Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban) est un film britanno-américain réalisé par Alfonso Cuarón, sorti en 2004.
Il est adapté du roman du même nom de J. K. Rowling et constitue le troisième volet de la série de films Harry Potter. Il est précédé par Harry Potter et la Chambre des secrets et suivi par Harry Potter et la Coupe de feu.
Le rôle du directeur Albus Dumbledore, interprété jusqu’alors par Richard Harris (décédé en 2002), est ici repris par Michael Gambon.
Fiche technique :
- Titre : Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban
- Titre original : Harry Potter and the Prisoner of Azkaban
- Réalisation : Alfonso Cuarón (mexicain)
- Scénario : Steven Kloves, adapté du roman de J. K. Rowling
Distribution :
- Daniel Radcliffe : Harry Potter
- Emma Watson : Hermione Granger
- Rupert Grint : Ron Weasley
- Michael Gambon : Albus Dumbledore
- Maggie Smith : Minerva McGonagall
- Alan Rickman : Severus Rogue
- Robbie Coltrane : Rubeus Hagrid
- David Thewlis : Remus Lupin
- Emma Thompson : Sibylle Trelawney
- Warwick Davis : Filius Flitwick
- David Bradley : Argus Rusard
- Gary Oldman : Sirius Black
- Matthew David Lewis : Neville Londubat
Ce que j’en ai pensé :
Quelle idée folle de regarder le film alors que j’allais relire le roman ?
Surtout que autant où j’adore le troisième tome, autant je déteste, mais je déteste, ce film !
Je le déteste, je le déteste, mais que je le déteste ! Au cas où ceux du fond qui dorment à côté du radiateur n’auraient pas tout compris.
Mais alors, pourquoi l’avoir regardé à nouveau, 15 ans après ?
Mon petit côté masochiste, sans doute et puis, l’envie de vérifier si mon opinion allait être la même que lorsque je l’avais vu au cinéma, en 2004.
Lorsque j’allai le voir au cinéma, j’attendais beaucoup de ce film, puisque le tome 3 était mon préféré des 5 tomes déjà parus (et lus) au moment de la sortie du film (2004).
Ça avait bien commencé pourtant… Les Détraqueurs, la prison d’Azkaban, Sirius Black (magnifique Gary Oldman) et un Remus Lupin (David Thewlis) des mieux interprétés. Oui, le choix de ces acteurs avait été une riche idée.
Enfin je mettais un visage qui me plaisait sur leurs tronches et je savais que lors de mes relectures des romans, ils auraient ce visage là.
Grand changement par rapport aux premier et deuxième films, nos trois amis ne faisaient plus « enfants » mais déjà des ados. Tout les gamins des premiers films avaient pris un sacré coup de potion magique qui faisait grandir.
Le choc avait été rude puisque Daniel Radcliffe et Rupert Grint n’avaient plus leurs visages poupins. Le pire sera pour Neville Londubat (Matthew David Lewis) qui, avec le temps, passera du boulet aux dents de lapin à un mec sexy !
Il faut savoir que le tome 3 était riche en petits détails hyper importants, dont on ne se doutait pas à l’époque et qui allaient prendre toute leur importance plus tard, notamment avec le rat de Ron, Croutard.
Hélas, si on peut se permettre de mettre profusion de détails importants dans un livre et de lui ajouter 100 pages de plus, on ne pouvait pas se le permettre dans un film, sauf à le faire en deux parties ou d’en faire un film de 5h.
Exit donc tous ces petits détails qui m’avaient plus, dans le roman et que je ne retrouvais plus dans le film. Déjà là, mon enthousiasme avait pris un coup dans les tibias.
Le coup dans les couilles, si je puis me permettre, c’est le fait que nos héros se baladent dans des tenues Moldues en lieu et place de leur uniforme de Poudlard et que ça sentait trop les ados en goguette et pas assez les étudiants de l’école de sorcellerie.
Oui, dit ainsi ça peut faire cloche, mais mon avis n’a pas changé en 15 ans, ça me gonfle toujours autant, tout comme ça me gonfle de voir des producteurs nous présenter un Sherlock Holmes en tenue de barakî de kermesse, sale, puant, mal fagoté alors qu’il n’est pas en train de bosser sous déguisement.
Ce sont des détails qui comptent, nom de Zeus !
Pour le reste, les retour dans le temps, je ne les ai jamais compris et je ne comprendrai jamais… Il faudrait peut-être que je visualise le temps comme un cercle et non comme une ligne droite continue.
Non, je n’ai pas pris de plaisir à revoir ce film, oui je suis masochiste, oui je suis folle mais au moins, j’ai prouvé que ♫ non, non, rien n’a changé ♪, que mes films préférés restent et resteront les 2 premiers, alors que dans les romans, ce n’est pas le même classement puisque le roman est mon préféré et que ce film-ci est celui que j’ai le moins aimé.
J’attendais trop de lui… La déception fut à la hauteur de ce que j’attendais. Bardaf, ce fut l’embardée et je suis de nouveau repartie dans le fossé.
Le mois anglais (Juin 2018 – Saison 8) chez Lou & Titine et Le moi espagnol 2019 chez Sharon (Mai 2019).