compte, sauf si vous aimez les preux chevaliers poursuivant les vilains pas beaux qui volent l’argent des banques ou des mines.

Les amateurs de bédés western y trouveront leur compte, sauf s’ils cherchent du réalisme… Non pas que ces histoires ne soient pas réalistes, loin de là, mais quand les bons gagnent toujours, on quitte le réalisme.

Malgré tout, je suis contente d’avoir découvert ce héros western dans cette intégrale.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°103] et Le Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » chez The Cannibal Lecteur.

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